La levée en Ligne : 10 et 11 février 2018

Je propose ici, d'une part un espace type "petites annonces" destiné à tous les inscrits qui ont à vendre ou cherchent à acquérir quelque chose ayant un rapport avec l'objet du site, et d'autre part la possibilité d'annoncer divers événements où d'informer au sens large de tout le relatif à l'activité ludique nous concernant. J'y ajoute l'information périodique des mises à jour du site.

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Re: La levée en Ligne : 10 et 11 février 2018

Messagepar MANÉ Diégo sur 14 Fév 2018, 16:32

Oui, j'attendais l'intervention de Vincent avant de disserter sur la grande victoire remportée à San Cristobal par mes Espagnols contre le fer de lance d'élite des troupes françaises, mais en l'attendant, je plussoie sur le message de Thierry Kerdal.

Un grand merci à Vincent Auger pour nous avoir organisé cette bataille, et aussi, plus largement, aux responsables du club FS du KB, qui ont voulu cette manifestation spécifiquement Empire, ce qui est assez rare pour être souligné, et en ont assuré la logistique, notamment "restauratoire", avec succès.

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Re: La levée en Ligne : 10 et 11 février 2018

Messagepar AUGER Vincent sur 16 Fév 2018, 09:25

Pour commencer, quelques photos glanées sur Google Maps qui montrent le terrain aujourd'hui
Vue depuis l'est
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Les "hauteurs" au fond sont celles de San Cristobal


Vue depuis le sud (i.e. depuis la position anglaise, sur la route à l'est de San Cristobal)
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La "ligne" de buissons au delà du poteau électrique est un des "ruisseaux" qui parsemaient la table.


Vue depuis l'ouest
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Le "fossé" qu'on voie sur cette photo est ce qui reste de ce qui a été représenté sur la table par les "ruisseaux". Vous comprendrez aisément pourquoi je les ai jugé quasi négligeables.

J'ai été inspiré par le récit de Bruno sur la campagne de 1812 et en particulier ce moment, en début de campagne, où Marmont vient s'exposer aventureusement devant Wellington sans que celui ci n'en profite. Historiquement, le corps espagnol n'était pas présent à cette bataille mis, ayant fait l'acquisition de figurines espagnoles d'occasion en vue de cette convention, je les ai intégrées à l'ordre de bataille.

Quelques mots sur celui ci, qui a été dicté essentiellement par les figurines disponibles et la volonté d'avoir un peu de tout présent sur la table :
  • Les Anglo-alliés alignaient un budget de 7461 points avec 55% de budget en Anglais, 15% en Portugais et 30% en Espanols
    Il y avait 22000 hommes (40% Anglais, 40% Espagnols, 20% Portugais)
  • Les Français avait un budget de 6368 points pour 13000 hommes

Une des raisons avancées par Bruno pour la prudence de Wellington est que les Portugais sont fraichement recrutés et que leur qualité exacte n'est pas connue. J'ai envisagé que les caractéristique des troupes puissent donc être aléatoires (de L5 CCF2 à M3 CCF1) mais ai finalement renoncé pour ne pas compliquer la vie des joueurs avec des troupes de type identique mais de caractéristiques variables pour cause d'entraînement parfois inadéquat.

Voici une carte approximative du terrain où a eu lieu la partie.
Image
Je laisse aux joueurs le soin, s'ils le souhaitent, de narrer les exploits de leurs troupes.

