en fait, il y a homogénéité entre les deux règlements, puisque le Portugais est juste l'Anglais traduit...
la présence de cette différence de gestion est à mon avis due uniquement à la qualité de la traduction. Il faut se replonger dans le contexte linguistique du début XIXe. La connaissance des langues étrangères est chose rare (français exclu), et donc la moindre connaissance a vite fait de propulser une personne au rang d'expert; d'autant plus qu'on était à cette période beaucoup moins regardant sur contexte. Ainsi, Beresford est nommé à la tête de l'armée Portugaise à cause de sa connaissance de la langue; or ses textes dans cette langue font (de l'avis d'autochtones ou de linguistes modernes) plus penser à du "Google Translate" qu'à un travail d'érudit, on est au niveau de la traduction littérale mot-à-mot, avec des contres-sens et des faux-amis qui gênent la compréhension.
Or ça n'est pas acceptable dans un manuel de manoeuvre, je pense donc que plutôt que de trouver un équivalent Portugais à la "Wing" Anglaise (concept un peu ésotérique, que je n'arrive même pas à toujours faire accepter à des amis parlant la même langue que moi
), on est parti sur le "bataillon", qui était connu, représentait une réalité pour les 2 côtés, et donc facilitait le travail du traducteur.
mais le "Bataillon" Portugais est pour moi géré comme une "Wing", unité semi-indépendante et détachable au gré du commandant d'unité ou de ses supérieurs. Donc suivant l'occurence, on détachera une Division, une Brigade, un Régiment, un Bataillon, une Compagnie, une Section, un Peloton, un Elément (appelé en Anglais "Sergeant" voir "Corporal Guard", détachement de plus ou moins de 6 hommes sous le commandement d'un "Junior NCO" ou "Senior Rank&File", le plus souvent pour restreindre le passage à un endroit, garder la tente d'un hôte ou celle d'un officier aux arrêts, etc... Un truc où on n'a pas besoin de réfléchir ni de se battre, avec un officier responsable pas trop loin)