Les tests de moral lors d’une MAC arrivant dans l’angle mort de l’unité objectif considèrent que l’attaquant n’est ni de face ni de flanc.
Après le test (réussi) de l’attaquant, imaginons que le défenseur choisit de demeurer de pied ferme. Le test de moral s’effectue normalement (si le défenseur avait choisi de se réorienter de moins de 30° avant de faire sa réponse, alors il testerait en réaction).
Si son moral le lui permet, ledit attaquant va engager au CAC le front de l’unité objectif et effectivement subir son feu éventuel. Le nombre de tireurs est calculé tout à fait normalement, exactement comme pour une attaque « de face ». En effet, géométriquement parlant, les figurines du front de l’attaquant finissent par engager de face celles du front du défenseur. C’est juste avant ce moment-là que le feu « ludique » a lieu, certes à une distance physique inférieure à P1, mais avec une efficacité qui découle comme toujours du moral du défenseur.
Si un CAC a lieu, celui-ci est géré tout aussi normalement (débordements, nombre de rangs de figs selon la formation et l’allure, …etc.), exactement de la même manière que pour une attaque qui serait venue de face.
Donc, pour résumer, une attaque dans l’angle mort se finit par une attaque de face. Tout l’enjeu de l’attaquant consiste à faire craquer le moral du défenseur. Quant au défenseur, il n’a pas spécialement intérêt à prendre le risque d’un test de réaction pour se réorienter en préalable à son feu, car ledit feu demeure tout à fait possible si l’unité demeure strictement de pied ferme.