25 juin 2016: Krasnoie à Lyon

Je propose ici, d'une part un espace type "petites annonces" destiné à tous les inscrits qui ont à vendre ou cherchent à acquérir quelque chose ayant un rapport avec l'objet du site, et d'autre part la possibilité d'annoncer divers événements où d'informer au sens large de tout le relatif à l'activité ludique nous concernant. J'y ajoute l'information périodique des mises à jour du site.

Modérateurs: MASSON Bruno, FONTANEL Patrick, MANÉ John-Alexandre

Re: 25 juin 2016: Krasnoie à Lyon

Messagepar MORTIER JeanBaptiste sur 01 Juil 2016, 14:19

Krasnoie L’occasion manquée

D’abord je tiens à remercier tous les joueurs ayant permis la réalisation de cette simulation y compris Vincent Auget qui malgré les impondérables du transport à réussit à venir et est resté sur le pas de la porte fermé à clef. Vincent tu as toutes mes excuses.
Plus précisément merci à Diego Mané et Bruno Masson pour leurs aides et leurs conseils. Diego m’as fait beaucoup de reproche sur ma 1iere organisation (justifié vu le chaos) mais je sais qu’il a pris beaucoup de plaisir à jouer (malgré ses râlements ) et rien que cela ça vaut tous l’or du monde.

Avant la Bataille :

En septembre 1812, Napoléon affronte l’armée russe à la Moskova. Cette sanglante victoire ouvre les portes de Moscou aux français et disperse l’armée russe. Mais déjà les 2/3 de l’armée française est morte et la nourriture commencent à manquer sérieusement.
Napoléon attends la reddition russe, mais celle-ci ne vient pas. Pire, des commandos russes allument des feux à Moscou provoquant des incendies ravageurs. C’est donc dans ce contexte que Napoléon ordonne la retraite vers l’empire français un mois et demi plus tard. Ici commence l’une des périodes les plus dramatiques pour la France.

C’est plus une cohue générale qu’une armée, qui marche sous la pluie gelée sur les routes boueuses. L’armée russe, elle a reconstituée ses troupes grâce à son immense réservoir d’homme.
C’est ainsi qu’une armée bien plus importante et complète qui se met en chasse de ces « cochons » de français. Mais une armée si puissante qu’elle soit est mal commandée ne donne aucun résultat et c’est ce qui se passera à Viazma….

En effet, 1iere étape sur la route du retour, se dresse Viazma. Les spectres français en guenille pillent plus au’il ne se batte en ordre car il n’y a plus à manger. La garde a du mal à faire la police et la ville ne peut pas accueillir les français. C’est dans ce contexte que Miloradovitch tente d’envelopper l’armée française. Mais celle-ci s’échappe grâce à l’inaction de Koutouzov.

Début Novembre, il commence à geler et neiger. La température passe en dessous de 0 et le froid tue les hommes affaiblis par la faim, mais enfin Smolensk en vue. La ville n’as plus de ressource, prisent par les français à l’allée. Le pillage redouble d’intensité, même la garde y participera.
Davout, connu par sa proscription des pillages, ne pris aucune mesure. Les habitants, excédés par les pillards, chassèrent finalement ceux qui trainaient à l’aide des 1iere troupes russe qui arrivaient. Il faut noter que cela s’est déroulé sur l’arrière garde de Ney.
Napoléon se remet donc rapidement en route, garde en tête, vers Krasnoie. Krasnoie, village où devait se rejouer Viazma, Koutouzov apprendrait-il de ses erreurs ?


La Bataille version 3 couleurs :


Vous l’aurez compris les français sont dans des conditions difficiles mais impossible n’est pas français. La remake de la bataille s’annonçait donc une mission impossible pour les français.

Historiquement, la bataille s’est déroulée sur 4 jours en comptant les combats de la garde en avant et ceux du 3ieme corps en arrière. Contre un détachement 2 voire 3 fois supérieurs en nombre.
Donc par un souci de simplicité je faisais jouer que la journée du 17 novembre mais avec quelques modifications.

Aussi je décidais de découper la carte en 3 zones. Si la garde se trouvait dans la zone dite neutre de Krasnoie, au nord-est du village les restes de 3 corps français débouchaient de Smolensk pour aller à Orcha en passant par la fameuse Krasnoie. Aux commandes se trouvaient Eugene, Davout et Ney. Devant eux l’avant-garde de Miloradovitch leurs Bloque la route, appuyé par la brigade lourde de la cavalerie du Baron Koff.

