FONTANEL Patrick a écrit: Quant à l’affreux déséquilibre que tu évoques, je crois que tu exagères quelque peu. La situation que tu décris est possible et ce sera « bien fait » pour l’infanterie anglaise sans flanc assuré qui ne sera pas en carré face à une cavalerie bien soutenue !
Ma remarque ne porte pas sur le cas évoqué, mais sur le fait qu'il devient utile de faire passer à une unité deux tests d'affilée, sans que rien d'autre n'ai changé autour, pour éviter qu'elle bénéficie d'un bonus lié aux MAC/MAF. En terme de jeu, la perte de temps et de fluidité générée me semble fortement dommageable.
Je peux donner un autre exemple du même genre, vécu lors d'une de mes parties.
Un bataillon polonais percute un bataillon prussien en ligne, le traverse et le met en retraite au combat.
Derrière ce bataillon, un escadron de Landwehr prussienne demande une opportunité contre le bataillon polonais victorieux. Sur son test de MAC, il bénéficie d'avantages conséquents (une cavalerie en MAC se compte en bonus doublé les défauts de l'adversaire, en l'occurrence SAF et flanc menacé). Si le joueur polonais demande un test pour autre raison dès la retraite obtenue (peut il le faire avant que l'opportunité soit résolue est un point que je n'ai pas encore éclairci), alors il ne bénéficie pas de ces bonus et il est possible que l'escadron se retrouve dans l'impossibilité de concrétiser son opportunité, pour cause de moral défaillant avant même la déclaration. Est ce logique ? Le jeu doit il se réduire à savoir quel joueur ira le plus vite entre celui qui demandera l'opportunité et celui qui demandera le test pour autres raisons ?
Ce deuxième exemple renforce mon impression qu'avoir des modificateurs de moral distincts selon que l'unité est en situation de combat (MAC/MAF) ou dans une autre situation constitue une faille conceptuelle majeure dans la règle. Pourquoi le moral des hommes dépendrait il ainsi du fait qu'elle est engagée ? Surtout, pourquoi une unité en situation de combat, donc potentiellement beaucoup plus dangereuse, aurait elle meilleur moral que si elle n'est pas engagée ?