par DAVID Gilles sur 23 Oct 2012, 09:41
Cela illustre aussi ce que conseille Napoléon, quand il dit de mettre les meilleures troupes devant. Cela évite d'être emporté par une déroute. Il conseille aussi la combinaison des trois armes. Une bonne mitraille aurait calmé quelques ardeurs et un carré d’infanterie, même de faible qualité suffit. Mais pour cela, il faut anticiper et connaître la position de l’ennemi. Sun Zu dit, dans une traduction « Qui connaît l’autre et se connaît lui-même, peut livrer cent batailles sans jamais être en péril. Qui ne connaît pas l’autre mais se connaît lui-même, pour chaque victoire, connaîtra une défaite. Qui ne connaît ni l’autre ni lui-même, perdra inéluctablement toutes les batailles. » Dans une autre traduction, il doit, pour vaincre maîtriser, en plus, le temps et l’espace. Enfin, le temps est traduit par climat dans une troisième version. L’édition « Pluriel » semble être la meilleure traduction. Du temps de Napoléon, il pouvait avoir accès à la version du père Amiot qu’on trouve aux éditions des mille et une nuits N° 122. On peut dire que York applique cette pensée “Tout le succès d'une opération réside dans sa préparation. » ; et qu’à l’inverse, en face, c’est la déroute, avant même de combattre.
Enfin, pour se recentrer sur la tenue de pied ferme par une arme d’élite, Sun Zu dit « Lorsqu'un chat se tient à l'entrée du trou du rat, dix mille rats ne se hasardent pas à en sortir; lorsqu'un tigre garde le gué, dix mille cerfs ne peuvent le traverser. »
Mais, il faut bien admettre que le rôle des cavaleries lourdes n’est pas d’attendre de pied ferme, en première ligne ou collé derrière celle-ci.
Comme dirait l'ami Thierry "Faudrait peut-être arrêter de déconner !" ce qui résume assez bien la position des troupes françaises.