Au sud-est, l’impétueuse attaque nocturne de Roguet avec toute la jeune garde sur le secteur d’Ourarovo a réussie à établir une zone tampon et difficile à prendre. Mais devant lui le corps du Prince Eugene de Wurtemberg se déploie en vu de la reprendre.

Enfin à l’ouest le petit village de Dobrioe faisait office de verrou pour la retraite des français. Mais alors que les combats se déroulaient à l’est, la cavalerie légère du Baron Koff vint barrer la retraite des français. Napoléon furieux devra se battre sur deux fronts.

Derrière Koutousov suivait lentement avec la garde.

Pour pimenter un peu le tous, les français avaient 0 d’effectifs car ils subissaient l’attrition et aussi un moins 1 dut à la retraite sur sol russe. Les russes eut avaient un +1 au moral parcequ’ils poursuivent l’armée française. Vous l’aurez compris les français sont en mauvaise posture mais ils ont la garde, garde qui n’as jamais été vaincu jusqu’à présent.
La neige ralentissait les mouvements des troupes d’une UD pour l’infanterie (doublé pour la cavalerie). Les cavaliers français risquaient eux de perdre leurs formations lors d’une charge à cause leurs mauvais ferrages. Enfin la route de la retraite était jalonné de blessé causant des perte de formation


Les forces en présences


Ordre de bataille de l’armée impériale française en novembre 1812

Napoléon 1ier empereur des français, commandant en chef :

Garde impériale :
Infanterie
Vielle garde :Maréchal Lefebvre
1ier et 2ieme grenadiers de la garde (4 bataillons)
1ier et 2ieme chasseurs à pied de la garde (4 bataillons)

Jeune Garde : Maréchal Mortier

1ier et 2ieme fusiliers grenadier (4 bataillons)
1ier et 2ieme fusiliers chasseur (4 bataillons)
Général Roguet :
1ier et 2ieme tirailleurs ( 4 bataillons)
1ier et 2ieme voltigeurs ( 4 bataillons)

Cavalerie : Maréchal Béssières
Brigade de Cavalerie Lourde :
Grenadier de la garde à cheval (3 escadrons)
Dragon de l’impératrice (3 escadrons)
1ier carabinier (rattaché à la garde) (3 escadrons)

Brigade de Cavalerie légère : Maréchal Murat
Chasseurs à cheval de la garde ( 3 escadrons)
Lanciers polonais (3 escadrons)
Lanciers rouges (3 escadrons)

Artillerie de la garde : colonel comte Drouot (sorbier étant absent)
2 batteries à pieds dont une de 12£ (16 piéces)
2 batteries à cheval de 6 £(12 piéces)

Troupe de ligne :
Débris des corps I, III, IV, VIII : Maréchal Davout, Ney, Eugene (Prince)
12 bataillons d’infanterie, 3 escadrons de chasseur à cheval, 3 batteries d’artillerie à pieds de 6£ (24 pieces)


Ordre de Bataille de l’armée impériale russe à Krasnoie en Novembre 1812


Avant-Garde : Général Miloradovitch

IV corps : lieutenant général comte Ostermann-Tolstoy
XI division :
Mousquetaire de Polosk (1 bataillon)
Mousquetaire de Jeletz (1 bataillon)
Mousquetaire de Kexholm (1 bataillon)
Mousquetaire de Fernov (1 bataillon)
1ier régiment de Jager (2 bataillons)

XXIIIeme division :
Mousquetaire de Rilsk (1 bataillon)
Mousquetaire de Ekaterinburg (1 bataillon)
Mousquetaire de Kaporsk (1 bataillon)

Artillerie rattachées au corps :
5 LAP de 6£ (40 pièces) (8pcs/batterie)



IIieme corps : Général Prince Eugéne de Wurtemberg

IVieme Division :
Mousquetaire de Krementchug (1 bataillon)
Mousquetaire de Minsk (1 bataillon)
Mousquetaire de Tobolsk (1 bataillon)
Mousquetaire de Volhynie (1 bataillon)
4ieme régiment de Jager (1 bataillon)
34ieme régiment de Jager (1 bataillon)
III division
Mousquetaire de Mourmonsk (1 bataillon)
Mousquetaire de Revel (1 bataillon)
Mousquetaire de Tchernigov (1 bataillon)
Mousquetaire de Korporsk (1 bataillon)
Artillerie rattachées au corps :
4 LAP de 6£ (32 piéces)(8pcs/batterie)






