Bonjour,
Je viens de terminer le livre de Françoise de BERNARDY, Eugène de Beauharnais, le fils adoptif de Napoléon, Perrin, Paris, 1973
Il est le fils d'un noble "progressiste", séducteur mais très frivole, militaire sans grand talent mais qui devint à la Révolution chef de l'Armée française du Rhin fut décapité en 1794 pour ne pas être assez discret après un échec militaire et un renvoi dans ses terres. Sa mère est Rose, devenue Joséphine, Tascher de la Pagerie ou de Beauharnais. Il fut très attaché à elle mais il le fut beaucoup plus à sa soeur, Hortense.
Sa carrière militaire et politique est dans l'ombre de Napoléon Bonaparte. D'après l'auteure, notre brave Eugène fut une brave homme, fidèle et loyal, mais qui vécut dans l'angoisse des représailles des frères et surtout des soeurs Bonapartes. Il semble avoir avalé beaucoup de "couleuvres politiques", notamment au moment et après le divorce de sa mère. Après 1813, et ,selon madame de BERNARDY, sous l'influence de sa femme et de son beau-père, le roi de Bavière, il se laissa manoeuvrer par les Autrichiens même il les battit à plusieurs reprises, dont surtout sur le Mincio, mais aussi dans les légations romaines (anciens domaines papaux). Il fut sauvé par le Tsar, dont il était l'ami personnel depuis 1807 ! Comme quoi ! Il refusa le trône de Suède en 1810-1811, car sa femme ne voulait pas se convertir au catholicisme ( Je pense que c'est plutôt parce qu'élle était la nièce de l'ancienne règne de Suède),
Devenu prince Bavarois après 1814, il vécut avec la richesse accumulée méthodiquement, mais sans pillage depuis 1805, avec sa femme et ses nombreux enfants.
Il mourra en 1824, toujours adoré par sa femme, mais aussi par les habitants de son fief bavarois d'Eichstatt, apparemment d'une embollie cérébrale, mais il mit un certain temps à mourrir.
Certes militaire sans génie, mais très efficace pour monter et organiser, il fut surtout un gestionnaire brillant mais discret et surtout loyal jusqu'à la fin. Il se préoccupa beaucoup de sa femme, Auguste, et de ses enfants (tous devinrent prince ou princesse, une devint reine de ... Suède mais aucun de rentra en France). Cela ne l'empêcha cependant et apparement pas d'avoir des amourettes . Il sut se faire apprécier de tous ses sujets, italiens ou bavarois ou des militaires français qu'il eut à commander. IL fut ami avec Bessières, Duroc, le Tsar, son beau-père le roi de Bavière, mais eut aussi des ennemis déclarés (tous les Bonaparte ou les mariés avec), son beau-frère le prince héritier de Bavière Louis, ou plus discrets,Metternich et Talleyrand, cFouché, et certains maréchaux.
Pour conclure, ce livre fut interéssant , même du point de vue militaire car toutes ses campagnes sont décrites de son point de vue à lui . La relation avec sa femme, Auguste de Bavière, est analysée comme celle qu'il eut avec toutes les personnes qu'il croisat
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