Voici un premier rapport, de qualité comme je les aime. Il provient de Yann Bauzin/Olsuwiev, commandant p.i. le IIe CA puis, "défaillances" en chaîne d'état-major n'aidant pas, toute l'aile gauche.
Je n'ai pour l'instant pas été capable de récupérer les photos qui l'accompagnaient, mais en l'état il mérite déjà vraiment le temps consacré à le lire, alors je serai vous que je le ferai, quitte à le refaire lorsque j'aurai pu mel à l'appui les photos et le plan.
Diégo Mané
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Psarewo, le 8 septembre 1812, 1 heure de relevée
Le GL Olsuwiev, commandant p.i. le IIe Corps d’Armée
À Son Excellence le General der Infanterie Kutusov,
Général en chef des 1ère et 2e armées, en arrière de Gorki
J’ai l’honneur de rendre compte à V.E. des opérations des troupes placées sous mon commandement ce jour, et du déroulement de la bataille sur l’aile gauche de nos armées.
Les troupes du IIème Corps d’Armée, qui avaient déjà donné la veille, ont bivouaqué entre le village de Psarewo et le bois en avant de Tatarinowo, sur les positions qu’elles tenaient à la tombée de la nuit. À notre droite, le bois était occupé par les troupes du VIIIe Corps d’Armée, avec les réserves de l’Aile Gauche en arrière du bois. À notre gauche, le IIIe Corps d’Armée occupait le village de Psarewo et le champ ouvert en contrebas de celui-ci.
En face de nous, une trouée dans les bois de Séménofskoïé s’ouvrait sur un plateau dégagé, formant un couloir étroit mais praticable par l’ennemi. Sur la gauche de cette trouée une avancée boisée coupait le terrain, descendant à gauche sur une seconde trouée débouchant en champ plat et dégagé en contrebas de Psarewo. À droite, une sorte de combe creusée par un ruisseau séparait les bois de Séménofskoïé de ceux de Tatarinowo.
Malgré la fatigue et le manque de ravitaillement, les hommes gardaient une combativité remarquable. Au petit matin, j’ai organisé mes troupes comme suit :
Dans le bois en avant de Tatarinowo, le 34ème Jägers, seule troupe aguerrie au combat en ordre lâche, assurait la jonction avec le corps du Général-Leutnant Borosdin I positionné quant à lui en ligne en avant de la lisière. La mission de ce régiment était de former la charnière entre les deux corps, et de soutenir le cas échéant les lignes de Borosdin I.
Immédiatement à la gauche du bois, le régiment des mousquetaires de Minsk formé en colonne, flanquant la 4ème Compagnie d’Artillerie de Position couvrant le plateau et la trouée du bois en face de Psarewo.
À gauche de la batterie, en colonne, le régiment de mousquetaire de Brest-Litovsk.
En réserve, prêt à soutenir le régiment de Brest-Litovsk, le régiment de mousquetaire de Riazan.
Enfin, en arrière de ces lignes, la 1ère division de Cuirassiers, échelonnée sur le plateau de façon à pouvoir rapidement monter en ligne.
Aux premières lueurs du jour, des mouvements de troupes ont été aperçus sur toute la ligne en face de nous. Placé entre Messieurs les généraux Baggowout et Doctorov, je mettais à profit le temps restant avant le débouché des Français pour coordonner la défense avec mes deux ailiers. Avec le General der Infanterie Doctorov, il était convenu que je tenterai de faire peser une menace sur le flanc des troupes ennemies pouvant déboucher du bois de Séménofskoïé pour assaillir ses positions, et que si la possibilité m’en était offerte, je me porterai à l’attaque de ce même bois pour soulager la pression sur ses positions. Afin d’interdire tout débouché par la trouée en face de Psarewo, le Général Doctorov m’assurait de la disposition d’une batterie de position commandée par le General-Major Kostenetsky.
Avec le General-Leutnant Baggowout, il était convenu de rester sur Psarewo et de profiter de la position avantageuse et d’une nombreuse artillerie pour interdire aux Français le champ ouvert en avant du village, la 2ème Division de Cuirassiers permettant le cas échéant de chasser l’ennemi bravant notre feu, tandis que le 20ème Jägers, et les régiments de mousquetaires de Mourmansk et Tchernigov restaient formés sur mon flanc gauche et disponibles pour une éventuelle contre-attaque.
À 8 heure, le jour désormais levé et l’avancée de l’ennemi nous permettaient d’apprécier son dispositif comme suit :
Complètement sur notre gauche, dans les bois de la vieille route de Moscou, un corps polonais progressait lentement en raison de la menace des Cosaques, une artillerie nombreuse se déployant dans la trouée du bois en contrebas de Psarewo, soutenue par de la cavalerie légère.
