Fuentes 2011 à Mourmelon, les rapports

Modérateurs: MASSON Bruno, FONTANEL Patrick, MANÉ John-Alexandre

Fuentes 2011 à Mourmelon, les rapports

Messagepar HYVRON Jean-Pierre sur 14 Nov 2011, 16:46

Rapport du Général Cotton (Jean-Pierre Hyvron)

Monsieur le vicomte de Wellington et de Talavera, j'ai l'honneur de vous rendre compte des événements suivants en ce jour du 5 mai 1811.
Mes flanc-gardes viennent de me signaler que les combats de Freineda ont pris fin: Sanchez a sacrifié son infanterie, et dans sa rage de croquer du Français est venu soutenir Houston avec sa cavalerie. Il semblerait que la Garde a subi de lourde perte et que Bessières soit tombé !
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Quant' au champ de bataille principal, je pris donc position, conformément à vos ordres pour soutenir Spencer qui faisait face aux forces de Montbrun et Junot. Je me rappelle vos ordres éminemment précis et concis: "faut tout pousser". La pression étant si forte que Spencer et moi décidâmes de monter conjointement une contre-attaque sur le flanc droit et le ravin.
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C'est à ce moment que les clameurs des Rifles accompagnèrent la chute de Montbrun, blessé au bas-ventre (ou à la cuisse), bref indisponible pour le reste de la bataille. Le sinistrement célèbre Fournier le remplaça. J'envoyais donc les King's et les Heavy Dragoons sur le flanc et Spencer les Guards dans le ravin. Un escadron de chasseurs imprudemment avancé fut vite renvoyé dans ses lignes, et nous pûmes nous rendre compte de mouvements de cavalerie ennemie importants: un corps complet semble-t'il. Une grande menace sur Spencer fut ainsi détournée par ma marche audacieuse ( :mrgreen: ). L'ennemi essaya le tout pour le tout, lançant une attaque sur la gauche de Spencer, un bataillon culbutant le 50e Foot. Arentschild laissé en couverture lança un escadron du 14th Light Dragoons; il repoussa le bataillon et sur sa lancée en culbuta un autre, la menace était contrée, je pus sentir un flottement dans les lignes ennemies grâce à mes manoeuvres ( 8) )
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Demandant de nouveaux ordres à Votre Grâce afin d'exploiter ce succès, vous me répondîtes dans votre style inimitable "faut tout péter".
Relayant vos ordres auprès de l'inénarrable et formidable Spencer (il me répondit dans un style tout personnel: Beuarghhh), nous montâmes donc à la jonction du ravin une attaque qui repoussa les forces françaises. L'ennemi dès lors nous bombarda de rage, montrant ainsi son impuissance. Le 14th Light-Dragoons dut se replier mais j'avais amené les Heavies pour contrer d'éventuelles attaques.
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La nuit tombant amena la fin des combats, et nous pûmes constater que l'ennemi nous avait de guerre lasse abandonné le terrain.

Votre affectionné, fidèle, amical, cordial, attentif, admiratif, définitivement acquis, soumis, obéissant, humble Stappleton Cotton
HYVRON Jean-Pierre
 

Re: Fuentes 2011 à Mourmelon, les rapports

Messagepar THOMAS Didier sur 14 Nov 2011, 18:35

Rapport du Général Dorsenne

à Monsieur le Prince d’Essling, Duc de Rivoli, Maréchal d’Empire

Je vous informe des combats ayant eu lieu ce jour à FREINEDA, Monsieur le Maréchal Bessières, Duc d’Istrie, blessé, devant être je pense encore dans l’incapacité de le faire lui- même.

Vers 12h00
Ayant effectué une reconnaissance vers FREINEDA, j’ai constate que ce village étais occupé par une division espagnole soutenue par de nombreux escadrons de lanciers.
En ayant informé Monsieur le Maréchal Bessières, je décidai de lancer le régiment de la Garde Nationale soutenu par un escadron de Lanciers de Berg tout en envoyant le régiment de Voltigeurs contourner la position par le flanc droit.

