Les Grenadiers à pied de la Garde impériale en juin 1815Du 1er Bataillon du 1er Régiment
NON ENRÉGIMENTÉS
CAPITAINE DE LA Cie DE DÉPÔT
Joseph Frédéric BELLANGER
Né le 31/08/1777 à Rouen (Seine-Inférieure), fils de Jean Jacques (marchand cafetier limonadier) et de Marie Madeleine.
Mort le 1862 à Rouen.
Il entre au service comme brigadier à la compagnie franche de Dragons du Calvados le 21 messidor an VII (09/07/1799), devient maréchal-des-logis le 1er fructidor (18/08) et sert à l'Armée de l'Ouest du général Beurnonville cet an-là. Passé sous-lieutenant au 3ème bataillon des Chasseurs francs de l'Ouest le 1er germinal an VIII (22/03/1800) pour la campagne de l'Armée d'Angleterre du général Brune, il est promu lieutenant le 13 prairial an IX (02/06/1801) et vient à l'Armée des Grisons. Muté avec son grade au bataillon complémentaire de la 61ème demi-brigade de Ligne le 13 germinal an X (03/04/1802), il sert à l'Armée d'observation du Midi puis vient à l'Armée des Côtes-de-l'Océan pour les campagnes des ans XII et XIII où sa demi-brigade devient 61ème de Ligne.
À la Grande Armée pour la campagne d'Autriche de l'an XIV, il fait celle de Prusse de fin 1806, étant blessé d'un coup de feu qui lui traverse la cuisse droite à la bataille d’
Iéna le 14/10 et combat en Pologne en 1807. Remarqué, il est nommé lieutenant en second à la 3ème Cie du 2ème bataillon du 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 25/06/1807 et obtient la croix de Membre de la Légion d'honneur le 07/07 suivant.
À la suite de l'Empereur en Espagne en 1808, il revient en Allemagne en 1809 pour la guerre contre l'Autriche, passant lieutenant en premier à la 1ère Cie du 2ème bataillon des Fusiliers-Grenadiers de la Garde Impériale le 05/04. Reparti pour l'Espagne pour les campagnes de la Péninsule de 1810 et 1811, il entre en tant que capitaine à la 4ème Cie du 1er bataillon du 1er Tirailleurs de la Jeune Garde le 06/12/1811 et revient avec son grade à la Cie de Grenadiers du dépôt des Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 20/03/1812.
Resté à Paris par la suite, il retrouve la Grande Armée pour la campagne de France de 1814, durant laquelle il se distingue en avril et mai en tant que commandant l'infanterie de réserve au siège de Soissons. À la première Restauration, il est maintenu en poste comme capitaine au Corps royal des Grenadiers à pied de France le 01/07/1814.
Aux Cent-Jours, il reçoit la croix d'Officier de la Légion d'honneur le 11/04/1815 et reste au service comme capitaine au 2ème Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 19 de ce mois puis retrouve le 1er Grenadiers le 07/06 suivant, servant à la Cie de dépôt du Corps. À la seconde Restauration, il sera licencié le 24/09/1815 à Châteauroux et mis en non-activité. Il obtiendra sa retraite de chef de bataillon par l'ordonnance royale du 23/08/1829 avec jouissance au 09/07 précédent. Après la Révolution de Juillet 1830, il deviendra président de la Société Napoléonienne fondée à Rouen cette année.
(NB: ses états de service sont signés par 4 officiers du 3ème Grenadiers à pied et la date de licenciement est celle de ce régiment - y est-il passé après le 19/04 ou après Waterloo ?)
(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture, darnault-mil.com, stehelene.org, Bulletin des Lois du Royaume de France-VIIIe Série-1830-N°315 bis-page 34)
CAPITAINE DE LA Cie DE DÉPÔT
Jean Nicolas LAMBERT
Né le 01/02/1768 à Douaumont (Meuse), fils de Dominique (bourgeois) et de Barbe Saint-Vanne.
Mort le 20/03/1831 à Ornes (Meuse).
Il entre au service comme soldat le 11/03/1787 dans le 1er bataillon provincial de Nancy et passe le 28/08/1791 dans le 2ème Bataillon des volontaires de la Meuse pour participer aux campagnes de 1792 à l'an II à l'Armée du Nord. Il se trouve ainsi à la bataille de
Hondschoote le 08/09/1793, et devient caporal de grenadiers le 15 germinal an II (04/04/1794), jour de l'embrigadement de son bataillon dans la 7lème demi-brigade de Bataille à Primont. Employé à l'Armée de Sambre-et-Meuse en l'an III, il reçoit un coup de feu au pied droit le 06 vendémiaire (27/09/1794) au passage de la Roër, et obtient le 1er prairial (20/05/1795) son entrée dans la 3ème Cie des Grenadiers de la Garde du Corps législatif.
Nommé au grade de caporal le 13 frimaire an V (03/12/1796), avec les fonctions de fourrier le 27 pluviôse suivant (15/02/1797), il est promu sergent le 16 ventôse an VIII (07/03/1800) et combat à la bataille de
Marengo. Élevé au grade de sous-lieutenant le 11 frimaire an IX (02/12/1800) à la 2ème Cie du 2ème bataillon du Corps des Grenadiers de la Garde des Consuls, il fait partie du camp de Boulogne en l'an XII où il reçoit de l'Empereur la décoration de légionnaire lors de la promotion du 25 prairial (14/06/1804), et, par deux décrets des 1er vendémiaire et 10 germinal an XIII (22/03 et 31/03/1805), les grades de lieutenant en second et de lieutenant en premier.