En face de mes positions, de l’artillerie westphalienne se déployait dans la trouée en face de Psarewo, également couverte en arrière par de la cavalerie non identifiée. Une grande masse d’infanterie semblait progresser dans le bois de Séménofskoïé, sans que l’on puisse à ce stade estimer précisément sa force.
Le combat s’ouvrait par des feux d’artillerie depuis mes positions et celle de Baggowout sur les déploiements d’artillerie ennemie. La distance rendait rapidement la canonnade vaine sur des batteries déployées, et le duel ne se prolongeait pas en raison du manque de munition, mais sur la gauche, probablement pour cette raison, plusieurs canons polonais quittaient la ligne de feu.
En face de mes positions, les troupes westphaliennes marquaient un temps d’arrêt, sans doute intimidées par nos pièces lourdes contre lesquelles ils ne pouvaient rivaliser. L’infanterie venait cependant garnir les lisières du bois de Séménofskoïé. La masse des troupes dans ce même bois laissait présager un assaut massif des positions du General der Infanterie Doctorov, qui, pour aguerries qu’elles soient, avaient été durement éprouvées la veille, et dont on pouvait craindre qu’elles ne puissent endiguer le déferlement adverse à un contre trois.
Il devenait urgent pour moi de prendre des positions plus à même de faire peser une menace sur le flanc de l’assaut ennemi.
Appuyé par le feu de nos pièces, le régiment de Minsk se portait alors en avant pour assaillir le bois et tenter d’en dégager les lisières, tandis que sur la gauche de mon dispositif, la colonne d’infanterie des régiments de Brest-Litovsk et Riazan se repositionnait en arrière de nos canons pour laisser déboucher la 1ère Division de Cuirassiers sous les ordres du General-Major Borosdin II qui montait en ligne pour créer cette menace sur le flanc de l’axe d’attaque principal de l’ennemi.
L’avance du régiment de Minsk se faisait sous le feu de l’artillerie ennemie toujours positionnée dans la trouée en face de Psarewo, mais nos braves soldats n’en parvenaient pas moins à portée de l’ennemi qui délivrait un feu suffisant pour arrêter notre avance. Le régiment gardait cependant sa formation et, s’il ne parvenait pas à chasser l’ennemi des lisières, sa mission de couverture était un succès, les cuirassiers parvenant à se mettre en position. Nos mousquetaires se repliaient alors dans le bois de Tatarinowo.
À cette occasion, l’aide de camp de Borosdin II me rapportait l’absence de toute troupe ennemie sous le couvert de l’étroite avancée boisée séparant les deux trouées, et incidemment les corps polonais et westphaliens. Une opportunité s’offrait à nous, mais ma colonne d’attaque était pour l’heure dans l’incapacité de monter à l’assaut, ayant laissé sa place en première ligne pour faciliter le débouché des cuirassiers.
Je me portais alors au contact du régiment de Mourmansk du IIIe Corps dans l’intention de le faire avancer sur cet éperon boisé. L’état-major du General-Leutnant Baggowout se trouvait opportunément à cet instant en avant de Psarewo, derrière l’étang, d’où il embrassait du regard toute sa ligne de bataille. Le général se rendait rapidement à mon avis et dépêchait le régiment de Mourmansk, ainsi que, sur mes conseils, le 20ème de Jägers pour s’assurer du contrôle du bois.
Enfin pour compléter et appuyer notre mouvement offensif, sur mon centre se portait la batterie d’artillerie lourde de la réserve, le General-Major Kostenetsky commandant ainsi le feu de 32 pièces de 12 contre l’ennemi.
Depuis la position de Baggowout, au bord du plateau, j’apercevais le champ ouvert en avant du village de Psarewo, et je fus témoin d’une action d’éclat de nos troupes qu’il me faut vous rapporter ici.
Sur la gauche de notre dispositif, les troupes polonaises n’avaient guère progressé dans le bois de la vieille route de Moscou, sous la pression du détachement de flanc-garde des Cosaques du General-Major Karpov II, leurs éléments avancés ayant même reflué vers le gros de leurs troupes. Dans la trouée en contrebas de Psarewo, une batterie légère appuyée au bois et couverte par des lanciers constituait la seule ligne de bataille visible de l’ennemi.
