tests pour autres raisons et tests de MAC/MAF

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tests pour autres raisons et tests de MAC/MAF

Messagepar AUGER Vincent sur 18 Déc 2010, 11:41

Certains des modificateurs de la table de moral ne s'appliquent que lors d'une MAC ou d'une MAF.
Ceci peut conduire à des situations où une troupe engagée dans une action a un meilleur moral que si elle ne l'était pas. Voici 2 exemples vécus :
  1. Une infanterie anglaise en ligne est chargée par un escadron de 4 cavaliers et a subi 10% de pertes pendant l'action . Le test de moral termine à 2 ou 3 avant application du bonus national en défense. Si le test est fait à cause des pertes subies (autres raisons), l'unité anglaise passe Halte SAF et les cavaliers vont la massacrer. Si le test est fait pour recevoir la charge de l'escadron, l'unité anglaise délivre un feu formé à P3, qui infligera probablement 1 PAP (14 figurines peuvent tirer à P3 sur 4 cavaliers et obtiennent 1 PAP même à -6), soit 10% de l'effectif des cavaliers qui tomberont donc au mieux en pas ordinaire. La ligne anglaise ne dégradera donc que d'un cran et restera formée, faisant échouer la charge des cavaliers.
  2. Un bataillon polonais percute un bataillon prussien en ligne, le traverse et le met en retraite au combat.
    Derrière ce bataillon, un escadron de Landwehr prussienne demande une opportunité contre le bataillon polonais victorieux. Sur son test de MAC, il bénéficie d'avantages conséquents (une cavalerie en MAC se compte en bonus doublé les défauts de l'adversaire, en l'occurrence SAF et flanc menacé). Si le joueur polonais demande un test pour autre raison dès la retraite obtenue (peut il le faire avant que l'opportunité soit résolue est un point que je n'ai pas encore éclairci), alors l'escadron ne bénéficie pas de ces bonus et il est possible que l'escadron se retrouve Halte SAF, donc dans l'impossibilité de concrétiser son opportunité, pour cause de moral défaillant avant même la déclaration.

N.B.1 : il existe aussi des cas plus logiques où une unité qui s'engage voit son moral se réduire de ce fait (plus d'ennemis pris en compte, cavalerie attaquant une infanterie avec flancs sûrs)
N.B.2 : la différence de résultat final dans le premier exemple me paraît indiquer que le point soulevé dans ce message est fondamental pour la viabilité de la règle.
N.B.3 : dans le deuxième exemple, j'ai l'impression que le jeu peut se réduire à savoir quel joueur ira le plus vite entre celui qui demandera l'opportunité et celui qui demandera le test pour autres raisons. Une telle situation ludique me semble extrêmement nuisible.

Personnellement, je pense qu'il est possible de supprimer ces aberrations en appliquant 2 correctifs simples :
  1. Les bonus nationaux défensifs s'appliquent aussi aux tests pour autres raisons (s'ils me permettent de tenir lors d'un test de combat, ils doivent aussi s'appliquer si je ne suis pas engagé)
  2. Les modificateurs CAV x INF et de façon plus générale les bonus pour ennemi en défaut s'appliquent en tous cas, qu'il y ait MAC ou pas. Ce correctif aurait des impacts significatifs par rapport au jeu actuel :
    1. un cavalier à côté d'une ligne d'infanterie est difficilement attaquable par un cavalier ennemi (sauf s'il arrive dans l'angle mort de l'infanterie, le cavalier attaquant comptera les malus de l'infanterie formée avec flancs sûrs dont il pénètre la ZT)
    2. Un cavalier subissant une MAF d'infanterie à P2 chutera rapidement au moral s'il subit 10% de pertes (là encore, il comptera les malus de l'infanterie formée avec flancs sûrs)
    A la réflexion, je ne suis pas sûr que ces effets de bord soient complètement absurdes : un cavalier à courte distance d'une ligne de bataille d'infanterie formée sait que sa position est malsaine et anticipera forcément les ennuis à venir.
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Re: tests pour autres raisons et tests de MAC/MAF

Messagepar MANÉ Diégo sur 19 Déc 2010, 00:30

Tests pour autres raisons et tests de MAC/MAF

Prérequis, parler de la même Aide de jeu, soit celle de Février 2009.

Prérequis, se souvenir de l’ordre des tests, à savoir :

1. Unité MAC ou MAF.

2. Unité recevant de pied ferme.

3. Autres raisons.

En clair, le test pour “autres raisons” passe résolument après ceux de MAC/MAF et leurs Réponses.

Dans les deux exemples il est question de MAC et donc il convient d’appliquer les tests correspondants, de l’attaquant puis du défenseur. En l’occurrence le test pour “autres raisons” n’a pas lieu d’être. Quand bien même l’unité subisse des pertes du fait de l’artillerie et/ou de la mousquetterie et qu’elles atteignent les 10 %, si elles font partie de l’action en cours elles sont prises en compte dans les tests de MAC.

