"Paris 2014 à Lyon", les 22-23 novembre

Espace dédié à la règle de kriegspiel "Les Trois Couleurs".

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Re: "Paris 2014 à Lyon", les 22-23 novembre

Messagepar MORTIER JeanBaptiste sur 23 Nov 2014, 19:33

Pour ma part le samedi fut bien calme sur la ligne de front contrairement au dimanche qui a vu arriver des Prussiens dans notre flanc.

Merci aux orgas et aux joueurs pour ce week-end.
MORTIER JeanBaptiste
 

Re: "Paris 2014 à Lyon", les 22-23 novembre

Messagepar KERDAL Thierry sur 24 Nov 2014, 07:19

Diego, merci d'avoir organisé ce week-end. Même si tactiquement,ça n'a pas été le pied, je suis content d'avoir fait tomber 4 généraux ennemis (yes !). La prochine fois, j'essaierai de les achever tous, car je n'ai réussi à tuer que Molitor, snif!

Bruno,tu as réussi à me faire caler à midi,félicitations !

Quant' à tous les râleurs (dont moi!), n'oublions pas l'investissement des deux personnes précitées, et bravo à eux.

Beuargh!

VON MUMUTH
KERDAL Thierry
 

Re: "Paris 2014 à Lyon", les 22-23 novembre

Messagepar FONTANEL Patrick sur 24 Nov 2014, 16:32

Félicitations à Diégo et Bruno, ainsi qu'à tous ceux qui ont participé à l'organisation de ce week-end.

Même si certains points peuvent être améliorés (les râleurs déjà cités par Thierry), j'ai trouvé que l'essentiel était en place et je me suis bien amusé tout en passant de bons moments avec les "anciens" comme les les moins anciens.

L'intendance a bien suivi (que de chariots remplis de victuailles !) grâce au commissaire Bruno qui a dû réquisitionner toute la région...

J'ai eu la chance de tomber dans le camp dont l'équipe était la plus motivée, emmenée par le charisme de John qui a su donner et l'impulsion et le tempo qu'il fallait pour contrer nos ennemis sur la table.

Merci aussi à Diégo pour m'avoir placé à la tête de la (vieille) Garde Impériale dont j'ai eu le bonheur d'économiser les régiments (de cavalerie) les plus anciens !

Et comme jouer de l'élite paraît toujours plus facile (de loin), j'ai eu affaire à plus forte partie que prévu ce qui a bien mis du piquant dans le jeu. Heureusement que j'ai pu trouver un défaut à la cuirasse des grenadiers de Georges ce qui permet de crier victoire sinon j'étais bon pour finir sous de nouvelles huées.

Avez-vous remarqué que je lance désormais des raids terroristes avec mes escadrons de cavalerie, comme si une sorte d’extrémisme me poussait à montrer à l'ennemi épouvanté que mes troupes n'ont peur de rien ? Peut-être suis-je en train de virer même si je ne ressens pas encore le besoin d'aller conquérir le Moyen-Orient.

Bref, ce fut un excellent moment, de ceux qui restent gravés indéfiniment en mémoire, car nous sommes si rarement placés dans les conditions de commander à d'aussi vastes corps de troupes dans de si grandes batailles. Et avec d'aussi belles figurines !

Encore merci à vous tous,
Vive "Paris 1814" à Lyon 2014 !

L'année prochaine, on prend Londres !
La force d'une armée, comme la quantité de mouvement en mécanique, s'évalue par la masse multipliée par la vitesse.
[Napoléon Bonaparte]
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Re: "Paris 2014 à Lyon", les 22-23 novembre

Messagepar MANÉ Diégo sur 24 Nov 2014, 19:05

"Vieux et fatigué" (copyright TK) hier au soir je vous ai dit que j'allais ouvrir un post pour les râleurs, mais vu que Thierry s'est déjà exprimé ici je vais en faire l'économie.