Mon principal enseignement du week-end est que Les Trois Couleurs est une règle tactique qui fonctionne bien sur la résolution de combat à l'échelle de la division. Dès qu'on a plus de troupes, comme le week-end dernier, il est très difficile pour le général en chef de s'extraire du rôle tactique et de donner des ordres qui assurent une activité pour tous les joueurs sur l'ensemble du champ de bataille. Il est alors naturel de former une aile en flanc garde et, si les joueurs des deux camps qui se font face à cet endroit ont le même ordre, ça donne de longs trajets pour passer un week-end à regarder les autres jouer.
Pour mes prochaines batailles, je transfèrerai donc ce rôle à l'arbitre et j'imposerai le déploiement et les ordres initiaux aux joueurs afin d'assurer une conflagration sur tout le front. Par exemple, du côté français, engager dès le début la brigade de chasseurs en écran sur la gauche aurait assuré quelques charges de cavalerie à résoudre sur cette aile pendant que les combats entre Français et Espagnols sur l'autre aile se résolvaient, du même côté, il y avait aussi matière à action si une brigade de légers français tentait de contester le bois aux légers anglais. Ces ordres auraient également éviter la rapide progression anglaise initiale, faute de contestation du terrain.
Ce rôle plus directif aurait aussi permis d'éviter le combat familial sur l'ouest du champ de bataille. Toutes mes excuses pour l'avoir laissé avoir lieu.
J'ai été une nouvelle fois frustré en voyant les cuirassiers français positionnés pour une charge potentiellement percutante recevoir l'ordre de retraite au lieu de celui de charge. Certes les réserves anglaises auraient absorbé le choc mais il y avait là matière à plusieurs actions ludiques intéressantes et à permettre de continuer la grande bataille jusqu'au dimanche après midi.

Je suis néanmoins content d'avoir pu rapidement générer les deux mini batailles individuelles du dimanche après midi qui ont permis aux débutants de mon club de s'aguerrir contre des joueurs plus expérimentés.
Ludiquement votre




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Re: La levée en Ligne : 10 et 11 février 2018

Messagepar MANÉ Diégo sur 18 Fév 2018, 10:34

Cent fois sur le métier remets ton ouvrage, dit un adage que j'ai, en matière d'organisation de batailles petites ou grandes, bien plus de cent fois vérifié. L'organisateur est au début rarement satisfait de lui, mais avec l'expérience acquise bataille après bataille, le catalogue des erreurs possibles se réduit, et à terme, si la perfection n'existe pas, on finit par s'en approcher pour le plus grand plaisir des joueurs.

Dans cette dernière catégorie j'ai eu celui de commander une division espagnole formant l'aile gauche d'un corps allié comportant aussi des Britanniques à droite et des Portugais au centre gauche. Le général ennemi avait décidé de refuser (par crainte ?) le combat contre les Anglais pour jeter son fer de lance contre les Espagnols, se promettant ainsi un succès facile.

Ce n'est pas du tout dans l'esprit de l'époque ou le plus souvent arrivait l'inverse, avec des Francais qui "voyant rouge" se jetaient sur les Godons et méprisaient les Espagnols. Mais ludiquement cela pouvait en principe s'avérer un bon choix... Si les Espagnols cédaient rapidement, entraînant les Portugais dans leur déroute et laissant les Anglais "se débrouiller avec les parents de la fille".

Avec NO PASARAN, "avancer afin de pouvoir reculer" fut le credo du brave général Zayas qui commandait les Espagnols. Mais les Français avançaient plus vite que lui et il n'eut pas le temps de disposer son artillerie comme il le souhaitait. Si bien, ou plutôt si mal, que les premiers combats, s'ils lui furent aussi favorables qu'héroïques, tels ceux de la chèvre de Monsieur Seguin, ne pouvaient que mal se terminer.

Battu à sa droite, Zayas se maintenait à sa gauche sur la hauteur de San Cristobal, objectif manifeste des Français du cruel général Mika "el William". Ces deniers chargeaient sans cesse, comme si leur vie en dépendait, et leur nombre autant que leur courage leur permit de prendre pied sur la hauteur au prix de nombreuses pertes infligées par l'artillerie espagnole enfin démasquée.

Une batterie soutenait les Portugais de la plaine tandis que l'autre, mal commandée par son capitaine, et abandonnée par les fantassins qui fuirent de San Cristobal, fut enlevée par les Français. Grave mais pas désespéré, le brave général Zayas fit face à la crise. L'offensive française semblait couronnée de succès car la ligne de retraite de l'armée était désormais interceptée... Mais par un unique et donc présomptueux bataillon ennemi, désormais isolé dans sa conquête au milieu des Espagnols qui, n'étant plus poursuivis, et d'autant plus haineux et vindicatifs, commençaient à se rallier pour la curée.