IIiéme division de cavalerie (rattachée à l’avant-garde) : Major Général Baron Korff

Régiments de dragon de Moscou, sibérie et Kourland (9 escadrons/36figs)
Régiment de cavalerie légère de soum (hussard lancier), ulhan polonais et Marioupol (Marioupol)(9 escadrons/36 figs)
Cosaque de Danilov, Popov et Koshkin (cosaque du don, irrégulier) (6 escadrons/12 figs)
Artillerie rattachée au corps :
3 batteries à cheval de 6 £ (24 pièces)

Corps de réserve (avec Koutouzov) : Général Grand-Duc Constantin :
Viéme corps : Lieutenant général Lavrov
Grenadier garde d’Ismailov (1 bataillon)
Grenadier garde de Lituanie (1 bataillions)
Jager garde (1 bataillon)
Régiment de chevalier garde (3 escadrons/15 figs)
Régiments de cosaque garde (6 escadrons/18 figs)
I division de grenadier
Régiment de grenadier de Pavlov (1 bataillon)
Régiment de Leib-grenadier ( Jager grenadier) ( 1 bataillon)

Artillerie rattachées au corps :
3 batteries de 12 £ de la garde (24 pièces)


La bataille en ludiques :

Français :

Général Prince Eugene de Beauharnais : Patrick Fontanel
Maréchal Michel Ney : Basile Marti
Napoléon empereur des français (malade): Vincent Auger (Absent)
Maréchal Joaquim Murat (GEC)/ Général Roguet : Diego Mané
Maréchal Edouard Mortier : Michael-William Mané

Russe:

Général Milorodavitch: Jean-Baptiste dit Mortier (orga)
Général Ostermann- Tolstoy : Nicolas-Deny Remy
Général Prince Eugene de Wurtemberg: George Mourgue
Field Maréchal Koutouzov/ général Lavrov : Bruno Masson
Field Maréchal Koutouzov : Jean-Baptiste dit Mortier (orga)



Alors bon chers lecteurs vous me demanderez comment s’est déroulé la bataille. Voici un résumé combiné de diffèrent membre d’états-majors en présence.

Durant la nuit Napoléon ordonne à Mortier de reprendre la zone tampon d’Ourarovo. Celui-ci charge Roguet de le faire avec toute la jeune garde. Celui-ci s’exécute brillamment et ceux dans au moins 50 centimètres de neige et lorsque le messager vient annoncer la nouvelle Napoléon déguste un verre de Vodka avec Sorbier, que celui-ci a trouvé dans le village. En même temps Napoléon règle les derniers détails pour demain.

Au Nord-est, il compte envoyer les tirailleurs de jeune garde et les grenadiers de la vielle garde avec la cavalerie lourde de la garde et une batterie à pieds de la vielle garde de 6. Ces forces devaient établir un glacis pour permettre à la ligne de s’enfuir par le nord. Napoléon lui-même épaulé de Murat devraient se chargé de cette besogne.

Au sud-est les fusiliers grenadier et chasseurs appuyés par les chasseur à cheval de la garde et une batteries de 12 de la garde devaient garder la zone tampon d’Ourarovo. Toute cette zone serait sous les ordres de Roguet

A L’ouest les voltigeurs de jeunes gardes avec les chasseurs à pieds de la garde appuyés par deux batteries de la garde à cheval et les lanciers de la garde devaient récupérer Dobroie pour permettre l’évacuation des troupes françaises. Mortier devrait mener l’offensive.

Chez les russes, Koutouzov arriva en fin d’après midi à Kouznoie, un petit village au sud de Krasnoie. Lessivé, le vieux maréchal pris son temps pour se reposer et lire les rapports de ses avants gardes. La encore le vieux maréchal tergiversa. Si bien que le temps lui fit défauts. Et là où il devait écraser les français sous le nombre, il hésita, laissant une partie de l’armée derrière et un corps de réserve qui aurait pu être sur le champ de bataille bien plus tôt. Il transmit ses ordres à Miloradovitch tard dans la nuit si bien que celui-ci dut prendre des décisions rapide pas forcément les bonnes.