Pour l'heure je vous ai "pondu" mon traditionnel "avant la bataille" de "Paris 2014 à Lyon", et c'est ici :

http://www.planete-napoleon.com/docs/Pa ... vant...pdf

Un autre article suivra pour décliner le non moins traditionnel "après la bataille"... et dans l'intervalle rien ne vous empêche de vous exprimer ici, ni surtout de travailler à vos compte-rendus de victoire... dans les deux camps, car bien sûr, comme chez Jacques Martin, tout le monde à gagné !

Diégo Mané
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Re: "Paris 2014 à Lyon", les 22-23 novembre

Messagepar MASSON Denis sur 26 Nov 2014, 20:58

Bonjour à tous,

Comme proposé, je vous fais un retour sur la bataille de ce dimanche.

Tout d'abord, le plus important :
LA JOURNEE S'EST VRAIMENT PASSEE DANS UNE BONNE AMBIANCE ET C'EST SUPER AGREABLE !!!!!!
Et à un détail près l'organisation était impeccable.

MERCI A TOUS POUR CELA.


Sur la Bataille en elle même, le thème choisi était sympa, la table magnifique. Je ne regrette pas. Une réussite.


Par contre, 2 points :

La petite innovation au niveau de l'artillerie,... :shock: :roll: A oublier au plus vite et à ne surtout jamais réutiliser, même en uniformisant les qualités du matériel des 2 côtés. Je développerai le pourquoi si ca vous intéresse, je ne veux pas faire de pavé ici.

Il est vraiment nécessaire d'avoir les carac des troupes que l'on joue, quand les circonstances historiques font qu'elles sont différentes de celles de la règle de base (je parle ici pour les carac des FRA). Personnellement, cela a vraiment gâché mon plaisir, dommage.


Denis.
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Re: "Paris 2014 à Lyon", les 22-23 novembre

Messagepar REMY Nicolas-Denis sur 28 Nov 2014, 10:22

Bonjour,

Outre les remerciements aux deux organisateurs, notamment pour la logistique, qui ont fait un beau travail.
Je ferai les remarques suivantes :

a) des caractéristiques nationales "bizarres" et pas connues des joueurs notamment pour les français ( exemple les cuirassiers français sont passés de E8 à L4 puis à E6), une feuille de CN 1814 aurait été un plus qui aurait évité des moins ( surtout qu'elle existe )

b) le problème des terrains : le ruisseau mettait SAF, puis ne dérangeait que si un attaquant venait géner le passage . Cette information connue aurait changer tout le combat sur la gauche coalisée !

c) un déséquilibre des unités d'artillerie : les russes et prussiens dans leurs corps n'avaient pas de batteries de 12 ce qui aurait permis de contrer plus, surtout pour les prussiens, les canons français

d)les hexagones aident quand ils sont maitrisés, ils gênent surtout pour le terrain quand ils ne le sont pas ! un ruisseau de 200 m réels est plus un fleuve qu'un ruisseau ! Par contre, j'ai noté un bel effort pour les collines !
Image
A plusieurs, le jeu c'est mieux ;)
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Re: "Paris 2014 à Lyon", les 22-23 novembre

Messagepar MARIE Jean-Luc sur 28 Nov 2014, 20:27

Salutations,

Merci pour ce bon moment...

Merci à Diégo et à Bruno pour l'organisation...

Merci à John et à ses boulets qui m'ont bien démonté... (Mais je suis bien content de ma dernière action...)

Même si à certains moments j'ai trouvé que reculer mes troupes n'était pas très passionnant, le fait de pousser de la figurine me satisfait...

Jean-Luc
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Proverbe africain
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Re: "Paris 2014 à Lyon", les 22-23 novembre

Messagepar MANÉ Diégo sur 02 Déc 2014, 00:08

Mon débriefing "Paris 2014 à Lyon, après la bataille" est en ligne, ici :

http://www.planete-napoleon.com/docs/Pa ... _apres.pdf

L'Empereur a trouvé particulièrement appropriée la publication de ce rapport le 2 décembre car la date lui rappelle un très bon souvenir.