Présent aux batailles d'
Ulm, d'
Austerlitz, d'
Iena et d'
Eylau, de l'an XIV à 1807 à la Grande Armée, il est nommé aux fonctions de lieutenant en premier adjudant-major aux vivres le 16/02/1807, et se rend en Espagne en 1808. Revenu en Allemagne en 1809 pour la guerre contre l'Autriche, il est fait capitaine adjudant-major aux vivres le 29/05/1809. En garnison dans l'intérieur en 1810 et 1811, il retrouve la Grande Armée pour la campagne de Russie de 1812, revient de la retraite de Moscou et remplit les fonctions d'officier payeur le 28/02/1813. Incorporé le 08/04 suivant comme capitaine dans la Cie des Fusiliers-Grenadiers du dépôt des Grenadiers de la Garde Impériale, il fait en cette qualité les deux campagnes de 1813 et 1814 en Saxe et en France. À la première Restauration, il est maintenu à l'activité comme capitaine au Corps royal des Grenadiers à pied de France le 01/07/1814.
Aux Cent-Jours, il garde son emploi de capitaine dans le 1er Grenadiers a pied de la Garde Impériale le 19/04/1815, et sert à la Cie de dépôt du Corps. À la seconde Restauration, il sera licencié le 24/09/1815 à Châteauroux et sera admis à la retraite avec le grade de chef de bataillon peu après
(d'après Fastes de la Légion d'honneur...-Tome V-page 540, darnault-mil.com, La base Léonore du Ministère de la Culture, N° matricule 151 du GR 20 YC 5)
LIEUTENANT EN PREMIER
Maurice BEDELLE
Né le 19/02/1778 à Beauvais (Oise), fils de Pierre et d'Anne Geneviève Marchand.
Mort le 18/11/1831 à Beauvais.
Il entre au service le 23/03/1792 comme soldat au 2ème Bataillon des volontaires de l'Oise et fait les campagnes de 1792 à l'an V à l'Armée du Nord. Son bataillon est incorporé dans la 26ème demi-brigade de Ligne le 1er thermidor an V (19/07/1797) au Puy et il rejoint l'Armée d'Italie pour les campagnes de l'an VI à l'an IX, devenant caporal le 19 frimaire an VII (09/12/1798). Admis comme grenadier à la 2ème Cie du Corps des Grenadiers à pied de la Garde des Consuls le 30 ventôse an X (21/03/1802), il retrouve son grade de caporal le 1er nivôse an XIV (22/12/1805) lors de la campagne d'Autriche de cet an et fait celle de Prusse de fin 1806 puis celle de Pologne de 1807. Nommé aux fonctions de fourrier le 29/08 de cette dernière année, il obtient la croix de Membre de la Légion d'honneur le 01/05/1808 et suit l'Empereur en Espagne cette année-là.
Revenu en Allemagne en 1809 pour la guerre contre l'Autriche, il passe sergent-major le 03/06 puis stationne à Paris en 1810 et 1811, recevant les épaulettes de lieutenant en second le 07/09/1811 pour prendre rang à la 2ème Cie du 1er bataillon du 1er Grenadiers à pied. De retour à la Grande Armée pour la campagne de Russie de 1812, il revient de la retraite de Moscou et devient lieutenant en premier à la 3ème Cie du 1er bataillon des Fusiliers-Grenadiers le 18/01/1813 pour la campagne de Saxe de cette année puis fait celle de France de 1814. À la première Restauration, il est maintenu en fonction comme lieutenant en premier au Corps royal des Grenadiers à pied de France le 01/07/1814.
Aux Cent-Jours, il garde son poste au 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 01/04/1815 et fera la campagne de Belgique de juin suivant. À la seconde Restauration, il sera licencié à Bourges le 10/09/1815 et retraité comme capitaine le 01/11/1816.
(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture, darnault-mil.com, N° matricule 2985 du GR 20 YC 5bis, Bulletin des Lois du Royaume de France-IXe Série-IIe Partie-IIe section-Tome Ier-1832-page 348)
LIEUTENANT EN PREMIER
Zacharie Louis CHAUMET
Né le 15/03/1779 à Paris (Seine), fils de Jean François (bourgeois) et de Marie Marguerite Séraphine Trezel.
Mort le 05/04/1860 à Saint-Denis (Seine).
Il entre au service comme soldat le 12 pluviôse an IV (01/02/1796) à la 35ème demi-brigade de Bataille qui est incorporée dans la 106ème demi-brigade de Ligne le 22 de ce mois (11/02) à Pirmasens et fait les campagnes de cet an à l'an VI aux armées du Rhin, de Mayence et du Rhin-et-Moselle. Venu aux armées d'Helvétie et d'Italie pour les campagnes de l'an VII à l'an IX, il est blessé d'un coup de feu à la tête en l'an IX à la bataille du
Mincio. Promu caporal le 02 nivôse an XI (23/12/1802) et sergent le 1er vendémiaire an XII (24/09/1803), jour de transformation de sa demi-brigade en 106ème de Ligne, il est admis comme grenadier dans la 2ème Cie du Corps des Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 04 messidor (23/06/1804).
Nommé caporal le 30 fructidor suivant (17/09/1804), il reçoit la croix de Membre de la Légion d'honneur le 13 thermidor an XIII (01/08/1805) à l'Armée des Côtes-de-l'Océan et participe avec la Grande Armée aux campagnes d'Autriche de l'an XIV, de Prusse de fin 1806 et de Pologne de 1807. Promu au grade de sergent le 01/05/1808 pour prendre rang à la 8ème Cie de son Corps, il suit l'Empereur en Espagne cette année puis revient en Allemagne en 1809 pour la guerre contre l'Autriche.
Resté en garnison à Paris en 1810 et 1811, il retrouve la Grande Armée en 1812 pour la campagne de Russie qu'il fait au sein de la 3ème Cie du 1er bataillon de son régiment. Revenu de la retraite de Moscou, il est élevé au grade de lieutenant en second le 08/04/1813 et combat lors des campagnes de Saxe de cette année et de France de 1814. À la première Restauration, il suit l'Empereur à l'île d'Elbe en tant que lieutenant en second à la 5ème Cie du Bataillon Napoléon le 07/04/1814.