Le combat débuta vers 13h00
Après une lutte acharnée contre les très nombreuses troupes du général Sanchez, les deux bataillons de la Garde Nationale, qui dans cette affaire on fait preuve d’un courage et d’un allant qui mérite tous les éloges, emportèrent cette position très fortement défendue en mettant en déroute tous les défenseurs et les poursuivant avec un en train qui force l'admiration.

Pendant ce temps, l’escadron de Lanciers de Berg mis à ma disposition mettait en déroute tous les escadrons de lanciers de l’armée espagnole et les poursuivait la lance dans les reins tout en étant soutenu par le régiment de Voltigeurs qui protégeait par la même occasion mon flanc droit.

Durant ces opérations, ma batterie d’artillerie ne put me soutenir car Monsieur le Maréchal Bessières l'employa ailleurs dès le début de l’affaire.

Ce n’est que vers 16h00 que j’appris la blessure du maréchal et que je dus le remplacer incontinent a la tête de ses troupes, alors en difficulté malgré leur supériorité numérique et leur vaillance.

Mais comme j’étais personnellement engagé dans la poursuite et la destruction de toute l’armée espagnole présente, je pris le parti d’achever sa destruction pour éviter tout retour dans mon flanc gauche avant de retourner mon dispositif par la droite afin d’attaquer directement le plateau par le bord ouest.

Le temps de réapprovisionner les troupes, de faire une reconnaissance de la position ennemie, et de mettre en place une nouvelle attaque, je ne pus la lancer que vers 18h00. Pendant ce temps les troupes qu'avait menées le maréchal n’avaient toujours pas progressé.

Malgré les combats soutenus livrés durant plus de 4h00 par mes troupes, et la distance parcourue, le déploiement de mes deux régiments comme à la parade sous le feu de toute l’infanterie ennemie sembla fort l'impressionner.

Mes troupes montrèrent encore un allant tel que la première partie du plateau fut emportée en une seule charge, mettant en déroute la division portugaise qui était pourtant dans une très bonne position défensive.

Cela permit aux 2 bataillons de fusiliers, aux 3 de tirailleurs et aux batteries de Monsieur le Maréchal Bessières de se mettre en position sur le plateau afin d’achever la défaite des ennemis restants sur celui-ci. Lors de cette dernier charge, le premier bataillon de la Garde Nationale eut a souffrir de fortes pertes.

Je décidais alors vers 19h00 de laisser le régiment de Voltigeur et celui de la Garde Nationale se reformer et prendre un peu de repos, ceux-ci n’ayant pas cessé de combattre depuis 14h00 en ayant vaincu au moins une division espagnole ainsi qu’une division portugaise fortement retranchées et les attendant de pied ferme.

Je laissais le soin aux Régiments de Fusiliers et de Tirailleurs, appuyés par les 2 batteries qui n’avaient pas encore donné et par les escadrons de Lanciers de Berg et l’escadron de Dragons achever la déroute anglaise.

La nuit vint hélas mettre fin aux combats sur cette victoire, et je me suis trouvé ainsi dans l’impossibilité de vous apporter tout mon soutien.

PS : je tiens tout particulièrement à signaler à Votre Excellence le comportement exemplaire du régiment de la Garde Nationale et de celui de Voltigeurs, qui surent faire preuve dans cette affaire d’un enthousiasme et d’un courage face a l’ennemi qui force le respect et mérite d’être cité en exemple a l’armée.

Sinon, ce n’est que vers 22h00 que l’on me conta ce qui était semble t-il arrivé à Monsieur le Maréchal Bessières et que je retranscris tel qu’il m’a été rapporté.

En essayant de savoir ou se trouvaient ses troupes, le maréchal s’égara sur un petit chemin et donna droit dans les ligne ennemies qui l’accueillirent par une décharge de mousqueterie fort mal ajustée par ailleurs. De surprise son cheval se cabra et le maréchal chut lourdement au sol, le commotionnant fort légèrement d’ailleurs, ce qui le rendit indisponible pour la fin des combats.