Vers 8h du matin le soleil se leva mais un brouillard épais s’était formé pendant la nuit et on n’y voyait pas à deux mètres. Napoléon demanda alors que tous se place le plus rapidement possible pour profiter de la surprise. Côté russe, heureusement que les généraux connaissaient le terrain car ils purent guider leurs troupes relativement correctement.
Cependant le masque tomba rapidement vers 9h laissant un ciel gris et froid. En voyant les troupes ennemis Napoléon pris mal au ventre. Larey, son chirurgien l’emmena dans son QG pour l’examiner. Il y retrouva Sorbier lui aussi en proie au mal de ventre. Décidément la vodka russe ne passait pas.

Devant ces faits Murat pris le commandement alors qu’Eugene se trouvait loin. Il décida d’appliquer le plan initial sauf qu’au nord-est il n’envoya pas les grenadiers gardes ainsi que la brigade lourde. Pour une fois ce fut un Murat plein de sagesse et cela lui donna raison. Les russes ne connaissant pas ces faits nouveaux continuèrent dans leurs logiques.

Le nord-est fut le théâtre de combat sanglant. Les 3 corps d’armées débouchèrent devant un entonnoir de canon et de cavalerie. Les bataillons restant avancèrent difficilement dans la masse de trainards sur la route, rendant la cohésion difficile. Ney fit mettre ses cannons restant en batterie et lança une charge de cavalerie à la Ney. Cette attaque fut couteuse pour les russes mais le peu de cavalerie restant fut pratiquement décimé en tant qu’unité. Ney lui-même reçu une énième blessure et fut un temps indisponible.

Plus loin sur le champ de bataille les dragons de Moscou chargèrent la tête de la colonne française, emportant tous sur son passage. Davout tenta lui-même de contrer cette offensive mais fut emporter dans la déroute et faillit mourir, il fallut le sacrifice de grenadier français pour réussir à s’en sortir. Cette charge combinée avec les mousquetaires fut dévastatrice pour l’avant-garde. Il fallut tous le talent d’Eugene pour tenir la ligne. Dans le même temps la jeune garde arriva pour stabiliser le front. Son attaque permis d’établir une ligne stable où les français purent se regrouper.
Ce n’est qu’en milieu d’après-midi que Koutouzov arriva avec la garde à pieds et 24 pièces de 12 de la garde. A partir de là, les russes lancèrent la chasse aux français. La division Razout du corps de Ney fut annihilée entre terrible pertes et capture d’homme. Les dernières pièces du corps furent prises par l’ennemi. Cependant le reste de la ligne put se sauver avec les sacrifices des carabiniers, des autres pièces d’artillerie de ligne et d’une partie de la jeune garde.

Au sud-est, le prince de Wurtemberg avait décidé de ne pas attaquer. Roguet, épaulé par Drouot, conçu un plan d’attaque audacieux à travers les bois à l’est de la route. Laissant une force de couverture sur la crête avec les pièces de 12. Les chasseurs à cheval faisaient le rôle de flanc garde pendant que le reste des fusiliers grenadiers et chasseurs attaquaient par le bois. Devant l’appatit des russes le bois subis attaque et contre-attaque sans grand résultat. En fin d’après-midi le statut quo demeurerait. Il y eut Plus de soldat perdus dans le bois que de perte.

Enfin à l’ouest les lanciers polonais ne rencontrèrent pas leurs homologues cotés russes. Ceux-ci ce distinguèrent en explosant littéralement les hussards russe en face d’eux (presque 50 % de perte par régiment de hussards). Les lanciers rouges n’eurent que des miettes et reçurent les chevaliers gardes envoyés par Koutouzov pour renforcer sa pince. De l’autre côté les batteries à cheval de la garde canonnèrent la batterie à cheval russe et les chasseurs de la garde tentèrent de chasser les russes de Dobrioé. Mais même avec l’appui de la jeune garde la 1iere ligne fut battu par les cosaques de la garde et les polonais. Ce n’est que partie remise car la deuxième ligne prendrais tot ou tard le village clef.