Aux Cent-Jours, il revient en France et reçoit le grade de lieutenant en premier le 13/04/1815 au 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale alors qu'il lui a été octroyée la décoration d'Officier de la Légion d'honneur le 11/04 précédent et il fera la campagne de Belgique de juin suivant. A la seconde Restauration, il sera licencié le 10/09/1815 à Bourges et placé en non-activité dans le grade de lieutenant et sera retraité par ancienneté par l'ordonnance royale du 28/02/1830 avec jouissance du 24/01 précédent. Il retrouvera un poste de capitaine au 16ème de Ligne après la Révolution de Juillet 1830 et sera définitivement retraité par l'ordonnance royale du 28/10/1833 avec jouissance au 11/08 précédent pour se retirer à Saint-Denis.
(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture, darnault-mil.com, N° matricule 3481 du GR 20 YC 5bis et matricule 238 du GR 20 YC 7, Bulletin des lois du royaume de France-VIIIe Série-Tome XII-1830-n° 432 bis-page 28 et IXe Série-page 804)
LIEUTENANT EN PREMIER
Jean François JEANMAIRE
Né le 29/08/1788 à Nancy (Meurthe), fils de Jean François (maître de musique) et d’Élisabeth Salmon.
Mort le 16/04/1859.
Il entre au service le 13/06/1807 comme soldat, conscrit de 1808, dans la 2ème Cie du 2ème bataillon des Fusiliers-Chasseurs de la Garde Impériale et participe à la campagne d'Espagne de 1808, étant blessé à la tête le 02/05 lors de l'insurrection de Madrid. Appelé en Allemagne en 1809 pour la guerre contre l'Autriche, il revient en Espagne pour les campagnes de la Péninsule de 1810 et 1811. Admis comme chasseur dans la 2ème Cie du 2ème bataillon du 2ème Chasseurs à pied de la Garde le 31/07/1811, il suit son Corps pour l'expédition de Russie de 1812, revient de la retraite de Moscou et passe caporal le 24/01/1813.
Nommé aux fonctions de fourrier le 11/04 suivant, il participe à la campagne de Saxe et devient sergent-major le 29/07 avant d'être blessé d'une balle au genou droit à la bataille de
Hanau. Il reçoit la croix de Membre de la Légion d'honneur le 28/11 et se voit élevé au grade de lieutenant en second le 13/01/1814 pour combattre lors de la campagne de France de cette année. À la première Restauration, il accompagne l'Empereur à l'île d'Elbe en tant que lieutenant en second à la 3ème Cie du Bataillon Napoléon le 07/04/1814.
Rentré en France aux Cent-Jours, il est promu lieutenant en premier le 13/04/1815 pour prendre rang au 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale, ayant reçu la croix d'Officier de la Légion d'honneur le 11 de ce mois et fera la campagne de Belgique de juin suivant. À la seconde Restauration, il sera licencié le 10/09/1815 à Bourges et placé en demi-solde dans le grade de lieutenant. Il retrouvera un poste de lieutenant au 3ème bataillon de la Légion de la Mayenne le 16/08/1817 et sera admis au traitement de renonciation le 30/05/1819. Il retrouvera un poste de capitaine après la Révolution de Juillet 1830 et intégrera le 12ème de Ligne le 24/12/1830 mais finalement restera dans sa position d'huissier à la Chambre des députés.
(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture, darnault-mil.com, N° matricule 2036 du GR 20 YC 49 et matricule 1114 du GR 20 YC 41)
LIEUTENANT EN PREMIER
Jacques Christophe MALLET
Né le 15/05/1787 à Joux-la-Ville (Yonne), fils de Christophe (tonnelier) et de Marie Jeanne Leblanc.
Mort le 21/03/1850 à Avallon (Yonne).
Il entre au service comme soldat, conscrit de 1807, à la 2ème Cie du 2ème bataillon des Fusiliers-Grenadiers de la Garde Impériale le 16/01/1807 pour la campagne de Pologne de cette année. Promu caporal le 13/07 de cette année à la 1ère Cie de son bataillon, il suit l'Empereur en Espagne en 1808 et revient en Allemagne en 1809 pour la guerre contre l'Autriche. Rappelé en Espagne pour les guerres de la Péninsule de 1810 et 1811, il rejoint la Grande Armée sur les bords du Niemen en 1812 pour la campagne de Russie.
Revenu de la retraite de Moscou, il est admis avec son grade de caporal à la 2ème Cie du 2ème bataillon du 2ème Grenadiers à pied de la Garde le 20/05/1813 puis intègre la 4ème Cie du 1er bataillon du 1er Grenadiers à pied le même jour pour participer à la campagne de Saxe. Promu sergent à la 1ère Cie du 2ème bataillon de son Corps le 27/09 suivant, il fait encore la campagne de France de 1814, obtenant la croix de Membre de la Légion d'honneur le 21/02 ainsi que le grade de lieutenant en second le 15/03. À la première Restauration, il suit l'Empereur sur l'île d'Elbe en tant que lieutenant en second à la 6ème Cie du Bataillon Napoléon le 07/04/1814.
Aux Cent-Jours, il rentre en France pour être promu au grade de lieutenant en premier le 13/04/1815 au 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale, ayant reçu la croix d'Officier de la Légion d'honneur l'avant-veille 11/04 et fera la campagne de Belgique de juin suivant. Il sera blessé le 18/06 à la bataille de
Mont-Saint-Jean et sera licencié à la seconde Restauration le 10/09 à Bourges pour être mis en demi-solde dans le grade de lieutenant. Il retrouvera un poste dans ce grade au 5ème Léger le 23/04/1823 avec rang rétroactif du 02/04/1817 et servira lors des campagnes d'Espagne de 1823 à 1825. Maintenu au service après la Révolution de Juillet 1830, il sera promu capitaine le 01/10 de cette année et obtiendra sa retraite par l'ordonnance royale du 24/01/1838 avec jouissance au 13/12/1837 et se retirera à Avallon (Yonne).