Dans la plaine plusieurs bataillons et quelques escadrons espagnols étaient spontanément repartis de l'avant, entraînant à leur suite les Portugais, jusque-là hésitants, contre la force de flanc garde de l'attaque principale française. Sur la hauteur de San Cristobal la batterie espagnole restante couvrait de mitraille les Français retranchés dans le village et tenait à distance ceux qui prétendaient les aider. Un bataillon déployé fusillait les bâtiments tandis qu'un autre, de Guardias Españolas, se lançait à la baïonnette et emportait le village de haute lutte (oui, c'était en hauteur), mettant le comble au découragement du général Mika "el William" qui battît en retraite, accompagné par nos quolibets.

Les immenses et répétées clameurs de "Viva España", poussées par les milliers de poitrines espagnoles, dominèrent le son des canons et de la mousquèterie, annonçant leur victoire à tout le champ de bataille tandis que le drapeau à la croix de Bourgogne re-flottait sur San Cristobal. Le général en chef français, voyant ses projets renversés sans rémission, ordonna la retraite générale de ses troupes, que les Britanniques entreprirent alors de suivre avec leur circonspection accoutumée, tandis que les Espagnols, heureux mais épuisés d'avoir seuls soutenus le combat, pansaient leurs plaies et pleuraient leurs héros tombés pour la patrie... Et que le brave général Zayas se voyait déjà "Duque de San Cristobal", son altruisme bien connu y voyant une récompense pour ses troupes.

Diégo Mané, alias Zayas (dit comme çà cela sonne aussi bien que le clocher de San Cristobal, non ?)
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Re: La levée en Ligne : 10 et 11 février 2018

Messagepar AUGER Vincent sur 19 Fév 2018, 08:48

Merci Diego pour ce C.R. tout à fait dans le ton de l'époque comme tu sais si bien les faire et où on voit l'art d'attirer sur soi tout le mérite d'une bataille victorieuse.

En l'occurrence, je ne peux que te féliciter pour la défense acharnée et réussie de la ligne de communication de l'armée dont tu étais chargé.
Ludiquement votre




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Re: La levée en Ligne : 10 et 11 février 2018

Messagepar MASSON Bruno sur 20 Fév 2018, 15:44

le CR est dans le ton français, sans doute, mais pas dans celui qui sied à un Teniente General sous les ordres directs et les yeux du Duque de Ciudad Rodrigo (alias le Marquis de Wellington), qui a fait tout son possible durant la majeure partie de la bataille pour rallier et renvoyer au combat moults bataillons espagnols battus par les français, laissant ses subordonnés britanniques se débrouiller sur leur aile (ce qu'ils firent très bien d'ailleurs).
je ne pense pas que Zayas serait assez fou pour ne pas mentionner son aide dans le compte rendu qu'il va lui adresser, car il le connait, et sait qu'en faisant ça, jamais les Cortes n'entendront son nom dans le compte rendu général de la bataille, ni dans les suivantes d'ailleurs, le Monsieur étant un vilain rancunier!
c'est un coup à se trouver à la gestion des muletiers pour la campagne 1813-14, ça!
donc Diégo, tu devrais réviser ta copie...
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Re: La levée en Ligne : 10 et 11 février 2018

Messagepar MANÉ Diégo sur 20 Fév 2018, 18:17

J'ai fait un rapport "dans le ton français" avance le casseur d'ambiance British de service.

Eh bien je ne crois pas, ayant lu bien des rapports espagnols largement aussi optimistes et tire-couverture à soi que ceux des emplumés tricolores.

Maintenant Bruno a certainement raison quant'aux malheureux subordonnés de Welly, quelle que soit d'ailleurs leur nationalité.

