MAC de CAValerie sur ARTillerie (réponse DM sur forum PN, 26/03/09)
Ah ! Joël !! Une petite photo m’en dit plus long qu’un grand discours !!!
Bref, ladite illustration explique fort bien la situation polémique qui vous divise.
Est-ce bien le thème initial de Brice, je ne sais pas, mais je vais m’appuyer dessus pour préciser diverses choses pas ou peu claires si j’en juge par les débats ci-dessus.
“Unité Objectif : toute unité directement visée par une MAC, ou les unités voisines et sur la même ligne” dis-je en bas de page 12 d’”L3C 3”.
Ici l’unité directement visée est l’ARTillerie, et pour elle pas de problème.
Les unités voisines et sur la même ligne seraient les deux bataillons d’infanterie, sauf qu’ils ne sont pas vraiment “voisins”, à moins de jouer cela au millimètre (vous savez comme j’aime), mais sont bien sur la même ligne.
Toutefois sortons de la règle pour rencontrer l’esprit. Lorsque j’ai apporté cette précision, c’était pour corriger un abus. Imaginez sur la photo les deux bataillons collés aux flancs de la batterie... et un joueur prétendant les ignorer au prétexte qu’il attaque la batterie et pas les bataillons, arguant du fait que la cavalerie peut choisir sa cible au milieu des piétons.
Ne tombons pas désormais dans l’excès inverse. Ici la cavalerie peut parfaitement engager l’artillerie sans être au contact de l’infanterie et donc si le feu ne la stoppe pas, elle contactera bel et bien l’artillerie sans que l’infanterie ne puisse rien de plus pour elle.
Au niveau de son test, la CAValerie, ne comptera l’INFanterie que comme un ENI “simple” (soit -3 en tout car 3 ENIs). Par contre, à défaut de présenter ses bayonnettes à la CAValerie, l’INFanterie est à même de dispenser un feu de face sur elle à ses 2/3 de distance, qui donc est un feu d’arrêt... qui toutefois en l’occurrence n’arrête rien car, si je me fie aux distances de la photo il n’est possible de faire tirer que 2 figs par bataillon à P3 et seulement 1 par bataillon à P2, ce qui se traduit par un résultat de zéro perte.
Le sort de la batterie réside dès lors dans son seul feu défensif. Si elle n’inflige pas 2 pas de pertes à l’assaillant elle passe dessous... Or ces deux pas de pertes auraient été infligés par les deux bataillons (1 PAP chacun) s’ils avaient été placés plus près de la batterie, à même de faire tirer leurs trois figs à P2, sans compter qu’en outre la cavalerie n’aurait alors pu les “snober”. Bref, ici tout est dans le placement des bataillons.
Comme j’ai à ce moment laissé ce post pour en écrire un autre que celui-ci m’a suggéré, j’ai trouvé deux interventions nouvelles arrivées entretemps et qui recoupent en partie ce que je dis. Stéphane à donc battu (de vitesse) Patrick, lequel m’a devancé, alors que j’avais sans doute commencé ma rédaction avant. Il n’y a pas de justice semblait dire Patrick. Niark Niark (plus le machin rond en couleur) à ajouté Stéphane. Pas grave puisque du coup j’ai le dernier mot !
Diégo Mané