(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture, darnault-mil.com,N° matricule 3379 du GR 20 YC 10 et matricule 39 du GR 20 YC 15 et matricule 2825 du GR 20 YC 7, Bulletin des Lois du Royaume de France-IXe Série-Partie supplémentaire-Tome XIII-1838-page 200, Registre des décès de la commune d'Avallon de 1849 à 1852-page 66)
LIEUTENANT EN PREMIER
Antoine Marguerite Achille MONTAGUT
Né le 21/04/1789 à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), fils d'Antoine et de ...
Mort le 17/01/1869 à Bagnères-de-Bigorre.
Il entre au service comme sergent au 100ème de Ligne le 16/05/1806 pour la campagne de Prusse de cette fin d'année et celle de Pologne de 1807 mais est congédié le 01/04 de cette dernière année. Rappelé au service comme sous-lieutenant le 01/04/1808, il prend rang au 20ème de Ligne et rejoint son poste à l'Armée de Naples. À l'Armée d'Italie du Prince Eugène en 1809 lors de la guerre contre l'Autriche, il est blessé d'un coup de feu à l'épaule droite le 06/07 à la bataille de
Wagram ayant intégré avec son grade le 29ème de Ligne le 01/07 précédent.
Promu lieutenant le 09/07, il rejoint l'Armée de Naples pour les campagnes de 1810 et 1811, passant capitaine au 2ème régiment de la Méditerranée le 23/10/1811. Appelé à la Grande Armée pour la fin de la campagne de Russie de 1812, son Corps étant devenu 133ème de Ligne, il revient en Pologne au début de 1813, étant admis comme lieutenant en premier dans le 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 08/04 de cette année. Il combat alors lors de la campagne de Saxe mais est fait prisonnier de guerre le 01/12. Rentré en France à la première Restauration le 01/08/1814, il est placé en demi-solde avec rang de capitaine au 23/10/1814.
Aux Cent-Jours, il reprend du service avec son grade de lieutenant en premier au 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 06/06/1815 et ferait la campagne de Belgique de ce mois ? À la seconde Restauration, il sera licencié le 24/09/1815 à Châteauroux et retrouvera un poste de capitaine au 3ème de Ligne en 1826. Promu chef de bataillon le 08/09/1830, après la Révolution de Juillet pour prendre rang au 29ème de Ligne, il obtiendra sa retraite par l'ordonnance royale du 05/10/1833 avec jouissance au 25/07 précédent.
(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture, darnault-mil.com, N° matricule3389 du GR 21 YC 728, Bulletin des Lois du Royaume de France-IXe Série-IIe Partie-IIe section-Tome IV-1834-page 708)
LIEUTENANT EN PREMIER
Pierre Thadée de SAINCRIC
Né le 26/05/1786 à Blois (Loir-et-Cher), fils de Jean (écuyer) et de Jeanne de Graffard.
Mort le 05/02/1854 à Villefranche-de-Rouergue (Aveyron).
Il entre au service comme élève de l'École militaire de Fontainebleau le 02 brumaire an XII (25/10/1803) et en sort avec on brevet de sous-lieutenant pour prendre rang au 8ème de Ligne le 27 fructidor an XIII (14/09/1805). Il participe alors à la campagne d'Autriche de l'an XIV puis fait celle de Prusse de fin 1806 et celle de Pologne de 1807, obtenant le grade de lieutenant le 03/03 de cette dernière année.
Appelé aux armées d'Espagne pour les campagnes de la Péninsule de 1808 à 1813, il reçoit le grade de capitaine le 15/01/1809 et se trouve blessé une première fois d'une balle à la poitrine à la bataille de
Talavera le 28/07 suivant et une seconde fois d'un coup de feu qui lui traverse la cuisse gauche au combat de Lignenza le 03/02/1813.
Rappelé en Allemagne pour la campagne de Saxe, il est admis en tant que lieutenant en premier au 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 08/08 et passe au 2ème Grenadiers à pied le 02/12 suivant pour participer à la campagne de France de 1814. Repassé au 1er Grenadiers à pied le 01/02, il reçoit la croix de Membre de la Légion d'honneur le 25 de ce mois. A la première Restauration, il est maintenu au service comme lieutenant en premier au Corps royal des Grenadiers à pied de France le 01/07/1814.
Aux Cent-Jours, il retrouve avec son grade de lieutenant en premier le 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 19/04/1815 avec lequel il fera la campagne de Belgique de juin suivant. À la seconde Restauration, il sera licencié le 10/09/1815 à Bourges et retrouvera un poste de capitaine à la Légion de Seine-et-Marne en 1816 qui deviendra 56ème de Ligne en 1821. Promu chef de bataillon le 22/01/1824, il passera lieutenant-colonel du 29ème de Ligne le 21/03/1835 puis sera élevé au grade de colonel le 11/10/1840 pour prendre rang au 72ème de Ligne. Il obtiendra sa retraite par l'ordonnance royale du 05/10/1844 avec jouissance au 17/09 précédent et se retirera à Pau (Basses-Pyrénées).
(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture, darnault-mil.com, Annuaires de l'état militaire de France, Bulletin des Lois du Royaume de France-IXe Série-Partie supplémentaire-Tome XXVI-1845-page 466, seynaeve.pagesperso-orange.fr/page_s.htm)
LIEUTENANT EN PREMIER
François Gabriel COURCENET
Né le 26/01/1791 à Bretenières (Jura), fils de Dominique (laboureur) et de Marie Courcenet.
