"Paris 2014 à Lyon", les 22-23 novembre
Publié: 06 Oct 2014, 12:06
J'ai indiqué que le choix du thème de notre remake annuel 2014 se devait d'honorer "le plus grand général de tous les temps", à savoir l'Empereur Napoléon Premier, pour sa belle campagne de 1814, sans doute la plus belle de toutes, celle de 1796 ne présentant pas autant de difficultés.
Ensuite, les joueurs coalisés, qui ont eu la gentillesse de se prêter aux mémorables déculottées d'Austerlitz, Iéna, Friedland, Wagram, et La Moskowa, où ils n'avaient pas la moindre chance de l'emporter, sont encore en "déficit", malgré leur victoire de Wachau II, ayant aussi perdu là où ils pouvaient gagner, Eylau, Heilsberg, Essling... et sont donc en demande légitime d'une bataille gagnable (d'avance ?) pour eux.
Or les possibles comme Montmirail, Montereau ou Craonne, ne répondent pas bien à ce critère, et La Rothière est disqualifiée car elle s'est livrée sur la neige alors que nos tapis à hexagones sont verts.
Je me suis donc tourné vers "Paris II, le retour", qui se traduit pour les deux camps par un "vaincre ou mourir" du meilleur aloi, mettant en scène Napoléon et son "Armée de Fontainebleau", attaquant à un contre deux c'est-à-dire à égalité** les Coalisés déployés en défense au sud de la capitale de l'Empire.
** Napoléon ayant dit : "cinquante mille hommes et moi cela fait cent mille", et tout le monde à l'époque, Français comme ennemis, était d'accord avec cette héroïque comptabilité impériale.
Il reste que, sauf son respect, le joueur qui endossera le rôle de l'Empereur ne devrait pas pour autant recevoir en partage par ce biais le génie du "Maître des Batailles", et que par suite le nombre réel devrait effectivement s'exprimer en faveur des méchants envahisseurs, contents d' enfin vaincre en rase campagne ces Français exécrés. Ils auront du moins compris à cette occasion qu'il faut encore compter avec l'armée française, fidèle à l'Empereur malgré les Talleyrand, Fouché et autre Marmont, et accepter l'abdication impériale en faveur de son fils, avec entre autres résultats, celui de mettre en fuite le trio de factieux ci-dessus et leurs quelques dizaines de complices dès lors atterrés.
Maintenant qui sait ? Les jeunes conscrits de 1814 étaient enthousiastes, qui hurlaient à pleins poumons "Vive l'Empereur, à Paris, à Paris !" tandis que la mine de leurs maréchaux s'allongeait à cette perspective. Or aujourd'hui, les joueurs "français" qui seront aux commandement desdits jeunes conscrits en veulent autant que leurs troupes et il est certain qu'ils vont marcher sur Paris pour y "vaincre ou mourir".
En face, à deux contre un et en défense, les Coalisés auront le beau rôle (enfin, cela dépend du point de vue) et devraient l'emporter, sauf véritablement à mériter la défaite face à la "furia francese", mais dans tous les cas je pense que l'expérience est intéressante, et l'occurrence des recherches relatives que je mène est absolument enrichissante, puisque personne n'a véritablement exploré ce champ (de bataille) des possibles.
Diégo Mané
Ensuite, les joueurs coalisés, qui ont eu la gentillesse de se prêter aux mémorables déculottées d'Austerlitz, Iéna, Friedland, Wagram, et La Moskowa, où ils n'avaient pas la moindre chance de l'emporter, sont encore en "déficit", malgré leur victoire de Wachau II, ayant aussi perdu là où ils pouvaient gagner, Eylau, Heilsberg, Essling... et sont donc en demande légitime d'une bataille gagnable (d'avance ?) pour eux.
Or les possibles comme Montmirail, Montereau ou Craonne, ne répondent pas bien à ce critère, et La Rothière est disqualifiée car elle s'est livrée sur la neige alors que nos tapis à hexagones sont verts.
Je me suis donc tourné vers "Paris II, le retour", qui se traduit pour les deux camps par un "vaincre ou mourir" du meilleur aloi, mettant en scène Napoléon et son "Armée de Fontainebleau", attaquant à un contre deux c'est-à-dire à égalité** les Coalisés déployés en défense au sud de la capitale de l'Empire.
** Napoléon ayant dit : "cinquante mille hommes et moi cela fait cent mille", et tout le monde à l'époque, Français comme ennemis, était d'accord avec cette héroïque comptabilité impériale.
Il reste que, sauf son respect, le joueur qui endossera le rôle de l'Empereur ne devrait pas pour autant recevoir en partage par ce biais le génie du "Maître des Batailles", et que par suite le nombre réel devrait effectivement s'exprimer en faveur des méchants envahisseurs, contents d' enfin vaincre en rase campagne ces Français exécrés. Ils auront du moins compris à cette occasion qu'il faut encore compter avec l'armée française, fidèle à l'Empereur malgré les Talleyrand, Fouché et autre Marmont, et accepter l'abdication impériale en faveur de son fils, avec entre autres résultats, celui de mettre en fuite le trio de factieux ci-dessus et leurs quelques dizaines de complices dès lors atterrés.
Maintenant qui sait ? Les jeunes conscrits de 1814 étaient enthousiastes, qui hurlaient à pleins poumons "Vive l'Empereur, à Paris, à Paris !" tandis que la mine de leurs maréchaux s'allongeait à cette perspective. Or aujourd'hui, les joueurs "français" qui seront aux commandement desdits jeunes conscrits en veulent autant que leurs troupes et il est certain qu'ils vont marcher sur Paris pour y "vaincre ou mourir".
En face, à deux contre un et en défense, les Coalisés auront le beau rôle (enfin, cela dépend du point de vue) et devraient l'emporter, sauf véritablement à mériter la défaite face à la "furia francese", mais dans tous les cas je pense que l'expérience est intéressante, et l'occurrence des recherches relatives que je mène est absolument enrichissante, puisque personne n'a véritablement exploré ce champ (de bataille) des possibles.
Diégo Mané