L'exercice de style d'un rapport au Monsieur devient très compliqué. Comment faire passer toutes les infos (en fait des réalités factuelles sauf pour leurs interprétations évidemment tournées à l'avantage du rédacteur), sans s'y donner d'autre rôle que celui d'intermédiaire presque anonyme entre le succès des opérations et les ordres ou interventions forcément "appropriés" du Duque de Ciudad Rodrigo ?
C'est bien sûr faisable, mais pas drôle à écrire et encore moins à lire, or je visais les contraires.

Disons donc qu'il ne s'agit pas de mon rapport officiel au Duque, mais de mon rapport officieux au Roi Ferdinand VII en "la personne" de la Junte de Sevilla qui le représentait.

Bon, l'opinion de Wellington, en 1812 le MdC Zayas, alors incarcéré à Vincennes suite à la capitulation de Valencia, s'en moquait relativement. Notre bataille étant imaginaire et sa présence également, les foudres de Wellington resteront imaginaires, elles aussi !

Je plaide cependant coupable d'avoir au pied levé choisi le nom de Zayas, que j'avais en tête car commandant la première division de Castaños en 1815, alors que l'un des "subordonnés" de Welly, par exemple le MdC Carlos de España (ci-devant Charles d'Espagnac) eut été plus approprié.

Ce malheureux venait alors (mars 1812) d'être vertement réprimandé par le général en chef anglais pour ne pas avoir approvisionné (et avec quoi ?) Ciudad-Rodrigo menacée par Marmont... et sera encore l'objet de ses foudres après les Arapiles (juillet 1812) pour avoir dégarni le château d'Alba de Tormes (qu'il n'avait pas les moyens de tenir).

Alors effectivement, là, dans ce rôle, il eut convenu de faire profil bas pour ne pas se retrouver "muletier en chef".

D'ailleurs je vais le faire aussi (profil bas) en utilisant mon pseudo inviolable.

Miégo Dané
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Re: La levée en Ligne : 10 et 11 février 2018

Messagepar MASSON Bruno sur 25 Fév 2018, 08:15

nous allons donc passer outre ce crime de "lèse-Vilaintonie" et je vous présente le compte-rendu informel envoyé par ledit Duque de Ciudad Rodrigo aux Cortes de Cadix.
De:Arthur Wellesley, Duque de Ciudad Rodrigo, Duque de Oporto et de la Victoria, Marquess Wellington, etc... à San Cristobal
A; leurs majesté les Cortes de toutes les Espagnes, Cadix

hier a eu lieu une grande bataille, par laquelle l'armée française dite "du Portugal" a été battue , et en grande partie capturée.Je me permet de vous signaler le grand secours que j'a reçu des troupes placées sous les ordres du Mariscal de Campo Carlos de Espana et la cavalerie du Conde de Penne-Villemur (des officiers français en fait! NB), ainsi que les renforts détachés de l'armée d'Estramadura.

A l'insistance de ces officiers distingués, j'avais décidé de leur donner le rôle offensif de la bataille, les envoyant de ma gauche faire un mouvement tournant pour rejeter les français sur la division portugaise Hamilton et les 1st et 3rd Divisions qui devaient fixer l'ennemi, soutenus par les brigades de cavalerie von Bock et G. Anson

Malheureusement l'ennemi avait choisi de rassembler la quasi-totalité de son infanterie en opposition à ce mouvement, , son centre, appuyé sur un village constitué uniquement de sa réserve d'artillerie soutenu par 2 divisions de cavalerie, et son aile gauche refusée, gardée par une brigade d'infanterie et une batterie.

les troupes du général d'España étaient alors en légère infériorité numérique, mais se sont élancées sans faiblir dans le but d'obéir à leurs ordres. de mon côté, afin de les soutenir et d'empêcher les réserves françaises d'augmenter la disproportion des forces, je transformais les ordres de mon aile droite et de mon centre d'un ordre de soutient à un ordre offensif, et je me déplaçais personnellement à la jonction de l'armée Espagnole et de la division portugaise pour être plus à même de gérer la coordination. mon aile droite, laissée avec des ordres clairs, avança sans désemparer et fini par faire lâcher prise au centre et à la droite française, la brigade von Bock finissant par se déployer sur les arrières des troupes aux prises avec les vaillantes troupes espagnoles, permettant sa capture en majorité.