Le soleil se couchait donc quand Napoléon sortie du QG. Il semblait avoir retrouvé la forme alors que Sorbier lui se tordait encore de douleurs. Le petit caporal remonta alors sur Marengo pour distinguer les 1iere troupes de lignes arrivé. Déjà il les haranguait pour reformer leurs rangs et continuer la marche escorte par la cavalerie lourde et les grenadiers de la garde.
De son côté Koutouzov arriva sur le champ de bataille pour voir les français le quitter. Encore une fois le vieux maréchal avait raté une occasion en or pour ramasser que des miettes

Conclusion:


Les français remportent haut la main malgré des pertes importantes dans la ligne, la jeune et la brigade légère à cheval de la garde. Le reste des chasseurs à cheval de la ligne ainsi que les carabiniers seront décimé par le froid et la faim. C’est donc une armée française plus forte qu’a l’historique qui se présentera à la Berezina.

La répartition des joueurs participa à la réussite de ce scénario, les joueurs français étant plus agressif que leurs homologues russes. De plus un Koutouzov géré par l’orga me semble la meilleure solution pour refaire l’ambiance côté russe.
Bref encore une fois L3C a démontré qu’on pouvait s’approché de l’historique et en ça la partie du 25 juin y est arrivé.

Si le scénario est positif, certains aspects du Game Play reste encore à travailler (organisation des tables, combat entre les tables,….) et la logistique où j’ai planté grave mais cela n’était qu’un 1ier jet, la prochaine sera meilleure j’en conviens.

Merci à tous, j’ai pris beaucoup de plaisir à vous voir refaire l’histoire.

PS : Certains peuvent me faire leurs rapports

PPS : Diego pourra mettre ce scénario sur le site j’en conviens 
MORTIER JeanBaptiste
 

Re: 25 juin 2016: Krasnoie à Lyon

Messagepar FONTANEL Patrick sur 03 Juil 2016, 22:26

Grand merci à JB pour avoir organisé cette journée qui, malgré quelques déboires et autres impondérables, a démontré que la grande Armée n'est pas soluble dans la neige.

Je n'ai pas été présent pour constater la réussite du plan français mais j'ai bien vu comment tout cela a commencé... plutôt mal pour moi d'ailleurs qui n'ai pas su anticiper la grande faiblesse des troupes françaises au cours de leur retraite.

Heureusement que Basile a bien assuré !
La force d'une armée, comme la quantité de mouvement en mécanique, s'évalue par la masse multipliée par la vitesse.
[Napoléon Bonaparte]
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Re: 25 juin 2016: Krasnoie à Lyon

Messagepar REMY Nicolas-Denis sur 04 Juil 2016, 11:53

Merci à toi pour avoir organisé cette bataille qui fut très difficile pour moi ( Osterman Tostoi, blessé par un boulet
Image
A plusieurs, le jeu c'est mieux ;)
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Re: 25 juin 2016: Krasnoie à Lyon

Messagepar MANÉ Diégo sur 04 Juil 2016, 18:01

Alors je confirme, je me suis bien amusé.

A la tête des Fusiliers de la Garde, soutenus par les Chasseurs à cheval et une batterie de 12 £ du même métal (le bronze pour les canons, l'airain pour les hommes), je ne craignais même pas que le ciel, pourtant très très bas, me tombe sur la tête.

Le corps russe du Prince Eugene de Wurtemberg tout entier ne put rien faire. C'est que Georges Mourgues qui le jouait avait bien compris que les dispositions que j'avais prises à Ouvarovo lui ôtaient toute chance de succès. Nous pensions tous deux qu'il en était de même pour le bois où j'engageais deux bataillons qui chassèrent des tirailleurs et vinrent menacer le flanc droit de son gros.

En fin de partie je tournai délibérément la batterie qui l'empêchait d'attaquer le village afin qu'il puisse s'y essayer, ce qu'il fit, échouant de peu contre mes fantassins qui le contre-chargèrent. Il attaqua aussi le bois et n'échoua que de peu à ma surprise toutefois car je me voyais bien plus beau. C'est là que j'ai compris que mes troupes d'élite, décision de l'organisateur aidant, n'avaient pas leur efficacité habituelle... Mais bon, il leur en resta tout juste assez pour ne pas passer dessous.

Bref une partie cool et sans pression (redondance voulue), la guerre fraîche (moins combien déjà ?) et joyeuse quoi, contrairement aux autres tables où la viande hachée menu fut au menu. Humanisme, quand tu nous tiens !

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