1812, Russie en août, Polotsk.
Publié: 04 Mar 2011, 17:10
Suite à une demande relative, je viens de re-travailler l'Ordre de Bataille de la première bataille de Polotsk, livrée les 17 et 18 août 1812 sur la Dwina, par l'aile gauche de la Grande Armée.
Cette rencontre est intéressante à plusieurs égards. L'un d'entre eux souligne l'importance du commandement. Depuis le début de la campagne particulière, on y voit des Français supérieurs en nombre et qualité régulièrement tenus en échec ou battus par le Ier corps russe commandé par Wittgenstein. Ce dernier va y acquérir une notoriété qui doit tout, l'intermède Gouvion-Saint-Cyr excepté, à l'incompétence de ses adversaire : Oudinot, puis Victor, enfin pire, les deux ensemble (mais pas réunis, justement !).
J'en veux pour preuve que, lorsqu' Oudinot sera blessé et remplacé au pied levé par Gouvion-Saint-Cyr les choses changeront comme de la nuit au jour. Une armée démoralisée et derechef en retraite va tout soudain reprendre l'offensive et battre à plate couture ceux qui la maltraitaient.
Gouvion-Saint-Cyr recevra en récompense, mais un des derniers, le bâton de maréchal qu'il aurait dû recevoir parmi les premiers. Aucun titre de duc ne viendra l'enjoliver. Deux mois de cantonnement seront la récompense des troupes qui, enfin bien administrées, cesseront de mourir de faim.
Que Macdonald (encore un autre "promu" de 1809) ou Loison (Gouverneur de Wilna) fassent montre d'initiative, ou simplement de sens commun, en renforçant leur collègue, progressivement accablé par les forces qu'ils n'avaient su retenir devant eux, et Polotsk serait demeuré entre les mains des Français, assurant de ce côté la tranquillité de la Grande Armée.
Au lieu de cela Wittgenstein prendra sa revanche deux mois plus tard, les 18 et 19 octobre, forçant Gouvion-Saint-Cyr à évacuer Polotsk, et le Russe viendra même disputer le passage de La Bérézina !
Diégo Mané
Cette rencontre est intéressante à plusieurs égards. L'un d'entre eux souligne l'importance du commandement. Depuis le début de la campagne particulière, on y voit des Français supérieurs en nombre et qualité régulièrement tenus en échec ou battus par le Ier corps russe commandé par Wittgenstein. Ce dernier va y acquérir une notoriété qui doit tout, l'intermède Gouvion-Saint-Cyr excepté, à l'incompétence de ses adversaire : Oudinot, puis Victor, enfin pire, les deux ensemble (mais pas réunis, justement !).
J'en veux pour preuve que, lorsqu' Oudinot sera blessé et remplacé au pied levé par Gouvion-Saint-Cyr les choses changeront comme de la nuit au jour. Une armée démoralisée et derechef en retraite va tout soudain reprendre l'offensive et battre à plate couture ceux qui la maltraitaient.
Gouvion-Saint-Cyr recevra en récompense, mais un des derniers, le bâton de maréchal qu'il aurait dû recevoir parmi les premiers. Aucun titre de duc ne viendra l'enjoliver. Deux mois de cantonnement seront la récompense des troupes qui, enfin bien administrées, cesseront de mourir de faim.
Que Macdonald (encore un autre "promu" de 1809) ou Loison (Gouverneur de Wilna) fassent montre d'initiative, ou simplement de sens commun, en renforçant leur collègue, progressivement accablé par les forces qu'ils n'avaient su retenir devant eux, et Polotsk serait demeuré entre les mains des Français, assurant de ce côté la tranquillité de la Grande Armée.
Au lieu de cela Wittgenstein prendra sa revanche deux mois plus tard, les 18 et 19 octobre, forçant Gouvion-Saint-Cyr à évacuer Polotsk, et le Russe viendra même disputer le passage de La Bérézina !
Diégo Mané