La 2ème Division de Cuirassiers du General-Major DUKA lançait alors une charge furieuse dans la trouée. Spectacle grandiose que nos vaillants cavaliers montant en échelons au-devant de la canaille polonaise. Les lanciers ennemis, emmenés par nul autre que le traître Poniatowski tentaient de contre-charger notre cavalerie lourde. Mal leur en prit. Leurs rangs traversés, ils refluaient en désordre, laissant nombre de morts derrière eux, et emportant dans la débâcle leur chef de corps, qui n’échappait à la capture qu’en raison d’un second combat contre le deuxième échelon de lanciers, lui aussi victorieux.
Vision fantastique, qui à cet instant galvanisa tout l’état-major autour de moi. Bien qu’il ne s’agisse point de troupes relevant de mon commandement, je recommande cependant sans réserve de citer la 2ème Division de Cuirassiers à l’ordre de l’Armée, ainsi que son commandant, le Général-Major Duka, qui mena cette charge de l’avant, sabre au clair.
À 10 heures 30, le corps polonais était ainsi presqu’entièrement neutralisé, et en tous cas incapable de tout mouvement offensif avant longtemps.
Sur ma ligne de commandement, nos troupes commençaient à investir l’éperon boisé, faisant peser une menace sur les positions westphaliennes dans la trouée en face de Psarewo. La première division de Cuirassiers était en position pour charger dans la combe entre les bois de Séménofskoïé et de Tatarinowo, et ce au moment où un corps français lançait un premier assaut à travers cette même combe.
Vers 11 heures, une division française débouchait du bois de Séménofskoïé et lançait un premier assaut sur le VIIIe corps de Borosdin I. L’affaire se passait mal pour nos gens, une batterie légère était emportée, et les grenadiers réunis échouaient dans une contre-attaque qui forçait cependant les Français à combattre dans la combe et non en haut du plateau aux lisières du bois de Tatarinowo, ce qui devait s’avérer capital pour la suite.
J’ordonnais immédiatement à Borosdin II, à la tête de sa Division de Cuirassiers, de charger l’ennemi imprudemment engagé dans l’attaque du bois, et qui nous offrait son flanc. Je vous livre ici le rapport que me fit ce brave officier au retour de cette glorieuse charge :
« J’enrageais de voir les troupes de mon cousin malmenées par ces maudits Français, et votre ordre est arrivé fort opportunément. Prenant la tête du régiment des Cuirassiers de l’Empereur, le reste de ma troupe se formant derrière moi, je lançais la charge sur le plateau et en direction de la combe ou grouillaient les troupes ennemies.
Si sur notre droite les lignes des Grenadiers Réunis de Kiev et Moscou nous lançaient des acclamations, sur notre gauche le feu ennemi battait nos rangs. Une batterie de pièces lourdes se démasquait dans la trouée, ponctionnant son tribut de morts dans nos rangs, puis la lisière du bois se hérissa de mousquets et un feu nourri nous arrosa tout au long de notre avance.
Mais qu’importe, nous n’avions en ligne de mire que les bataillons offerts à notre juste vindicte. Un premier régiment prit la fuite avant même de sentir l’acier froid de nos lattes, mais ce faisant, ces couards nous offrirent l’opportunité d’enfoncer une seconde colonne.
Ces gens sont des soldats terribles. Alors que nous prenions le pas de charge et que la distance se raccourcissait entre eux et nous, je vis leurs officiers donner des ordres et la formation ennemie se retourner pour faire front. Ils n’eurent pourtant pas le temps d’ouvrir le feu que nous étions déjà dans leurs rangs, les sabrant comme on fauche les blés.
La mêlée fut terrible, mais courte. Les Français tournèrent le dos et fuirent sans demander leur reste. Le lieutenant Smirnov, flanqué d’un cornette, prit en chasse leurs couleurs défendues par deux sapeurs gigantesques, qui ne purent empêcher que l’Aigle soit prise. C’est celle du 108ème régiment d’Infanterie de Ligne, que voici.
Alors que j’ordonnais à mes braves cuirassiers de se rallier pour retourner dans nos lignes, je jetais un dernier regard aux fuyards, et sur la lisière du bois au-dessus de nous, à 300 pas à peine, je vis un grand état-major parcouru d’une vive agitation, et au centre, l’Ogre en personne. Je dressais mon sabre en un geste de défi et par la Sainte Russie, je vous jure, Zakhar, qu’il salua de la tête, avant de se rasseoir au milieu de ses officiers... »
L’attaque française était dès lors brisée, mais du bois de Séménofskoïé surgissaient de nouvelles troupes ennemies en grand nombre. La 1ère Division de Cuirassiers se replia sur ses positions initiales. Dès lors il n’apparaissait plus possible de tenir longtemps le bois, mais la Garde placée en deuxième ligne derrière celui-ci permettait d’espérer retenir les Français, d’autant plus qu’un ordre de l’état-major général avait dépêché sur la droite la 1ère Division de Grenadiers, jusque-là tenue en réserve par Baggowout en arrière de Psarewo.
