Des généraux et de leur utilisation.

[FÉDOR Frédéric]

Amis de l'histoire, de Marbot devant Lannes, des morts des glorieuses guerres, bonsoir.

On connaît les rapports de pertes des sous-officiers et des officiers durant l'Empire, et effectivement il était rare qu'une bataille ait lieu sans qu'un ou deux généraux ne soient tués ou blessés. Donc concrétement dans la règle L3C, cela ne peut se produire qu'en collant le général au feu ou au CAC. Donc comme je le fais, il faut s'engager à davantage coller ou systématiquement les officiers lors des combats, afin de retrouver les mécanismes qui avaient lieu à l'époque, de soutien d'un officier ou de la perte de ce dernier lors d'un combat. On pourrait ainsi tester encore une fois de plus tous les épisodes ou les paramètres de ce type de combat historique. D'où l'utilité aussi de le faire fréquemment.

Professeur Frédéric Fédor.

[BORREILL Philippe]

3rasvouïtyé Tovarichi !

Soit ! Si l'on est Français ou Russe .... mais le doute m'assaille si l'on joue Autrichien ... n'est'il pas vrai ?

"Bolje Moï !"

[MASSON Bruno]

Illogique et non-historique...

dans de très grand engagements, il est vrai qu'un certain nombre de généraux se trouvaient blessés, voir tués, mais pas toujours pour s'être portés en avant (voir Lannes en 1809, Marmont à Salamanque,...)
De plus, on vient de le voir à Wagram (1 GDC Français et un Chef de corps Autrichien morts, nombreuses blessures chez les généraux Français), la règle actuelle et son application logique (engagement lorsque c'est nécessaire ou jugé tel par le joueur) simule déjà ce fait.

dans nos engagements Divisionnaires, il est illogique de chercher un corolaire à un règle tirée de quelques batailles à une échelle plus large, mais ça n'empêche pas les pertes dues au "pas de bol".

je rajouterai cette proposition avec celle jamais proposée (car injouable) qui forcerait le joueur à être aussi stupide que le général qu'il joue...

du genre, "les gars, on est en Espagne, le premier Français qui monte une attaque bien structurée, je le flanque à la porte!"
ou "les joueurs Russes, vous avez chacun un litre de Vodka à boire avant toute écriture d'ordre!"
ou encore "les Joueurs Espagnols, vous serez assez aimable d'attendre que les tirailleurs Français vous aient tous réduit vos unités d' 1/3 avant de faire quoi que ce soit"

ne pas oublier aussi que les Généraux Historiques étaient tous des carriéristes acharnés, que s'ils se mettaient à la tête d'unités, c'était que l'adversaire était formidable, que les troupes qui allaient s'engager étaient incertaines, ou que c'était bon pour leur avancement.

Jamais, au grand jamais, un général ne s'est avancé au premier rang d'une attaque certaine de réussir en hurlant à l'adversaire "venez me tirer dessus, j'adore ça!!"

[FÉDOR Frédéric]

Oui surtout pour les généraux britanniques aussi ; en leur adjoignant souvent le soutien collé sur la ligne de feu, ce qui était fréquent. Nos amis qui les prennent pour jouer une défense assurée et aisée le savent. D'où mon questionnement sur le rôle du général.

Frédéric Fédor.

[AUGER Vincent]

concrètement dans la règle L3C, cela ne peut se produire qu'en collant le général au feu ou au CAC.

Il me semble que cette affirmation est inexacte. Il est possible aussi qu'un général peut être blessé suite à tout tir d'artillerie. Un double 6 indique alors qu'un général dans le cône de tir a été touché. Ceci permet de simuler efficacement la mort de Lannes et celles d'autres généraux de ce genre.

Les probabilités que cela arrive sont plus faibles que la perte d'un général en combat ou duel au feu, mais elles sont suffisantes pour une simulation historique raisonnable.

Je dois avouer que j'oublie souvent de lancer ses 2 dés en cours de partie.

[FÉDOR Frédéric]

Affirmatif, mais ma conception du jeu vise à toujours ne prendre que les bons points du collage du général, jamais les mauvais, sinon tu n'en finis pas, et tu hésites. il y a une certaine dose d'inconscience à le faire. Pour faire monter des conscrits ou de la milice en charge, il faut les coller et encore, par exemple. Si tu joues en ordre mince mais dans la profondeur de la brigade, avec une seconde ligne, je propose de toujours coller le général à la seconde ligne qui remplacera lors d'une attaque en profondeur celle qui va "gicler". Tu n'y penses donc plus, et le mouvement suivant se fait naturellement. Conception minimaliste des choses. Il faut viser à simplifier les événements durant la bataille, pas le contraire. Tu vises donc à la chose mathématique et surtout géométrique, pas l'inverse. Le GEC doit être placé plutôt poar exemple sur une aile, pour provoquer l'asymétrie nécessaire à la victoire Eclair. En pointe ou sur cette aile, tu azimute avec deux généraux avec +2 de bonus sur deux troupes. Tu fonces et tu l'emportes. Attention tu peux aller moins vite que ton allure du moral que tu as obtenu, ne te laisse pas après une déroute de l'ennemi, être dans une situation pire que d'être vaincu... Même à cause d'un dé 6 ! Et de ta malchance là au dé. Cela m'est déjà arrivé sur du russe. Donc certains coups sont à enticiper comme aux Echecs.

Professeur Frédéric Fédor.