Mort le 13/10/1835 à Tassenières (Jura).
Fils d'un député de la Haute-Saône à la Législative de 1791, il entre au service comme élève à l'École Spéciale militaire de Fontainebleau le 14/06/1807 dont il sort avec les épaulettes de sous-lieutenant le 25/03/1809 pour prendre rang au 40ème de Ligne et rejoint l'Allemagne pour la guerre contre l'Autriche. Blessé à la tête à la bataille d'
Essling le 22/05, il est promu lieutenant le 27/06 et rejoint les armées d'Espagne et du Portugal pour les campagnes de la Péninsule de 1810 à 1812, étant blessé au genou le 30/12/1810 dans un combat de colonne mobile en Portugal.
Promu capitaine le 24/11/1811, il est rappelé en Allemagne en 1813 pour la campagne de Saxe, passant lieutenant en premier au 2ème Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 08/04. Il reçoit la croix de Membre de la Légion d'honneur le 14/09 suivant et participe encore à la campagne de France de 1814. À la première Restauration, il est maintenu en fonction avec son grade au Corps royal des Grenadiers à pied de France le 01/07/1814.
Aux Cent-Jours, il garde son poste de lieutenant en premier au 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 19/04/1815 et fera la campagne de Belgique de juin suivent. Il sera blessé et fait prisonnier de guerre le 18/06 à la bataille de
Mont-Saint-Jean. Rentré en France à la seconde Restauration le 30/12/1815, il sera licencié et placé en demi-solde.
Ré-employé, il sera inscrit comme capitaine au Corps royal d'état-major à sa formation en 1818, attaché au dépôt de la Guerre et retrouvera un poste de capitaine aide-de-camp du Vicomte Pelleport en 1821 pour participer à la campagne d'Espagne de 1823. Promu chef de bataillon cette dernière année, il fera encore la campagne d'Algérie de 1830 comme aide-de-camp, à l'état-major de la 2ème division, du général Loverdo et sera replacé au dépôt de la Guerre en 1831 puis réformé en 1833, dans le grade de lieutenant-colonel.
(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture, darnault-mil.com, Annuaire de l'état militaire de France, L'Algérie ancienne et moderne...-page268, Histoire de l'ex-Corps d'état-major-page 62, L'expédition d'Alger (1830)-page 37)
LIEUTENANT EN SECOND
Jean François BERNELLE
Né le 05/10/1787 à Versailles (Seine-et-Oise), fils de Pierre Antoine (brigadier des Gardes du Corps du Roi à la prévôté de Son Hôtel) et de Marguerite des Voyers.
Mort le 20/02/1852 à Mirebeau ? (Vienne).
Il entre au service comme soldat le 04/12/1806 à la 9ème Cie de Grenadiers-Vélites de la Garde Impériale et participe à la campagne de Pologne de 1807. Passé sous-lieutenant au 46ème de Ligne le 09/04/1808, il intègre le 120ème de Ligne à sa formation le 01/07 suivant et fait les campagnes de 1808 à 1812 aux armées d'Espagne et du Portugal. Promu lieutenant le 26/11/1810, il est rappelé en Allemagne en 1813 pour la campagne de Saxe. Muté en tant que lieutenant en second aux Fusiliers-Grenadiers de la Garde le 08/04 de cette année, il est décoré de la croix de Membre de la Légion d'honneur le 28/11 suivant et fait encore la campagne de France de 1814, étant blessé d'un coup de feu à la cuisse droite à la bataille de
Montmirail le 11/02. À la première Restauration, il est maintenu en poste avec son grade au Corps royal des Grenadiers à pied de France le 01/07/1814.
Aux Cent-Jours, il garde ses fonctions de lieutenant en second au 1er Grenadiers de la Garde Impériale le 01/04/1815 et fera la campagne de Belgique de juin suivant, étant blessé d'un coup de feu à la cuisse droite à la bataille de
Mont-Saint-Jean le 18/06. À la seconde Restauration, il sera licencié à Bourges le 10/09/1815 et retrouvera un poste par la suite. Promu lieutenant au 36ème de Ligne le 26/10/1825, il sera placé en congé le 25/07/1831 et reprendra l'activité militaire comme capitaine au 58ème de Ligne le 14/03/1839 puis obtiendra sa retraite par l'ordonnance royale du 26/04/1846 avec jouissance au 15/04 précédent.
(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture, darnault-mil.com, N°matricule 1180 du GR 20 YC 12, Bulletin des Lois du Royaume de France-IXe Série-Partie supplémentaire-Tome XXIX-1846-page 906, Annuaires de l'état militaire de France)
LIEUTENANT EN SECOND
Eustache BRIBOT
Né le 20/09/1770 à Belgentier (Var), fils de Jacques (négociant) et de Rondine Rouband.
Mort le 16/12/1844 à Toulon (Var).
Il entre au service comme soldat au 1er bataillon des volontaires du Var le 16/09/1791 et fait les campagnes de 1792 à l'an VII aux armées des Alpes et d'Italie. Son bataillon est incorporé dans la 165ème demi-brigade de Bataille le 02/10/1793 à Corréza et il obtient les grades de caporal-fourrier le 16 messidor an II (04/07/1794) et de sergent le 1er frimaire an III (21/11/1794). Sa demi-brigade est intégrée dans la 45ème demi-brigade de Ligne le (30/06/1796) à Goïto et il rejoint l'Armée de l'Ouest en l'an VIII, devenant sergent-major le 07 prairial (27/05/1800), puis passe à l'Armée des Grisons pour la campagne de l'an IX en Helvétie.
À l'Armée du Hanovre de l'an XI à l'an XIII où sa demi-brigade est transformée en 45ème de Ligne à l'organisation de l'an XII, il sert à la Grande Armée pour la campagne d'Autriche de l'an XIV et reçoit les fonctions de vaguemestre le 1er vendémiaire (23/09/1805). Après la campagne de Prusse de fin 1806, il fait celle de Pologne de 1807, obtenant la croix de Membre de la Légion d'honneur le 14/04 de cette dernière année.