Pour être complet dans le premier cas, il est possible qu’un tir d’artillerie dispensé avant les mouvements ait provoqué des pertes de 10 % et plus, justifiant alors un test pour “autres raisons”. Mais à ce moment là la “victime”, n’étant pas sous le coup d’une MAC, aura plus de chances de s’en sortir, et si elle transcende la situation et se trouve sous MAC ensuite il s’agira d’un autre test dans lequel elle ne sera plus comptée sous le feu d’artillerie (du moins de celle ayant tiré) et les pertes du précédent seront prises en compte par 10 % au lieu de 5 % (différence subtile entre “Tour de Jeu” et “Action”).

Dans le deuxième exemple

Comme indiqué § 7 page 3 l’opportunité prend le pas sur toute autre action et donc la RETraite du PRUssien vaincu, si elle est acquise, et à prendre en compte dans les tests subséquents*, ne permet pas au vainqueur de surseoir à l’opportunité de l’ennemi en demandant un test pour autres raisons à l’opportuniste qui, de toutes façons, pratique alors un test de MAC (prioritaire donc) dans lequel il prendra en compte le résultat du combat qui vient de se dérouler sous ses yeux.

* Cet ennemi qui vient d’être traversé et mis en RETraite est compté comme tel par les deux camps et en oùtre et par exception (puisqu’il ne s’agit que de gestion décalée) ne génère pas revers/flancs menacés pour son traverseur (ce serait le comble, non ?).
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Re: tests pour autres raisons et tests de MAC/MAF

Messagepar AUGER Vincent sur 19 Déc 2010, 16:11

MANÉ Diégo a écrit:Prérequis, parler de la même Aide de jeu, soit celle de Février 2009.
C'est bien celle que j'utilise.

MANÉ Diégo a écrit:Prérequis, se souvenir de l’ordre des tests, à savoir :

1. Unité MAC ou MAF.

2. Unité recevant de pied ferme.

3. Autres raisons.
Cet ordre est celui que j'applique au cours de la résolution d'une action. J'ai l'impression que tu l'étends plus ou moins à toute la phase de jeu, en tous cas au moins à toute la sous phase "résolution des MAC et MAF".

Dans le cas des Polonais face à la cavalerie Landwehr, de mon point de vue, il y a une première action qui est l'assaut contre la ligne d'infanterie. Cette action voit le test de MAC des Polonais, celui de pied ferme de l'infanterie et la résolution du combat. Je pensais qu'on passe alors aux tests pour autres raisons déclenchés par cette action avant de résoudre l'action suivante (y compris une opportunité) mais tes explications semblent indiquer que j'étais dans l'erreur.

Dans le cas des cavaliers contre la ligne anglaise, l'attaquant a 2 possibilités :
  1. Il déclare le feu en soutien de sa charge. Si j'ai bien compris, il n'y a alors qu'une seule action globale et le feu de soutien ne génère pas de test pour autres raisons mais apporte d'autres modificateurs (-1 par 5% pour la ligne, appui d'une autre arme pour les cavaliers...)
  2. Il déclare le feu et la charge comme 2 actions totalement séparées (en 30 minutes de temps réel, je pense qu'il en a largement le temps). Il teste alors pour voir dans quel ordre les 2 actions sont réalisées. En supposant que le feu soit réalisé en premier, j'ai l'impression en te lisant que l'existence d'une autre action sur la même cible, (qui aura lieu 10 minutes réelles plus tard), permet à celle-ci de s'affranchir du test pour autres raisons sous prétexte qu'elle a encore un test de pied ferme à résoudre.
En d'autres termes, si je réalise les 2 actions en 2 phases de jeu distinctes, il y a un test pour autres raisons à la fin de la première action mais si je réalise mes 2 actions dans la même phase, alors il n'y a plus qu'un seul test pour autres raisons, réalisé après toutes les autres actions déclarées. Dans la réalité, on peut avoir les mêmes 10 minutes réelles entre les deux actions. C'est juste le mécanisme ludique de découpage du temps en phase de jeu qui induit un traitement ludique différent.

MANÉ Diégo a écrit:Pour être complet dans le premier cas, il est possible qu’un tir d’artillerie dispensé avant les mouvements ait provoqué des pertes de 10 % et plus, justifiant alors un test pour “autres raisons”. Mais à ce moment là la “victime”, n’étant pas sous le coup d’une MAC, aura plus de chances de s’en sortir, et si elle transcende la situation et se trouve sous MAC ensuite il s’agira d’un autre test dans lequel elle ne sera plus comptée sous le feu d’artillerie (du moins de celle ayant tiré) et les pertes du précédent seront prises en compte par 10 % au lieu de 5 % (différence subtile entre “Tour de Jeu” et “Action”).
Pour être complètement honnête et compliquer encore un peu les choses, je suis conscient que la difficulté soulevée provient en partie d'un effet de bord d'un autre mécanisme de jeu : Même si je déclare mes actions comme séparées, je vais déplacer toutes mes troupes aux 2/3 avant de faire le moindre test de MAC/MAF. Je bénéficie donc dans le jeu d'un cavalier à courte portée sur la table (ce qui va intervenir sur le moral de la ligne anglaise) alors qu'en réalité il n'arriverait que quelques minutes plus tard.