les troupes espagnoles durant toute la bataille, ont du subir les assauts répétés des troupes françaises, et ont lutté pied à pied reculant sans cesse, mais ralliées autant par leurs généraux que par moi-même, revenant au combat avec un courage renouvelé. Le village de san Cristobal, perdu un instant, fut repris par une belle charge d'un bataillon de guardias reales, et les canons un instant abandonnés d'une des batteries espagnoles furent récupérés sans que les ennemis n'ait le temps de les enlever.

La fin de la bataille vit les vaillants espagnols, soutenus par leurs voisins portugais et la cavalerie de la King German Legion, revenus plus ou moins sur leurs positions initiales, et capables de participer à la capture des français qui avaient tenté en vain de les battre.

Je n'ai pas encore les décompte des pertes espagnoles, mais elles sont conséquentes, du fait du combat acharné qu'elles ont soutenu toute la journée; le moral est néanmoins excellent, et j'ai fait savoir au général d'España mon approbation personnelle de son comportement lors de cette glorieuse journée, et le fait que vos majestés seraient informées au plus tôt de la conduite tenue par son armée. La division Hamilton a souffert de sa confrontation avec la réserve d'artillerie ennemie, mais n'a jamais rompu, et les troupes anglaises n'ont jamais cessé d'avancer, mais leurs pertes ne sont pas estimées à beaucoup plus de 1000 hommes

La perte de l'armée française est considérable, et devait s'accroitre lors de leur mouvement de retraite; les prisonniers ne sont pas encore comptés, mais j'ai pu forcer à mettre bas les armes à plus d'une division sur le champ de bataille. Il est dès lors fort peu probable que cette victoire n'ait pas un retentissement très important sur les autres théatres d'opérations de votre royaume, et j'ai bon espoir de voir l'Estramadure, Grenade, Jaen, et les autres provinces du sud très vite débarrassées des envahisseurs français

j'ai tout le lieu de me féliciter de l'assistance que j'ai reçu des généraux D'España, Penne-villemur, de leurs subordonnés et des services de l'armée confiée à leurs ordres, au même lieu que de leurs homologues du prince régent de Portugal et du Roi d’Angleterre

(note: NB= Note de Bruno)
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Re: La levée en Ligne : 10 et 11 février 2018

Messagepar MANÉ Diégo sur 25 Fév 2018, 09:51

Beau rapport, Bruno, qui me rend presque honteux du mien.

Ils sont forts ces Anglais. Well done donc !

Sur Carlos de España nous avions déjà un post ouvert, ici :

viewtopic.php?f=1&t=1125&p=7038&hilit=Carlos+de+España#p7038

Le bonhomme s'appelait alors Charles d'Espagnac, vite devenu Charles d'Espagne puis Carlos de España, état de fait que le roi d'Espagne officialisera plus tard.

Au moment de notre bataille, soit 1812, il était Mariscal de Campo et pas vraiment dans les petits papiers de Wellington qui le réprimanda à au moins deux reprises, en mars et juillet, mais le nomma commandant militaire de Madrid en août, peut-être un moyen de l'éloigner de l'armée d'opérations.

En 1813 il commande la 2e division de la 4e armée espagnole, chargée du siège de Pamplona. Il y sera blessé en repoussant une sortie à la tête de son escorte. En 1814 il sera du siège de Bayonne.

En 1815 il commandera la 2e division de l'armée de Catalogne, qui entrera en France (pour de vrai), mais n'aura l'occasion de lutter (pour de faux) que dans l'uchronie de Nicolas-Denis Remÿ.

Il sera fait Teniente Général le 28 août 1815. La suite de sa carrière "politico-militaire" figure dans le post mis en lien plus haut.

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