Promu sous-lieutenant le 21/11/1808, il combat aux armées d'Espagne de 1808 à 1812, devenant lieutenant le 28/12/1809 puis il est rappelé en Allemagne en 1813 pour la campagne de Saxe, passant lieutenant en second au 2ème Fusiliers-Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 08/04. Blessé d'un coup de biscaïen au-dessus du téton gauche à la bataille de
Leipzig le 18/10, il fait encore la campagne de France de 1814. À la première Restauration, il est maintenu en poste comme lieutenant en second au Corps royal des Grenadiers à pied de France le 01/07/1814.
Aux Cent-Jours, il est placé avec son grade de lieutenant en second au 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 01/04/1815 et fera la campagne de Belgique de juin suivant. À la seconde Restauration, il sera licencié à Bourges avec le régiment le 10/09/1815 et obtiendra sa retraite le 14/09/1816.
(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture, darnault-mil.com, N° matricule 99 du GR 21 YC 383, Bulletin des Lois du Royaume de France-IXe Série-Partie supplémentaire-Tome XXVII-1845-page 646)
LIEUTENANT EN SECOND
Louis CARTON
Né le 04/06/1780 à Dié (Drôme), fils d'Antoine (fabriquant d'étoffes) et de Marie Chapais.
Mort le 22/08/1833 à Dié.
Il entre au service comme soldat à la 85ème demi-brigade de Ligne le 02 ventôse an VI (20/02/1798) et fait les campagnes de cet an à l'an IX au Corps expéditionnaire d'Orient qui combat en Égypte et en Syrie, étant blessé d'un coup de feu à la tête le 03 thermidor an VI (21/07/1798) à la bataille des
Pyramides. Rentré en France en l'an X après la capitulation d'Alexandrie, il est nommé caporal le 16 vendémiaire an XI (08/10/1802) et sert au camp de Boulogne de l'Armée des Côtes-de-l'Océan de l'an XII à l'an XIII où sa demi-brigade devient 85ème de Ligne.
À la Grande Armée en l'an XIV pour la campagne d'Autriche, il est remis fusilier le 1er frimaire (22/11/1805) et fait celle de Prusse de fin 1806, étant blessé d'un coup de feu à la tête à la bataille de
Pultusk le 26/12 après avoir retrouvé son grade de caporal le 16/06 précédent. Après la campagne de Pologne de 1807, il reste dans ce pays en 1808, obtenant le grade de sergent le 21/06 et retrouve la Grande Armée en 1809 lors de la guerre contre l'Autriche. Il se distingue particulièrement dans une reconnaissance sur Presbourg qui l'oblige à passer le Danube à la nage le soir à 22 heures et reçoit pour ce fait la croix de Membre de la Légion d'honneur le 03/06.
Resté à l'armée d'Allemagne en 1810 et 1811, il est promu sous-lieutenant le 19/04/1812 et suit son Corps en Russie en juin suivant. Revenu de la retraite de Moscou, il obtient le grade de lieutenant le 02/04/1813 pour combattre en Saxe cette année-là et intègre le 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 13/07 en tant que lieutenant en second puis fait la campagne de France de 1814. À la première Restauration, il est maintenu en poste avec son grade au Corps royal des Grenadiers à pied de France le 01/07/1814.
Aux Cent-Jours, il garde son grade de lieutenant en second et retrouve le 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 19/04/1815 pour participer à la campagne de Belgique de juin suivant durant laquelle il sera blessé d'un éclat d'obus à la jambe droite le 18/06 à la bataille de
Mont-Saint-Jean. À la seconde Restauration, il sera licencié le 16/09/1815 à Issoudun et placé en non-activité.
Il retrouvera un poste de lieutenant provisoire dans la Légion de la Drôme avec les fonctions de porte-drapeau le 01/03/1816. Sa légion deviendra 5ème de Ligne à l'organisation du 14/12/1820 et son grade sera confirmé le 21/03/1823. Il servira alors à la campagne d'Espagne de cette année, étant promu capitaine le 14/07 à son régiment puis sera retraité par l'ordonnance royale du 19/08/1831 avec jouissance au 11/06 précédent et se retirera à Dié.
(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture, darnault-mil.com, N° matricule 871 du GR 21 YC 656, Bulletin des Lois du Royaume de France-IXe Série-N°103 bis-page 20)
LIEUTENANT EN SECOND
Paul Jacob Adolphe MAUREL de LAPOMARÈDE
Né le 21/08/1783 à Castres (Tarn), fils d'Étienne César et d'Anne Marie De Brus.
Mort le 30/11/1874 à Salins (Jura).
Il entre au service comme soldat le 04 prairial an XI (24/05/1803) dans le 27ème Léger pour participer aux campagnes des ans XI, XII et XIII de l'Armée du Hanovre, devenant caporal le 29 vendémiaire an XIV (21/10/1805). À la Grande Armée pour la campagne d'Autriche de l'an XIV, il fait celle de Prusse de fin 1806, étant blessé d'un coup de biscaïen au bras droit à
Lübeck le 06/11 et obtient le grade de sergent le 25 de ce mois. Après la campagne de Pologne de 1807, il participe à la guerre de 1809 contre l'Autriche, étant de nouveau blessé d'un coup de feu à la cuisse gauche à la bataille de
Wagram le 06/07.