Diégo Mané
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Re: "Paris 2014 à Lyon", les 22-23 novembre

Messagepar MASSON Bruno sur 03 Déc 2014, 16:24

comme d'habitude, Diégo, ta conclusion me fait bien rire :mrgreen:

je vais te faire mon rapport de Schwarzenberg aux têtes couronnées de la Coalition, dans avec comme présupposé que Popoléon s'est fait une petite crise de méthode Coué au soir du 8, et donc ne s'est pas replié sur Fontainebleau 8)
MASSON Bruno
 

Re: "Paris 2014 à Lyon", les 22-23 novembre

Messagepar MASSON Bruno sur 03 Déc 2014, 19:04

Juvisy, le 10 Avril 1814 au soir

A sa Majesté Impériale et Royale Franz Ier, Empereur d'Autriche et Roi de Hongrie, sa Majesté Royale Friedrich III, Roi de Prusse, sa Majesté Impériale Alexandre Ier, Tsar de toutes les Russies,

La guerre contre l'Empereur des Français Napoléon Ier est terminée, et l'Armée de Bohème, bien secondée par l'Armée de Silésie a eu l'honneur d'en tirer les derniers coups de canons.


Conformément aux renseignements apportés par nos cosaques depuis une semaine, l'Armée Française, rejointe le 7 par l'ancien corps d'Armée du Maréchal Marmont, a attaqué le 8 Avril au matin, entre les bords de Seine et Chilly, avec le VIe corps sous le général Bertrand en échelon arrière sur sa gauche, les cavaliers du Général Béliard et le corps d'infanterie du général Gérard au centre et la jeune garde sous le Maréchal Mortier le long de la Seine .

De mon côté, ma gauche était assurée par le IVe corps du Feldmarschal Prince de Wurtemberg, avec en première ligne les Wurtembourgeois et en seconde les Grenadiers et les Cuirassiers et en 3e les Bavarois du Ve corps du Feldmarschal von Wrede, au centre le IIIe corps Autrichien du Feldzeugmeister von Giulay soutenu par le corps Autrichien du General der Kavalerie von Frimont, et à droite les Russes du VIe corps du generallieutenant Rayevsky soutenu par les grenadiers Russes du Generallieutenant Lambert.
J'attendais dan la journée l’arrivée de l'Armée de Silésie sur le flanc de l'ennemi, et mon attente ne fut en aucune manière déçue.

L'ennemi marchait contre nous avec une très nombreuse artillerie, dont il fit un usage inconsidéré durant le premier jour de la bataille, ce qui lui fut sans doute fatal pour la décision du second.

Sur la gauche, les Wurtembourgeois se trouvèrent confrontés à plus de 80 bouches à feu (il y avait une batterie à cheval de trop sur la table, en fait!), dont une belle charge de cavalerie ralenti partiellement la mise en œuvre, mais ne put rien enlever. Les batteries wurtembourgeoises, a moins de 1 contre 2, firent pourtant bonne contenance un temps, avant de devoir se replier sous le nombre. L'infanterie et la cavalerie de cette nation, faisant le dos rond sous la mitraille, soutinrent elles aussi le combat durant plusieurs heures, produisant de belles charges et repousant partout l'ennemi, jusqu'à ce que le nombre et les pertes les obligent à se replier, ce qu'ils firent en ordre, sans que l'ennemi n'ose rien tenter pour contrer ce mouvement. Le village de Juvisy où se trouve mon QG ce soir, et le bois attenant, furent tenus par un régiment de légère et un de landwehr pendant 2 heures sous le feu de 40 canons avant de devoir les abandonner sur une charge de l'ensemble du corps de jeune garde du Maréchal Mortier, dont les pointes trop avancées furent repoussées par 2 fois avec pertes par les troupes du général Franquemont. La perte de Juvisy, et celle du hameau de Champagne un peu plus tard sous les coups de boutoir du général Gérard et l'appui là encore de plus de 40 pièces, força donc les Wurtembourgeois à se replier en ordre, et la monte en ligne des troupes du Général Nostitz.

