Modérateurs: MASSON Bruno, FONTANEL Patrick, MANÉ John-Alexandre
Oui, c'est mon mode de jeu favori et le seul que Christophe maîtrisait bien, donc on l'a imposé à nos partenairesFONTANEL Patrick a écrit:(vous jouiez en simultané apparemment ?)
Cela aurait en effet éliminé une grande partie du problème et me semble assez logique, même si dans de nombreux cas (FT0 ou feu faible), une avance pour forcer les tirailleurs non soutenus à l'esquive (si celle-ci fait plus de 2 DT, le feu des tirailleurs devient inefficace) peut souvent être la réponse la plus efficace. Dans le cas évoqué ici, cette avance va terminer à DT du bataillon prussien et se transformer en MAC sur une cible cette fois légitime. J'ai été un peu rapide en indiquant MAC contre les tirailleurs. Pour toi "avance pour forcer une esquive" n'est pas une réponse légitime devant une attaque par des tirailleurs ?FONTANEL Patrick a écrit:"C" ne peut pas répondre à la simple avance de tirailleurs autrement que par un feu ou par le détachement de tirailleurs pour contrer les ennemis (à noter que l'on peut toujours fuir mais dans la situation présente cela n'aurait pas de sens...). En effet, les tirailleurs prussiens ne constituent pas un objectif valable pour une charge car ils sont "inatteignables" par de l'infanterie, ce n'est donc pas réaliste comme réponse et en outre pas envisagé non plus par la règle.
Donc, clairement, jamais "C" ne peut faire de MAC sur des tirailleurs, ni non plus répondre à l'avance de "P" car ce dernier est trop loin (hors DT). Cela répond à l'essentiel des questions.
OK, donc le dé de résolution des actions d'un joueur n'affecte pas l'ordre de ses réponses.FONTANEL Patrick a écrit:D'autre part, le joueur qui répond à une MAC ne jette pas le dé d'ordre de résolution (c'est effectivement un avantage implicite pour les "défenseurs")
Faire tester P en partant de 0 est sévère et va faire hurler certains joueurs car il n'est pas en défaut selon les cas prévus par la règle mais me semble une bonne façon de résoudre les situations de surprises dont l'impact moral est toujours significatif (dans la règle Renaissance de G. Gush, il y a explicitement un malus de -2 sur le test de moral quand une unité est surprise par un tir d'une unité ennemie jusque là cachée dans un couvert). Il suffit de rajouter "changeant d'avis suite à surprise" dans les causes de "en défaut"FONTANEL Patrick a écrit:Enfin, pour répondre quand même au cas particulier de la surprise qui fait que le joueur prussien souhaite transformer une MAC (au contact) en un FPF (Feu de pied ferme), en tant qu'arbitre, je procèderais comme suit :
1) "P" est avancé sur sa position de test de MAC
2) Avant le test de "P", et afin que cela soit pris en compte dans ledit test, le joueur français révèle alors les unités cachées à DT. Imaginons ici que C est un escadron de cavalerie caché jusque-là par une ligne de crête et se trouvant alors fort à propos à DT de "P". "P" se doute alors qu'il va être chargé par cette cavalerie...
3) Le joueur prussien annonce changer d'avis et vouloir faire une MAF au lieu d'une MAC.
4) On teste "P" en réaction car il change d'attitude à la vue du dispositif ennemi inconnu jusque-là : au lieu de partir de "+2" pour test de MAC, il part donc de "0". Il perd 1 PA pour réagir, il lui reste 2 PA ce qui suffit pour s'arrêter (gratuit dans les situations de MAF contre CAV) et tirer (1 PA). "P" est considéré au POR lors du test et bien sûr sous le feu à mitraille et de mousqueterie dû à "A" et "B".
AUGER Vincent a écrit: Pour toi "avance pour forcer une esquive" n'est pas une réponse légitime devant une attaque par des tirailleurs ?
Je ne comprends pas pourquoi on pourra ordonner une avance le tour suivant mais pas le faire en réaction le tour même, surtout quand ces tirailleurs n'ont aucun soutien (l'ami le plus proche est à plus de 2UD)FONTANEL Patrick a écrit:AUGER Vincent a écrit: Pour toi "avance pour forcer une esquive" n'est pas une réponse légitime devant une attaque par des tirailleurs ?
Après en avoir discuté avec Diégo, il ressort que seules deux réponses sont licites lorsqu'une unité (qui en outre n'a pas d'ordre ici en jeu simultané) voit des tirailleurs ennemis s'approcher :
- déployer ses propres tirailleurs
- faire feu (sans intérêt dans 90% des cas)
Toute autre réponse (fuite exceptée) n'est pas acceptable. Le tour suivant, le joueur pourra coder une avance pour forcer les tirailleurs à esquiver... mais est-ce utile ?
Il est certain que Christophe n'a pas anticipé l'attaque contre sa batterie (sinon il aurait programmé une avance pour lui apporter un soutien) mais de là à le taxer de mauvaise foi et d'intention vicieuse, il y a un sérieux saut que je ne saurai franchir. Je crains que tu ne sois trop souvent exposé et confronté à des joueurs alliant vice et mauvaise foi pour les voir même là où elles ne sont pas (encore, mais il apprendra vite s'il ne rencontre que des joueurs de ce type, cf. le sujet sur l'attitude générale des joueurs)FONTANEL Patrick a écrit:C'est apparemment par mauvaise foi et en voulant profiter vicieusement de la situation que le joueur souhaite avancer "C" afin de pallier le flanc "en l'air" de son artillerie "A".
Hélas, la façon dont il a, au cours de cette partie, choisi ses cibles de tir d'artillerie, les sélectionnant pour obtenir des pénétrations sur des unités masquées derrière, montre qu'il est déjà en partie touchéKERDAL Thierry a écrit:Christophe apprend pour l'instant à jouer Les Trois Couleurs à Paris,et il est toujours de bonne foi quand il joue.
Il faut en effet espèrer qu'il ne sera pas gangrené par les pinailleurs et les tricheurs comme...
Merci pour luiFONTANEL Patrick a écrit:Effectivement, loin de moi l'idée de taxer de mauvaise foi quelqu'un qui n'en a pas l'ombre d'une et donc désolé si j'ai confondu mauvais esprit et cascade d'évènements anormaux.
Cela me servira de leçon.
En l'occurrence, il s'agit d'une brigade de grenadiers prussiens et les compagnies de tirailleurs engagées dans cette action sont toutes issues du même bataillon de grenadiers déployés en tirailleurs pour couvrir le front de leur brigadeFONTANEL Patrick a écrit:Les précisions que donne Vincent montrent aussi au passage que dès le début de l'action, les tirailleurs prussiens qui sont au-delà de tout soutien (+ de 2 UD de tout ami formé) auraient soit dû rester proches de leur unité mère, soit, s'il s'agit d'une unité indépendante, devraient tester leur moral pour déterminer leur efficacité.
Je suis en effet un fervent partisan du test de moral des tirailleurs, qui démontre rapidement que ces braves bougres ne sont finalement pas capables de faire grand chose tout seuls, sauf lorsqu'il s'agit de tirailleurs d'élite vraiment très forts.
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