Passé adjudant sous-officier au 4ème bataillon de son Corps le 01/01/1810, il rejoint les armées d'Espagne pour les guerres de la Péninsule de 1810 à 1812. Élevé au grade de sous-lieutenant le 19/05/1811, il est blessé une troisième fois d'un coup de feu à la jambe droite au Pont Ferrade en Espagne le 27/08 suivant. Rappelé en Allemagne en 1813 pour la campagne de Saxe, il est nommé aux fonctions d'adjudant-major le 01/03 et intègre comme lieutenant en second le 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 08/04 suivant. Décoré de la croix de Membre de la Légion d'honneur le 16/08, il fait encore la campagne de France de 1814. À la première Restauration, il est maintenu en poste comme lieutenant en second au Corps royal des Grenadiers à pied de France le 01/07/1814.
Aux Cent-Jours, il garde ses fonctions et son grade au 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 19/04/1815 et fera la campagne de Belgique de juin suivant. À la seconde Restauration, il sera licencié à Bourges le 10/09/1815 et retrouvera un emploi de lieutenant adjudant-major à la Légion du Tarn le 23/12/1815, confirmé par décision royale du 24/07/1816. Promu capitaine le 23/06/1817, il passera dans la Légion de la Loire-Inférieure le 04/04/1820 qui deviendra 23ème de Ligne en 1821.
Au Corps d'occupation des Pyrénées en 1822, il participera aux campagnes d'Espagne de 1823 et 1824, rentrera en France et fera partie de l'expédition d'Alger de 1830. Après la Révolution de Juillet 1830, il sera placé capitaine dans la 7ème Cie de Fusiliers Sédentaires le 07/03/1831 avant de retrouver le 23ème de Ligne le 10/04 suivant. Parti en congé en attendant la fixation de sa retraite le 23/09/1833, il l'obtiendra par l'ordonnance royale du 05/10 de cette année avec jouissance au 26/07 précédent et se retirera à Salins (Jura).
(d'après darnault-mil.com, Bulletin des Lois du Royaume de France-IXe Série-IIe Partie-IIe section-Tome III-1833-page 656, Annuaires de l'état militaire de France,
https://gw.geneanet.org/pm2l?n=maurel+d ... ul+adolphe)
LIEUTENANT EN SECOND
Nicolas Laurent OUDIETTE
Né le 19/10/1782 à Marnay-sur-Seine (Aube), fils de Laurent Bernard (maître de pension) et de Marie Jeanne Bellemère.
Mort le 09/04/1825 à Besançon (Doubs).
Il entre au service comme vélite au Corps des Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 09 messidor an XIII (28/06/1805) et participe aux campagnes de la Grande Armée d'Autriche de l'an XIV, de Prusse de 1806 et de Pologne de 1807. Passé caporal-fourrier à la 3ème Cie du 1er bataillon des Fusiliers-Grenadiers de la Garde le 13/07/1807, il suit la Garde en Espagne en 1808 et revient en Allemagne en 1809 pour la guerre contre l'Autriche.
Revenu en Espagne pour les campagnes de la Péninsule de 1810 et 1811, il est promu au grade de sergent-major le 14/01/1811 et rejoint la Grande Armée pour la campagne de Russie de 1812. Revenu de la retraite de Moscou, il obtient la croix de Membre de la Légion d'honneur le 06/04/1813 et se voit élevé au grade de lieutenant en second le 08/04 au même régiment pour participer aux campagnes de Saxe de cette année et de France de 1814. À la première Restauration, il est maintenu en poste comme lieutenant en second au Corps royal des Grenadiers à pied de France le 01/07/1814.
Aux Cent-Jours, il garde son poste de lieutenant en second au 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 19/04/1815 et fera la campagne de Belgique de juin suivant. À la seconde Restauration, il sera licencié le 10/09/1815 à Bourges et mis en demi-solde. Il retrouvera un poste de lieutenant à la Légion de l'Oise en 1820 qui deviendra 30ème de Ligne en 1821 et sera promu capitaine le 27/10/1824 et tiendra garnison à Besançon.
(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture, darnault-mil.com, N° matricule 269 du GR 20 YC 12 et matricule 3074 du GR 20 YC 15, Registre d'état civil des décès de la commune de Besançon de 1825-page 134)
LIEUTENANT EN SECOND
Jacques RAVERAT
Né le 30/07/1774 à Cormarin (Yonne), fils de François (laboureur) et de Barbe Prévost.
Mort le 06/03/1846 à Cormarin (Yonne).
Il entre au service comme soldat dans le 9ème bataillon de Chasseurs ci-devant Chasseurs des Cévennes le 15/10/1793 qui devient 9ème demi-brigade Légère le 1er germinal an II (21/03/1794) à Bouillon et fait la campagne de 1793 à l'Armée des Ardennes puis celles de l'an II à l'an VI aux armées de Sambre-et-Meuse et du Rhin. Son Corps reste 9ème demi-brigade Légère au second amalgame le (21/04/1796) à Ottweiler et il est admis comme grenadier dans la 10ème Cie du Corps des Grenadiers à pied de la Garde du Directoire le 1er germinal an VII (21/03/1799).
À l'Armée des Côtes-de-l'Océan aux ans XII et XIII, il sert à la Grande Armée pour la campagne d'Autriche de l'an XIV puis fait celles de Prusse de fin 1806 et de Pologne de 1807. Promu caporal le 01/05/1808, il suit l'Empereur en Espagne cette année puis revient en Allemagne ne 1809 pour la guerre contre l'Autriche. Resté en garnison à Paris en 1810 et 1811, il est nommé sergent à la 2ème Cie des Tirailleurs-caporaux du Bataillon d'Instruction de Fontainebleau le 29/03/1811.
Élevé au grade de lieutenant en second le 18/01/1813, il prend rang aux Fusiliers-Grenadiers de la Garde qu'il rejoint en Allemagne pour la campagne de Saxe. Décoré de la croix de Membre de la Légion d'honneur le 14/05, il participe encore à la campagne de France de 1814. À la première Restauration, il est maintenu en poste avec son grade au Corps royal des Grenadiers à pied de France le 01/07/1814 et reçoit la croix d'Officier de la Légion d'honneur le 27/01/1815.