La vue des bonnets à poils et des cuirasses noires sembla alors méduser l'ennemi, qui ne tenta plus rien sur ce front, à part une charge désespérée au soir du 8 qui fut raccompagnée avec pertes par les cuirassiers.
La jeune garde, blottie dans Juvisy et son bois, n'osa plus s'avancer au devant de nos grenadiers malgré une supériorité de 4 contre 1 en infanterie et 3 contre 1 en artillerie, permettant même à un bataillon de venir les insulter impunément en rejetant un régiment de dragons de l'autre côté du ruisseau qui longe le bois, ce à longue portée de fusil des jeunes gardes réfugiés dans le bois. Du côté des Cuirassiers, une parti de l'infanterie de Gérard avança toute la journée en carrés dans la plaine avant que la cavalerie du général St Germain n'ose lancer une faible charge qui n'eut aucun succès. Nos cuirassiers, confrontés pendant une bonne partie de la journée à plus de 60 pièces de canon auxquelles leur propre artillerie avait bien du mal à se mesurer, enregistrèrent des pertes notables sans que cela ne les ébranle en rien.
MASSON Bruno
 

Re: "Paris 2014 à Lyon", les 22-23 novembre

Messagepar MASSON Bruno sur 03 Déc 2014, 19:05

Au entre, le Général von Guilay, puis le général Frimont étaient confrontés à bien plus forte partie, avec la presque intégralité de l'infanterie de Gérard, la totalité de la cavalerie du général Béliard, et vers la fin du 8 la réserve d'artillerie de la Garde Impériale, soit plus de 15 000 sabres et baïonnettes appuyés d'abord par 100 puis 160 canons.
Lors de la première charge de cavalerie, le général Crenneville reçu d'un dragon ennemi un coup de sabre à la tête qui fait désespérer de sa survie, et ses chevau-légers, à un 1 contre 3, plièrent sous le nombre, mais se replièrent le long du bois de Morangis, garni par les grenz de l'avant-garde, que les cavaliers évitaient fort prudemment. La brigade Weiss fut la seconde à souffrir sous le feu de l'artillerie ennemie, mais repoussa néanmoins au moins trois charges avant qu'elle succombe sous le nombre et doive se retirer ; la brigade Fresnel pendant ce temps faisait front sous la mitraille et ne se replia qu'après avoir contre-attaqué l'ennemi qui croyait en avoir bon compte, et laissant sur place l'intégralité de son artillerie démontée par les boulets, passa en réserve, repoussée mais ni ébranlée ni battue.

Je fis alors monter en ligne le général Frimont, gardant le général Wrede en réserve centrale pour un éventuel coup de butoir sur un point faible de la ligne ennemie, et appelant les grenadiers du général Lambert pour tenir le bois de Morangis que les quelques grenz de l'avant-garde ne pouvait disputer à l'ennemi s'il décidait de l'attaquer, ce qui ne pouvait tarder vu la gêne qu'il représentait pour l'ennemi, surtout du fait que la batterie du général Crenneville, disposée d'écharpe derrière la corne du bois, saluait de ses boulets toutes les charges de cavalerie que l'ennemi lançait contre nous.

Je reçu en ce même moment une nouvelle bienvenue de la part du général Lambert, ses cosaques avaient pris contact avec les avant-gardes du corps Prussien du général York, dont l'arrivée sur notre extrême droite ne pouvait tarder, suivit du IIe corps et d’une partie du IIIe corps Prussien. Les 3 corps Russes restant à l'Armée de Silésie, ayant plus de chemin à parcurir, n'était attendus qu'au soir et devait se diriger sur Ballainvillier et Morsan pour tomber sur les arrières de l'ennemi et l’encercler à la nuit.

Les grenadiers russes s'installaient à peine dans le bois, et le général Frimont commençait à peine à ressentir le poids de l'artillerie, quand l'ennemi décida d'engager sa réserve suprême, la vieille garde Française monta en ligne, les chasseurs contre les grenadiers dans le bois, l'artillerie en grande majorité contre Frimont, les grenadiers et la cavalerie faisant le lien avec le corps de Bertrand contre qui les Prussiens s'engageaient.