Sur le fond, je croyais que l'argument principal pour ne pas faire le test pour autres raisons était essentiellement celui de l'efficacité ludique : L'unité devant bientôt faire un autre test, il n'est pas utile de forcer les joueurs à perdre leur temps à faire 2 tests consécutifs dans des conditions quasi identiques. En outre, un test pour feu de pied ferme ou contre MAC est en général plus difficile qu'un test pour autres raisons. Mon problème vient de ce que dans certains cas particuliers, ce test est plus facile que celui pour autres raisons car la situation de combat génère des bonus particuliers sur la table de moral.
Pour un feu de pied ferme, le plus courant est le bonus national en défense. Pour une (contre)MAC, c'est les bonus d'ennemi en défaut.
C'est la raison pour laquelle je souhaiterais étendre tous ces bonus spécifiques aux tests de combats aux tests pour autres occasions et faire ainsi disparaître l'incohérence détectée.
Une autre solution serait, dans ces rares cas où une unité est éligible à la fois à un test pour autres raisons et à un test de combat, de ne calculer que ce dernier en notant la différence dues aux bonus spécifiques et d'appliquer les deux résultats en même temps.
  • Dans le cas de la ligne anglaise, elle tirerait alors à P3 mais en se comptant moral Halte et SAF lors du feu, ce qui signifie qu'un cavalier au PCH pourra toujours la percuter, éventuellement seulement au POR si le feu a été efficace.
  • Dans le cas du cavalier landwehr, il arriverait SAF (de quoi légèrement améliorer le moral du bataillon polonais victorieux, peut être assez pour lui donner un meilleur moral final que le cavalier et le contraindre à renoncer) éventuellement avec une allure en moins (si on recalcule a posteriori son moral initial comme repli=-1 au lieu de avance=+2
Cette seconde solution me semble toutefois compliquée et risque de générer d'autres cas tordus.

MANÉ Diégo a écrit:Dans le deuxième exemple

Cet ennemi qui vient d’être traversé et mis en RETraite est compté comme tel par les deux camps et en oùtre et par exception (puisqu’il ne s’agit que de gestion décalée) ne génère pas revers/flancs menacés pour son traverseur (ce serait le comble, non ?).
Ça me semble évident, mais ça ne coûte rien de l'écrire.



MANÉ Diégo a écrit:Comme indiqué § 7 page 3 l’opportunité prend le pas sur toute autre action et donc la RETraite du PRUssien vaincu, si elle est acquise, et à prendre en compte dans les tests subséquents, ne permet pas au vainqueur de surseoir à l’opportunité de l’ennemi en demandant un test pour autres raisons à l’opportuniste qui, de toutes façons, pratique alors un test de MAC (prioritaire donc) dans lequel il prendra en compte le résultat du combat qui vient de se dérouler sous ses yeux.
Cette "priorité" de l'opportunité a généré lors de la partie de Tours des situations nécessitant l'intervention de l'arbitre. Je les expose dans un sujet séparé.
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Re: tests pour autres raisons et tests de MAC/MAF

Messagepar MANÉ Diégo sur 20 Déc 2010, 00:39

Tests pour autres raisons et test de MAC/MAF (2)

L’ordre des tests ATTAQUES / RÉPONSES / AUTRES RAISONS est frappé au coin du bon sens et appelé à supporter sans mal les transitions de systèmes.

Les tests “pour autres raisons” (comme la rubrique “fourre-tout” de notre forum) sont totalement accessoires à l’essentiel que constituent les attaques et leurs réponses.
Un système allégé pourrait même s’en passer sans grand dommage, c’est assez dire !

En l’état de la règle il n’y a pas lieu de décider du découpage de plusieurs actions successives en moments différents au choix du joueur. L’ordre des attaques prévues est soumis à un aléatoire et c’est tout.

Le test pour “autres raisons” suite à un tir d’artillerie en début de tour et donc avant les mouvements, et re-donc avant les MAC/MAF, n’est pas en “compétition avec lesdites MAC/MAF qui n’ont pas encore eu lieu...

Donc les deux actions complètement séparées de ton exemple sont bien possibles, dans ce cas, et il n’y a aucun besoin de déterminer dans quel ordre puisqu’il rélève, là, du choix du joueur (§ 3, page 3).

Cette exception (le tir avant les mouvements en est une) bue, et après les mouvements, le même paragraphe, première ligne, indique que “tous les tirs voulus par les deux camps sont effectués”, et j’ajoute sans qu’il soit besoin d’en déterminer l’ordre, puisqu’ils sont réputés simultanés.
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