AUGER Vincent a écrit:Pourquoi laisser un adversaire s'approcher à 2UD de toi quand tu peux le stopper par un tir délivré à 4 UD de toi ?
Il semble y avoir méprise sur la gestion de la simultanéité des mouvements : de mon point de vue, si tu veux profiter d'un tir d'opportunité sur des unités ennemies pendant la phase où sont réalisés les mouvements, il faut évidemment que ton artillerie soit prête à le faire donc qu'elle demeure immobile en batterie.
Or tu veux reculer à la bricole (ou à la prolonge mais on s'en fout du point de vue technique dans L3C). En tant qu'arbitre, et de ce que je comprends de L3C en simultané, les mouvements de toutes les unités sont réalisés simultanément : les cavaliers ennemis vont donc avancer sur ta batterie en train de reculer. Et bien sûr cette situation ne te permet pas de profiter d'une opportunité.
Vouloir appliquer un ordre conditionnel du genre, "si l'ennemi avance alors je ne recule pas (et je lui tire dessus) et s'il n'avance pas alors je recule" est interdit et c'est heureux. Inversement, pourquoi dénierais-tu à ton adversaire le droit d'ordonner "j'attaque seulement au moment où il bouge, pas avant et pas après" ?
Il faut que chaque joueur parie sur l'attitude que son adversaire va avoir puis il faut l'assumer.
Le système est sûrement un peu rigide mais il est cohérent. Les PA ne sont pas vraiment des "tiers temps" et le découpage simultané des actions qui interfèrent est basé sur les UD (découpage par 1 UD /2 UD pour unité à pied / montée) et la DT (Distance Tactique, on s'arrête et on résout une MAC dès qu'elle est atteinte).
Enfin, je ne t'empêche pas de finir ton mouvement de recul à la bricole (s'il n'a pas déjà été réalisé lors de la résolution de la MAC) si effectivement tu es vainqueur avec tes gros canons de 12£. Mais tu n'auras pas infligé le malus de "sous le feu" à l'ennemi qui aura bien pu avancer jusqu'à la 2ème UD de ton artillerie.
Pour que tu puisses profiter d'un tir d'opportunité (et au passage de la formidable allonge à P1 de tes pièces de 12£), il ne faut pas avoir codé de mouvement ou de CHO/CHF à ton artillerie.
La force d'une armée, comme la quantité de mouvement en mécanique, s'évalue par la masse multipliée par la vitesse.
[Napoléon Bonaparte]