Aux Cent-Jours, il est conservé à l'emploi de lieutenant en second au 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 19/04/1815 et se voit confirmer la croix d'Officier de la Légion d'honneur le 30 de ce mois avant de combattre en Belgique en juin suivant. À la seconde Restauration, il sera licencié le 10/09/1815 à Bourges et mis en demi-solde puis retraité peu après.
(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture, darnault-mil.com, N° matricule 1140 du GR 20 YC 5, Registre d'état civil des décès de la commune de Vignes de 1833 à 1872-page 56)
LIEUTENANT EN SECOND
François Lamothe ROLAND
Né le 23/04/1779 à Auribat (Hautes-Pyrénées), fils de Vital Lamothe (officier de santé) et de Catherine Ducour.
Mort le 24/07/1837 à Auriebat ?
Il entre au service comme vélite au Corps des Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 12 frimaire an XIII (04/12/1803) pour la campagne de cet an au camp de Boulogne de l'Armée des Côtes-de-l'Océan. À la Grande Armée pour les campagnes d'Autriche de l'an XIV, de Prusse de fin 1806 et de Pologne de 1807, il a été admis comme grenadier dans la 3ème Cie du 1er Grenadiers à pied le 01/01/1807. À la suite de l'Empereur en Espagne en 1808, il revient en Allemagne en 1809 pour la guerre contre l'Autriche.
En garnison à Paris en 1810 et 1811, il est muté comme sous-lieutenant au régiment de l'Île-de-Ré le 13/03/1811 qui devient 132ème de Ligne le 01/09 suivant et stationne à l'île d'Aix cette année. Appelé à la Grande Armée pour la campagne de Russie de 1812, il revient de la retraite de retraite de Moscou pour être promu lieutenant le 07/04 et participer à la campagne de Saxe de cette année.
Récompensé de ses efforts par la croix de Membre de la Légion d'honneur décernée le 12/10 suivant, il est incorporé en tant que lieutenant en second aux Fusiliers-Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 22/01/1814 et combat à la campagne de France durant laquelle il est blessé une première fois d'un coup de feu à la jambe droite le 01/02 à la bataille de
Brienne et une seconde fois d'un coup de feu à la main gauche le 30/03 devant
Paris. À la première Restauration, il est maintenu en poste avec son grade au Corps royal des Grenadiers à pied de France le 01/07/1814.
Aux Cent-Jours, il est incorporé comme lieutenant en second au 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 19/04/1815 et fera la campagne de Belgique de juin suivant. Il perdra ses papiers militaires et ses effets personnels au passage de la Sambre le 19/06, lendemain de la bataille de Mont-Saint-Jean. À la seconde Restauration, il sera licencié le 10/09/1815 à Bourges et placé en demi-solde.
(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture, darnault-mil.com à Rolland, N° matricule 769 du GR 20 YC 12 et matricule 5372 du GR 20 YC 5 bis)
LIEUTENANT EN SECOND à l'Armée du Nord ?
Jean Étienne VINCENT
Né le 25/04/1769 au Poët-Laval (Drôme), fils d’Étienne et de Jeanne Marie Barand.
Mort le ...
Il entre au service comme soldat le 08/10/1791 dans le 1er Bataillon des volontaires de la Drôme et participe aux campagnes de 1792 à l'an III à l'Armée des Alpes qui conquiert la Savoie, devenant caporal le 15/02/1793. Son bataillon est incorporé dans la 209ème demi-brigade de Bataille au premier amalgame le 21 fructidor an III (07/09/1795) à Briançon, elle-même intégrée dans la 85ème demi-brigade de Ligne le 1er messidor an IV (19/06/1796) et il combat à l'Armée d'Italie de l'an IV à l'an VI puis fait partie des troupes de l'Armée d'Orient pour les campagnes d'Helvétie et d'Italie de l'an VII à l'an IX, étant blessé à la bataille du Pont-du-Diable en Suisse le 03 vendémiaire an IX (25/09/1799).
Admis comme chasseur dans le Corps des Chasseurs à pied de la Garde des Consuls le 06 pluviôse an IX (26/01/1801), il rejoint l'Armée des Côtes-de-l'Océan en l'an XII pour la campagne de l'an XIV en Autriche avec la Grande Armée. À la fin de la campagne de Prusse de 1806, il est admis comme vétéran dans la Cie de Vétérans de la Garde Impériale le 16/12 puis est congédié avec retraite le 01/03/1808. Il reprend du service comme caporal de Fusiliers Tirailleurs le bataillon d'Instruction de Fontainebleau le 01/03/1813, est promu sergent le 29/04 suivant et passe lieutenant en second au même bataillon le 22/01/1814 pour participer à la campagne de France de cette année. À la première Restauration, il est placé en demi-solde le 01/07/1814.
Aux Cent-Jours, il est rappelé sous les drapeaux en tant que lieutenant en second au 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale Impériale le 03/06/1815. À la seconde Restauration, il sera licencié le 24/09/1815 à Châteauroux avec le dépôt de son Corps. Mis en non-activité par la suite, il sera retraité par l'ordonnance royale du 28/11/1821 avec jouissance au 08/10 précédent et se retirera au Poët-Laval.
(d'après darnault-mil.com, N° matricule 19 du GR 20 YC 3bis et matricule 4473 du GR 20 YC 5bis et matricule 575 du GR 20 YC 37 et matricule 107 du GR 20 YC 38, Registre d'état civil de la paroisse du Poët-Laval de 1751 à 1780-page 170, Bulletin des Lois du Royaume de France-VIIe Série-Tome XIII-1822-N°495 bis-page 4)
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À suivre... La 1ère Compagnie du 1er Bataillon des Grenadiers à pied de la Garde en juin 1815