La bataille de la Gevora, le 19 février 1811, est un modèle de planification, et il y en a eu beaucoup d'autres, mais aussi un modèle d'exécution parfaite, et là c'est beaucoup plus rare. Le terme "exécution" peut aussi se comprendre dans le sens "mise à mort", puisque le V° Éjercito español ne s'en remettra pas, provoquant la chute de Badajoz moins d'un mois plus tard, le 11 mars 1811... jour de la mort du chien "Moustache", dont je vous ai voici peu relaté les exploits ici :
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La Gévora est aussi un modèle d'incompétence absolue, même pour un général espagnol de l'époque. Lardizabal aurait-il suivi les ordres formels du Marqués de La Romana, "soufflés" par Wellesley en personne, que la position, déjà forte par nature, aurait été rendue inexpugnable par la réalisation de quelques ouvrages défensifs. Mais cela eût été dommage pour nous car nous n'aurions pas eu l'occasion de mettre en oeuvre ce beau kriegspiel, unique en son genre avec ses deux carrés de division espagnols qui appellent les photographies.
J'ai réalisé un petit article histo-ludique en lever de rideau du remake relatif que je mettrai en oeuvre avec Bruno Masson lors du 2e Trophée Alexandre, organisé par Jean-Christophe Raguet les 20 et 21 octobre 2018 à Aulnay-sous-Bois,
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et vous invite à le lire afin de vous plonger dans l'ambiance "festive" de cette chasse-à-courre du même tonneau que celle d'Ocaña 2017 à Lyon.
http://www.planete-napoleon.com/docs/18 ... VORA-2.pdf
Comme l'an passé "Almonacid 1809" avait précédé "Ocaña 1809", ce "La Gevora 1811" précède "Sagunto 1811", que je mettrai en oeuvre en plus grand à Lyon les 1er et 2 décembre 2018.
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Mais en attendant vous avez ce post pour vous exprimer sur La Gévora, sauf si elle vous laisse sans voix !
Diégo Mané