Votre dévoué,

Le Général de Division Dorsenne
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Re: Fuentes 2011 à Mourmelon, les rapports

Messagepar MANÉ Diégo sur 15 Nov 2011, 16:36

Rapport du général Montbrun (Salvator Scotto)


Le Général de Division Montbrun
Commandant la Réserve de Cavalerie
Secteur Cruz da Raïa (à l'Ouest de Fuentes de Oñoro)
Le 5 Mai 1811 à 08h00 de relevée



à Monsieur le Maréchal Prince d’Essling, Duc de Rivoli


Positionné à l’extrême gauche de notre armée, sur un terrain interdisant toute manœuvre de cavalerie et face à une division d’élite anglaise commandée par le général Spencer, je me suis employé, pendant la deuxième partie de la journée, à mener une série d’actions cohérentes avec le plan d’attaque général. Ce plan consistait d’abord à s’emparer de la position charnière du dispositif défensif anglais sur le secteur de Fuentes de Oñoro puis d’attaquer le point faible du centre ennemi matérialisé par une division d’infanterie portugaise.

En coordination avec la division du Duc d’Abrantès et afin d’apporter assurance et efficacité à notre centre lors de sa future attaque, nous avons décidé de prendre la ligne de crête tenue solidement par l’aile droite anglaise. Pour atteindre cet objectif, j’ai immédiatement récupéré les 4 pièces à cheval de la Garde, promises la veille par le duc d’Istrie. Ce renfort de qualité porta le nombre total de canons de ma division à 8 pièces.

Armé de patience, je me suis d’abord concentré à rassembler cette artillerie face à celle de notre ennemi, puis, avec minutie toujours, à le chasser de sa position très avantageuse. J’ai continué méthodiquement de faire progresser à la bricole nos canons victorieux jusque sur la ligne de crête, faisant reculer logiquement la ligne de bataille ennemie. Une fois sur la position dominante, nous avons découvert, sans surprise, l’ensemble du dispositif solidement ancré de la défense anglaise. Ce constat nous réconfortant sur la manière adoptée jusque là pour progresser avec efficacité.

Parallèlement à ces événements, j’ai envoyé la brigade du général Fournier prendre position en avant du premier ravin que devaient prochainement franchir les troupes du 6ème corps. Ceci afin de sécuriser le flanc de notre infanterie désignée pour l’attaque sur le centre ennemi. Ce déplacement de cavalerie, ou la réputation de cette dernière, ou encore de son seul général, a dû fortement inquiéter notre adversaire puisqu’il n’hésita pas à quitter sa hauteur pour tenter de l'empêcher.

C’est pendant ces rapides mouvements que je fus blessé à la cuisse, rien de grave je vous rassure. Cette avance intempestive de l’infanterie adverse créa des écarts entre ses unités, nous donnant plus tôt que prévu la possibilité de passer à l’attaque. En effet, les troupes du général Mermet passèrent le ravin et avec le soutien de ma cavalerie, portèrent immédiatement l’estocade. Peu de temps après, la division portugaise en déroute courait traverser le deuxième obstacle naturel : un autre ravin. Une division anglaise, jusque là en réserve, se déplaça promptement pour combler le vide laissé par les fuyards. Quelques instants après, le verrou de Fuentes de Oñoro sauta à son tour, fragilisant davantage la dernière division anglaise présente sur la hauteur. Sans flanc droit et attaquée de face par le général Loison, elle partit à son tour, à grandes enjambées, rejoindre ses alliés les Portugais.

A cet instant de la bataille nous étions en avance sur le plan prévu initialement. J’ai constaté alors une accalmie sur le front attaqué, permettant à la défense anglaise de se repositionner confortablement et en force derrière le deuxième ravin. Il était clair qu’une nouvelle bataille allait commencer.

A gauche, l’ennemi malgré la présence de troupes prestigieuses continuait de reculer devant l’avance de nos canons. Devant le nouveau dispositif et avec votre accord, il fût décidé d’attaquer le « relatif » point faible ennemi, c’est-à-dire, la zone servant d’interface entre les divisions Spencer et Craufurd. A cet endroit, en effet, le ravin prenait fin et l’infanterie présente, fixée par la cavalerie du général Fournier souffrait terriblement du feu de mes canons.