Le gros Français continuait à presser notre centre, foudroyant nos braves soldats sans réussir à percer, me forçant à engager une brigade des Bavarois entre Contin et Champagne, ne gardant en réserve que la deuxième brigade, sa cavalerie, et l'infanterie Wurtembourgeoise et autrichienne des IIIe et IVe corps ; les braves conscrits Bavarois, imitant leurs aînés Austro-Hongrois un peu auparavant, chargèrent l'ennemi qui croyait déjà avoir gagné et repoussa sa ligne sur plus de 200 mètres, obligeant 40 pièces d'artillerie à fuir pour ne pas être prises. Les pertes néanmoins montaient vite chez le général Frimont, que je galvanisais du mieux que je pouvais, sachant que la décision arriverait de notre droite.

En effet, sur ce point, les Prussiens faisaient peser tout leur poids sur les conscrits de Bertrand, qui commençaient à regretter de ne pas avoir suivi les sages conseils de leurs généraux, et reculaient sous le nombre. Les Prussiens prenaient 3 Postes pendant que les russes du général Lambert prenait St Eloy, chargeant avec succès la tant vantée cavalerie de la garde française e la repoussant partout avec pertes. Dans le bois de Morangis, les grenadiers Russes se faisaient tuer sur place plutôt que de reculer, mais petit à petit les chasseurs de la vieille garde prenaient l'ascendant, semble-t-il pour des raisons de poudres que je n'ai pas saisi.

Les 36 000 hommes manquant à l'Armée de Silésie arrivaient sur ces entrefaites, ainsi que la réserve d'artillerie de mon armée que j'avais fait quérir dès le début des combats, stabilisant temporairement le front au centre jusqu'à la tombée de la nuit.
MASSON Bruno
 

Re: "Paris 2014 à Lyon", les 22-23 novembre

Messagepar MASSON Bruno sur 03 Déc 2014, 19:05

Nous bivouaquions à demi-portée de canon de l'ennemi, avec de postes de garde doublés pour prévenir toute surprise, mais pensant que l'ennemi, n'ayant pas percé au centre et menacé de flanc et de revers par un ennemi frais et pouvant jeter la moitié de son effectif sur ses arrières ne pouvait que décamper pendant la nuit. Toute la nuit des déserteurs se présentèrent à nos postes, surtout en provenance du corps de Bertrand, mais aussi de la Jeune Garde et de Gérard, sans doute plus de 5000, qui ne firent que devancer ce qui attendait leurs camarades le lendemain.

Le matin voyait l'ennemi resté sur ses positions, ayant rapproché Bertrand de son centre pour raccourcir son front.

Ce deuxième jour de combat voyait la Jeune Garde enfin sortir de Juvisy, et l'ennemi tenter un effort suprême au centre et à l’aile droite, qui malmena les troupes de Nostitz et repoussa Frimont et Wrede sans pouvoir les rompre. Mais l'attaque de l'armée de Silésie sur Bertrand irrésistible, malgré la montée en ligne des grenadiers de la garde à pied. Plus de 150 canons les foudroyèrent et ces pauvres conscrits se rendirent en masse dès le premier assaut, laissant les grenadiers seuls et isolés, proie promise aux masses Prusso-Russes qui les entouraient. La cavalerie de l'Armée de Silésie, après avoir massacré la cavalerie de la garde, referma le piège en atteignant la Seine près de Grigny, manquant de peu de capturer l'Empereur des Français qui s'enfuit sur un cheval en abandonnant sa voiture, roue cassée, avec tous ses papiers, que je vous fait envoyer par courrier tout exprès.

Néanmoins, la souricière était fermée, et si un certain nombre d'unité de cavalerie réussirent à forcer le passage vers le Sud, nous avons capturés tout ceux qui n'ont pas préféré mourir les armes à la main ; nous sommes encore en train de compter les prisonniers, mais ils sont au moins 20 000, avec plus de 200 canons et des dizaines de drapeaux, Certains trophées nous ont échappé car les unités ont préféré les jeter à la seine avant de se rendre plutôt que de les donner.

