par MANÉ Diégo sur 26 Fév 2009, 22:58
Episode III, et l'artillerie ?
1) Pour l’artillerie, c’est en partie pareil (que pour l’infanterie). Je reprends l’hypothèse de départ d’une batterie déployée à 4 cm en arrière d’une crête militaire, ce qui est un peu ballot, je l’ai déjà dit (la bonne place en l’occurrence est sur la crête militaire).
En arrière de ladite crête donc, et avec MORal feu à P2, la batterie tire avec 2 points de pénalité à travers la crête et -1 de plus bas, inflige 1 pas de pertes et est donc prise.
2 et 3) Si elle obtient MORal feu à P1, elle pourra attendre le moment favorable pour tirer, c’est-à-dire celui ou l’ennemi aura franchi la crête, et elle s’en sortira... sans un poil de sec. Il aura fallu pour cela d’autres éléments en soutien car seule elle n’obtiendra pas un moral aussi élevé.
4) Si la distance entre B et la crête militaire est supérieure à 1 UD, B doit passer en cour martiale. Il a en effet cumulé deux fautes en une. Montrer à l’EnNemI une unité qu’il ne pouvait voir et en outre incapable de tirer et donc, pour de l’artillerie, de se défendre !
...Jusqu'à ce que l’ennemi, par l’odeur alléché (oui, la trouille, il parait que cela se sent de loin), ne rentre dans la visibilité glissante de 2 UD, teste et impose le test en réponse à l’artillerie... qui obtient un MORal feu à P2 limite, lequel arrête l’assaillant sans problème si le feu se situe en deçà de la ligne de crête, mais de justesse s’il se situe au-delà.
Qu’un vulgaire feu de tirailleurs aie pris place et c’en est fait de cette étourdie de A.
5) Inverser les rôles amène l’artillerie en bas. Sans conséquences autres que morales pour l’infanterie, cette situation nouvelle est pire pour l’artillerie. Le test normal lui donne MORal feu à P3 ! Mais même avec un MORal feu à P1, elle y passe, car le tir plus haut à travers la ligne de crête sera insuffisant pour arrêter un ennemi en charge.
Conclusion (s) : Tous ces exemples, à part nourrir cette discussion, sommes toutes assez stérile, sont relativement “limite” quant à leur valeur d’exemple, justement, raison pour laquelle je souhaite en préserver nos jeunes conscrits.
Pour eux, leur apprendre à ne pas se mettre dans de telles situations, sera sans doute plus utile que de perdre du temps à en développer les conséquences, et je souhaite que nos vétérans s'y emploient.
Diégo Mané