L’Anglais, sous pression et craignant pour son sort, se décida alors à envoyer sur notre flanc gauche deux régiments de la King's German Legion et deux régiments de dragons lourds. L’ensemble étant soutenu par une batterie à cheval. La garde anglaise, qui était restée cachée derrière un ravin avança à son tour. En face de cette manœuvre se trouvait la seule brigade légère du général Watier.

Chargé, ce général esquiva sagement le choc qui lui aurait été fatal pour se positionner, un peu plus loin, sur un espace mieux adapté pour exploiter les faiblesses de la cavalerie anglaise. L’information arrivée, j’envoyais rapidement sur les lieux mes dragons restés jusque-là en deuxième ligne. Le secteur solidement et rapidement verrouillé, obligea l’Anglais à stopper immédiatement son avance.

Dans cet intervalle, le général Mermet lança son attaque sur les carrés écossais que le général Fournier fixait toujours et dont mes batteries prenaient plaisir à réduire les rangs. Le choc fit partir en déroute un carré mais le dispositif défensif anglais, la puissance de feu de son infanterie et la présence d’une brigade de dragons légers ramena, sans surprise, notre infanterie à son point de départ.

La fin de journée approchant, nous n’avions plus le temps de préparer efficacement une nouvelle attaque contre ce genre d’adversaire. J’ai donc, de mon côté, continué d’appliquer la tactique la plus rentable contre l’Anglais, à savoir, le bombarder à portée courte. J’ai alors demandé personnellement à mes artilleurs de s’occuper d’abord du dragon léger qui avait chargé notre infanterie un peu plus tôt puis du carré qui avait osé faire feu sur un régiment du général Fournier.

Ces deux unités virent alors leurs effectifs fondre comme neige au soleil et quitter rapidement le champ de bataille. Les dragons lourds Anglais accourus de la droite allaient devenir naturellement une cible de choix pour nos canons. Heureusement pour eux, la nuit leur épargna cette mésaventure. Finalement, le peu de canons disponibles pour la bataille nous a privés d’une victoire certaine sur ce secteur.

Je terminai la journée au-delà de la ligne de crête et face à une ligne de défense anglaise dessinant un arc de cercle devant moi. Je note que la réserve de cavalerie a peu souffert (400 h environ). Je vais maintenant passer quelques temps au repos pour soigner ma blessure. Une dernière chose, j’ai appris de source sûre que plus de 20% des pertes que l’armée anglaise à subies pendant la journée provenaient des division Spencer et Cotton.

Le Général de Division Montbrun
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Re: Fuentes 2011 à Mourmelon, les rapports

Messagepar AUGER Vincent sur 17 Nov 2011, 12:11

THOMAS Didier a écrit:Rapport du Général Dorsenne

à Monsieur le Prince d’Essling, Duc de Rivoli, Maréchal d’Empire

Je vous informe des combats ayant eu lieu ce jour à FREINEDA, Monsieur le Maréchal Bessières, Duc d’Istrie, blessé, devant être je pense encore dans l’incapacité de le faire lui- même.

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Sinon, ce n’est que vers 22h00 que l’on me conta ce qui était semble t-il arrivé à Monsieur le Maréchal Bessières et que je retranscris tel qu’il m’a été rapporté.

En essayant de savoir ou se trouvaient ses troupes, le maréchal s’égara sur un petit chemin et donna droit dans les ligne ennemies qui l’accueillirent par une décharge de mousqueterie fort mal ajustée par ailleurs. De surprise son cheval se cabra et le maréchal chut lourdement au sol, le commotionnant fort légèrement d’ailleurs, ce qui le rendit indisponible pour la fin des combats.

Votre dévoué,

Le Général de Division Dorsenne
Que dire de plus ? La désinformation et la perfidie à ce niveau, ce n'est plus du travail d'officier, c'est de l'art !! Chapeau bas monsieur Dorsenne, vous irez loin.

Je retourne à Paris m'expliquer avec l'Empereur, il va y avoir du travail...