Le résultat de cette bataille est que Napoléon n'a plus d'armée, s'il s'est échappé 10 000 hommes c'est un maximum, et ils sont dispersés pour au moins une semaine Je tiens à signaler à vos Majestés qu'un grand nombre d'officiers supérieurs, surtout dans la Garde, ont préféré se brûler la cervelle plutôt que de se rendre, et le général Gérard,qu'on a pris blessé à la jambe, m'a signalé que l'Empereur des Français avait eu sur lui deux pistolets apprêtés pour l'éventualité où il aurait eu à se rendre.

Je ne saurait exprimer à vos majesté l'admiration que les troupes mises sous mon commandement m'ont suscité lors de ces deux journées décisives, tous depuis le simple soldat ont fait leur devoir et au-delà, dans le but de redonner à l'Europe la paix qu'elle désire depuis si longtemps. Je n'ai pas encore reçu les comptes-rendus des chefs de corps, que je ne manquerai pas de vous faire parvenir aussitôt ; néanmoins l'annonce publique de cette grande victoire ne saurait qu'avoir un excellent effet sur les partisans de l'Ordre à Paris.

Je reste votre très humble et très dévoué serviteur,

Hoplà Yo!

Jean-Patrick Grouchmeuh, Prince de Schwartzenberg et autres lieux recouverts à marée basse.
MASSON Bruno
 

Re: "Paris 2014 à Lyon", les 22-23 novembre

Messagepar MANÉ John-Alexandre sur 05 Déc 2014, 00:23

Chers amis,

Tout d’abord, jouer les grandes batailles sur L3C reste le « must » du jeu avec figurines. J’ai testé bien des règles, aucune n’arrive à la cheville de cette règle qui offre une richesse infinie de jeu, de sensations, de réflexion. Avec de bonnes combinaisons tactiques et stratégiques, rien ne semble impossible et c’est un régal à chaque fois. Le jeu en équipe exacerbe l’impact moral des joueurs et les émotions qui en résultent… J’arrive à sentir les peurs, les tensions, les élans, les espoirs, les frustrations, les joies etc… Autant de couleurs et de nuances richissimes.

Les hexagones, au-delà de l’esthétique réussi des nappes et des décors, m’ont donné grande satisfaction. Bien qu’ayant encore des zones de flou et des détails à trancher, j’ai senti nettement moins de prise aux pinaillages habituels de nos tables. Et cela, ça n’a pas de prix. A suivre !

J’étais venu avec l’enthousiasme de jouer cette bataille « what if » car elle plaçait les joueurs dans un challenge très intéressant. Tout le thème Français avec le retour des troupes trahies par Marmont dans leurs lignes, la possibilité de forcer le destin sur une bataille décisive avec Napoléon en personne : Quel pied !

Merci à mes camarades français de m’avoir écouté et fait confiance. J’ai ressenti la très forte cohésion de notre équipe. J’ai apprécié votre persévérance à la maintenir tout au long de cette bataille et ce, dans le respect strict du plan. Vous avoir vu vous aider les uns les autres fut un plaisir immense. Pas besoin de chercher ailleurs, le secret des victoires est là. Bravo à vous, c’était bon d’être des vôtres.

Content également d’avoir rejoué avec mes partenaires habituels de la grande époque du Krac. Je savais que Cédric allait tenir la gauche. Il est expert dans ce genre de rôles d’aile refusée. Etre accompagné par Salvator et sa réserve de cavalerie, c’est juste le pied absolu quand on joue fantassin ! Le tout en sachant que Patrick, notre méthodique, allait frapper le grand coup avec la Garde Impériale… Le doux parfum des victoires passées m’a accompagné tout au long de ce week end. Avec de tels camarades, rien n’est impossible. Ajoutez Michael sur ma droite avec la Jeune Garde, Thomas que j’ai trouvé très affûté et Jean-Baptiste que j’ai trouvé en progrès… La victoire ne faisait aucun doute pour moi.

