par MANÉ Diégo sur 15 Jan 2009, 01:32
Bien, après le message précédent je me sens mieux, rasséréné.
J'avais préparé une réponse au message de Brice. Certains y ont répondu en partie, et Vincent en totalité, le mien sera donc en grande partie redondant mais bon, puisqu'il est écrit le voici :
Réponse DM à question BD sur forum PN “MAC et Feu de Pied Ferme” (13/01/09).
Brice, Stéphane et les autres intervenants sur le post “Questions pour Renards des Moquettes” (les biens nommés), sur lequel le message de Brice ci-dessus et ma réponse ci-dessous iront bientôt comme s’y trouvant alors plus à leur place.
En effet, comme beaucoup des messages du premier post, celui-ci est “tiré par les cheveux” et n’a donc pas vocation à servir d’exemple “normal” pour illustrer son titre.
Soit donc une ligne A de 20 figurines (des Anglais ?) désirant attaquer à la bayonnette une ligne B de 12 figurines (des Français ?). Les deux étant censés jouir d’un feu 2 ?
Remarque préliminaire, A est un âne, et portera donc désormais le chapeau ad'hoc. En effet, quand on peut déborder son ennemi des deux côtés on l’attaque au feu. A P2 cela donne 4 PAP à 2. B ne va pas rester là longtemps !
Mais comme  est un âne il va se faire tuer 5 PAP pour rien (cela suppose un feu à +3 alors que feu 2 à P1 = score 4 = 6 PAP, et encore sans premier feu ni général, mais admettons).
Donc par thème  chute de deux allures = 6 points et passe au POR, ce qui fait à son tour chuter B de 3 point à Moral 9. Le moral de  étant dans une case inférieure et B étant en ordre serré,  ne peut plus aller au contact. C’est pris en compte aussitôt.
Que dit l’aide de jeu dans ce cas ?
Que “l’attaquant s’arrête et délivre un feu (INF), ou renonce et subit une DDF (CAV).”
Le “ou” permet de séparer les réponses selon que l’attaquant est INF ou CAV.
 étant de l’INF, il DOIT s’arrêter et délivrer un feu. Ce n’est pas un choix mais une obligation imposée par la règle afin de rendre la réalité de ce genre de situations.
Il faut comprendre que l’arrêt est involontaire (Â avait l’ordre de charger et l’exécutait).
Le feu délivré alors est tout aussi involontaire (il n’est pas ordonné)*, plusieurs fantassins ayant commencé à tirer sans ordre, entraînant les autres malgré les officiers, mais, quoi qu’il en soit ce feu (en général “pourri”, mais quand bien même il ne le serait pas) n’influera plus sur le résultat de l’action qui est déjà “plié”. Le paragraphe 5 est le final (il commence par “enfin” !. L’unité Â qui chargeait a été stoppée. Elle est battue, quel que soit l’effet hypothétique de son feu**... et je ne parle pas de la suite... car la prochaine volée va le “démâter”, et là ce sera bien un “duel” (ou plutôt une “exécution”) selon la règle***.
* Le compter SAF serait justice et règlerait même les cas extrêmes comme celui-là.
** Que je ne comprends pas non plus dans ton exemple. Tu donnes 2 PAP infligés à P3 en étant sous le feu. Or, et je crois l’avoir déjà expliqué quelque part (à moins que les “pirates” en aient eu raison), que si le feu est calculé à P3, il est toutefois délivré à P1 puisque c’est là que le feu de B à stoppé Â... qui ne peut dès lors faire tirer que 14 soldats en termes de front, mais seulement 13 (voire 12) car on ne serre ni ne remonte les rangs après un feu d’arrêt) et donc n’inflige que 1 PAP, ce qui est déjà bien puisque c’est encore trop (en pratique ce genre de feux était insignifiant).
*** B, dans sa phase de jeu, va disposer de deux points et donc pouvoir soit tirer sur Â, probablement à efficacité P1, soit charger  au PAC. Dans les deux cas,  qui n’a plus de PA et doit tester et réagir avec pénalités devrait être sévèrement battu...
 a donc troqué une victoire certaine contre une défaite du même métal. S’il n’est pas au nombre de ses propres victimes, je le fais passer en conseil de guerre et fusiller sur place.
Diégo Mané
"Veritas Vincit"