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1815, Waterloo, la batterie Mercer

MessagePublié: 26 Déc 2009, 18:28
par MANÉ Diégo
Voici pour Noël un petit article de ma série "Notes de lectures", consacré au "Journal de la campagne de Waterloo" d'Alexander Cavalié Mercer, que je viens de lire "en diagonale".

http://www.planete-napoleon.com/docs/NDL14.Mercer.pdf

C'est tout plein d'enseignements et j'ai voulu vous en faire partager quelques-uns.

Bonne lecture... et bonne Saint-Sylvestre !

Diégo Mané

Re: 1815, Waterloo, la batterie Mercer

MessagePublié: 26 Déc 2009, 22:24
par MELCHIOR Thierry
Très bonne lecture ! :)

Pour ma part, je possède la traduction de Maxime Valère dans la collection « Les Témoins de l'Épopée », livre acheté en 1993 ! 8)

Re: 1815, Waterloo, la batterie Mercer

MessagePublié: 26 Avr 2015, 14:24
par MANÉ Diégo
Cherchant actuellement à déterminer l'effectif de l'armée de Wellington devant Paris début juillet 1815, j'ai été amené à examiner son artillerie, et relu à cette occasion des passages de la relation de Mercer.

Je pensais dans le principe que de nombreuses pièces ont dû être démontées au cours de la bataille de Waterloo, ou à tout le moins n'avaient plus assez d'hommes pour les servir et de chevaux pour les traîner, ce qui devait en rapport limiter le nombre de pièces disponibles pour Wellington en juillet.

Si vous avez lu mon article relatif à la batterie Mercer (lien au début de ce post) vous y avez trouvé des éléments confortant ce point de vue, et notamment le fait que deux officiers donnés blessés par Mercer ne sont pas cités dans les sources britanniques alors qu'ils me permettaient "forfaitairement" de corroborer mon évaluation comme quoi chaque officier blessé suppose avec lui 10 soldats de même et une pièce HS...

Cela collait assez bien car Mercer ne quitta le champ de bataille qu'avec quatre pièces, n'ayant plus assez de chevaux (en ayant perdu 140 sur 200 !) pour en traîner davantage...

Mais deux pièces manquantes au soir de Waterloo ne signifient pas, nous allons le voir, qu'elles manquaient aussi devant Paris début juillet ! En effet, je vous livre un nouvel extrait de Mercer, p 155, daté du 30 juin 1815 :

"C'est à Chennevières que le lieutenant Hincks (blessé à Waterloo et chargé du matériel resté en arrière) rattrapa la colonne et ramena à Mercer les canons (donc deux) et les voitures laissés à Waterloo, avec une remonte de bons chevaux qui furent les bienvenus, car beaucoup de ceux de la batterie étaient écorchés sur le dos."

Donc à défaut d'avoir retrouvé tous ses hommes d'avant la bataille de Waterloo Mercer réunit devant Paris ses six pièces correctement attelées, même si les "bons" chevaux de renfort ne devaient pas avoir l'entraînement au combat de ceux perdus le 18 juin.

Diégo Mané