Bravo à mes adversaires qui ont tenté quelques coups pour nous déstabiliser. Entre autres, la belle contre attaque de Jean-Luc sur la fin qui m'a obligé a faire fuir une double batterie (comme quoi :roll: ), le placement de la batterie par le travers derrière le bois par Olivier (comme quoi :roll: :roll: ) et les tentatives désespérées de Von Mumuth de s'imposer moralement à moi (comme quoi... heu non là ça n'a pas marché :mrgreen: ), et tous les autres qui ont joué dans le calme et la bonne humeur !

Pour finir, je souligne le travail énorme des fourmis travailleuses nommées Diégo et Bruno, ayant investi des dizaines d’heures de travail pour nous réunir. Certes, il manquait des documents supports ayant occasionné des erreurs de tests (pour les 2 camps) mais pour être passé par là, c’est un boulot d’altruiste et désintéressé dont l’unique récompense est le plaisir des joueurs. Alors grand merci à vous 2 ! Bravo pour la persistance à maintenir (contre vents et marées) cette manifestation qui cette année encore m’a comblé de bonheur !
« Eh bien, je vais vous faire voir qu’avant d’être maréchal, j’étais grenadier et que je le suis encore ! »

Austerlitz 91, Leipzig 92, Friedland 93, Borodino 97, Heilsberg 99, Eylau 01, Dennewitz 04, Iena 06, Friedland 07, Essling 09, wachau 13, Paris 14
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Re: "Paris 2014 à Lyon", les 22-23 novembre

Messagepar MANÉ John-Alexandre sur 05 Déc 2014, 00:24

Maintenant…

Je modifie mon message un poil trop fort en contenu...

Juste pour vous redire merci et que je passe dorénavant côté organisation et arbitrage. J'avais laissé ça de côté depuis Essling 2009, ça fait long ! Je suis content car je pourrais transmettre ce que j'ai reçu. Et comme j'ai beaucoup reçu, j'ai envie de beaucoup donner ;-)

Mais assez parlé de moi ! J'attends encore des messages sur la bataille !

Amitiés !
« Eh bien, je vais vous faire voir qu’avant d’être maréchal, j’étais grenadier et que je le suis encore ! »

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Re: "Paris 2014 à Lyon", les 22-23 novembre

Messagepar BEYER Olivier sur 11 Déc 2014, 15:25

Bonjour à tous,

Un grand merci à Diégo et Bruno pour la belle organisation.

Ludiquement :

Je voulais pas être sous les ordres de Wurtemberg, na ! (Von Wrede).

Cette reconstitution 2014 était aussi un hommage au centenaire de la guerre de 1914 et la guerre de matériel, car les français ont livré une guerre de matériel. Profitant de leur supériorité numérique et qualitative de leur artillerie (ils ont raison d'optimiser à fond d'un avantage dont ils peuvent jouir et ils l'ont très bien fait, bravo à eux), ils ont littéralement "démonté" Giulay et ma cavalerie. Je souligne que mon corps (Wrede) a subi les pires pertes de toute la bataille et particulièrement Fresnel : 1911 autrichiens et 866 bavarois sont tombés. TOUTES les pertes autrichiennes sont dues à l'artillerie ennemies, elle n'a subi aucune perte due à un corps à corps. La seule tentative de charge de la cavalerie de Salvator étant stoppée in extrémis par ma batterie du coin du bois,la prenant en enfilade. Par exemple, le régiment de dragons a eu 7 figurines de pertes sur 12, rien que par l'artillerie ennemie, composées de 2 batterie à cheval de 8 pièces et de 2 batteries de 12 de la Garde de 8 pièces, commandées par Drouot en personne ! Forcément, même à portée longue, ça pique !
En tous les cas, l'objectif est rempli, les français n'ont récupéré ni la Tour Eiffel et n'ont pas eu la choppe sacrée de la Bavière dans laquelle la bière coulera à flot ce soir ! :wink:

Vive le Roi de Bavière

Graf Von Wrede
BEYER Olivier
 

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