Signé : Bessières
Ludiquement votre




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Re: Fuentes 2011 à Mourmelon, les rapports

Messagepar MANÉ Diégo sur 17 Nov 2011, 14:22

Alors, s'il y a de l'imprudence de la part d'un Général de Division de la Garde à calomnier son chef et bienfaiteur, accessoirement Maréchal et Duc d'Empire, Colonel-Général de la Cavalerie de la Garde, etc... alors qu'il n'est pas encore mort et qu'il fut blessé en faisant son devoir (ludique il est vrai), l'esprit demeure car c'est en effet Dorsenne qui hérita du commandement de l'Armée du Nord après le départ de Bessières rappelé à Paris par un Napoléon mécontent du peu de soutien (historique celui-là) apporté à Masséna.

Quelques mois plus tard Dorsenne, mauvais général d'armée mais bon camarade, amena au soutien de l'Armée de Portugal près de 30.000 hommes de son Armée du Nord. Malheureusement pour les Français ce n'était plus l'audacieux Masséna qui commandait, mais Marmont qui, tergiversant tant et plus, permit à Wellington pourtant en difficulté, de s'en tirer sans dommage !

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Re: Fuentes 2011 à Mourmelon, les rapports

Messagepar MASSON Bruno sur 17 Nov 2011, 15:48

(si j'ai le temps, je vous ferais un Digest traduit de la Dispatche historique de Vilainton après la bataille, avec extrapolation sur l'après-midi du 5)
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Re: Fuentes 2011 à Mourmelon, les rapports

Messagepar KERDAL Thierry sur 21 Nov 2011, 06:51

Rapport du Général de division SPENCER

Votre Grâce ,

le général COTTON vous a déjà fait son rapport .
Vous savez donc que l'armée française,dans notre secteur,n'a rien fait d'autre qu'avancer peureusement derrière sa nombreuse artillerie qui seule nous a occasionné des pertes dont je vous enverrai le détail dans mon compte-rendu journalier. Leur hantise d'être tourné leur a d'ailleurs fait déployer un corps complet de cavalerie et une division d'infanterie face à l'avancée du 1er Hussards KGL et de 2 bataillons de Guards.
J'ai versé une somme de 10 livres au Rifle qui a réussi à blesser un général de cavalerie ennemi(il semble que ce soit le général Montbrun,j'aurais préféré que ce soit ce butor de Fournier,mais on ne peut pas tout avoir!).
En tout cas,la journée n'a vu que 2 attaques d'infanterie française. La première contre les KGL qui l'ont repoussée par leur feu, et la seconde contre le 50th line qui a vu l'intervention magnifique du 14th Light Dragoons mettant 2 bataillons français en déroute pendant que le 92nd Highlanders fusillait un régiment de hussards d'élite.
Je tiens à souligner le magnifique esprit de camaraderie du Général Cotton.
Respectueusement.
KERDAL Thierry
 

Re: Fuentes 2011 à Mourmelon, les rapports

Messagepar BEYER Olivier sur 27 Nov 2011, 16:15

Rapport du GM Thomas Picton, commandant la 3ème division d'infanterie

Dear sir,

aujourd'hui, tout le monde sans exception a fait son devoir dans la 3ème division. Après cette bataille mémorable, son nom de combattante sera éternellement reconnue. Officiers, sous-officiers et soldats, britanniques ou portugais, tous ont résisté à des furieux assauts d'un ennemi trois fois supérieur en nombre. Cet ennemi tant craint par l'Europe entière, n'a pu faire reculer ce mur d'airain. Je tiens à nommer particulièrement le général Mackinnon qui a tenu avec sa seule brigade un corps d'armée entier composé de vétérans de toutes les guerres (certains prisonniers ont même affirmé qu'il ont fait la guerre contre nous dans les colonies américaines et aidés les insurgés américains) en échec ainsi qu'une partie de la garde impériale de l'ogre corse. Grâce à sa fermeté, le verrou de notre position est resté fermé à l'ennemi et a du se retirer.
Dieu sauve le roi !

GM Thomas Picton
BEYER Olivier
 


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