Notre situation sur l’aile gauche restait cependant excellente, avec nos troupes progressant sans opposition dans l’éperon boisé en face de Psarewo nous permettant à terme de chasser les canons français de la trouée et finalement de tourner la droite ennemie.
Toutefois, l’anticipation de la chute du bois de Tatarinowo, et des nouvelles inquiétantes de notre centre ne nous laissaient que peu de temps pour lancer notre effort principal. Or à cet instant notre situation n’était pas encore optimale pour espérer porter un coup suffisamment puissant pour briser le corps westphalien en un assaut. Mais un mouvement offensif suffisamment résolu pourrait forcer l’Ogre à réorganiser ses lignes et à distraire des troupes de l’assaut sur notre centre.
Je résolus donc de pousser notre avantage en marchant sur le corps westphalien, plus dans le but de soulager les nôtres durement engagés que d’emporter la victoire sur notre front.
J’organisais l’assaut avec la colonne des régiments de Brest-Litovsk et Riazan débouchant sur le flanc droit de mes batteries pour se porter sur l’angle du bois de Séménofskoïé, dans lequel était positionné un régiment ennemi en colonne. Sur leur flanc gauche, les Cuirassiers de l’Impératrice se portaient en soutien de leur marche.
Débouchant du bois de Tatarinowo, le 34ème Jägers se portait contre la ligne westphalienne garnissant les lisières du bois. Je me plaçais devant de cette unité pour mener la charge.
Sur la droite de mes Jägers, les grenadiers réunis de Borosdin I marchaient avec mes troupes au contact de l’ennemi en contrebas dans la combe.
L’attaque du régiment de Brest-litovsk fut gênée par le feu efficace des canons lourds français tirant depuis la trouée des bois, que notre infanterie infiltrée dans les bois au centre commençait alors seulement à engager. Les troupes Westphaliennes faisaient bonne contenance et un combat confus se développait à la lisière du bois, sans que nos mousquetaires ne puissent se maintenir. Sans la pression des canons ennemis, la victoire eut été nôtre, mais l’affaire se solda finalement par un repli en relativement bon ordre.
Au centre de mes lignes, le 34ème Jägers se lança sans la moindre hésitation contre la ligne westphalienne qui ne délivra qu’un feu médiocre avant de reculer en désordre. Mes rudes gaillards poursuivirent l’ennemi, engageant le combat au cœur du bois. L’état-major du général Junot se retrouvait au cœur du combat, et l’officier ennemi échappait de peu à nos baïonnettes, avant d’être emporté dans la déroute des Westphaliens. Maître des lisières et enfoncé dans le bois, je pus me faire une idée des troupes tenues en réserves : trois régiments westphaliens dont un de grenadiers, et sur ma droite en contrebas une brigade française n’ayant pas encore donné. La position ne pouvait être tenue, d’autant plus qu’à ma droite la marche au feu des grenadiers réunis n’avait pas été concluante.
Sortant du Bois de Séménofskoïé, j’avisais dans la combe toute une division ennemie se portant vers nous, et en arrière, des troupes françaises occupant la position de notre grande batterie de droite. Notre centre avait cédé, toute progression était désormais proscrite au risque de nous trouver isolés du gros de nos forces.
À cet instant, le General der Infanterie Doctorov étant indisposé, et le General-Leutnant Borosdin I blessé et refluant avec ses troupes, le General-Leutnant Baggowout alla les remplacer, et j’assumais temporairement le commandement de notre aile gauche.
L’ennemi en face de moi était pour l’instant toujours dans une mauvaise situation, et peu à même de reprendre sur le champ un mouvement offensif. La poussée du centre français ne pouvait avoir comme objectif que la nouvelle route de Moscou, et en dehors de nos réserves de la Garde, plus rien ni personne ne pouvait les empêcher de nous tourner, à moins de nous replier sur des positions bien en retrait de celles que nous tenions.
J’ordonnais alors un repli tactique sur une ligne Psarewo-Tatarinowo, le IIIème Corps revenant sur ses positions de Psarewo, et mon IIème Corps couvrant l’espace entre Psarewo et Tatarinowo. La 1ère Division de Grenadiers, rappelée à nous, occupait Tatarinowo et barrait la route de Moscou à gauche de cette localité.
La 2ème division de cuirassiers couvrait notre repli tandis que la 1ère division se plaçait en arrière de nos lignes en échelon refusé pour couvrir tout débordement ennemi à droite de Tatarinowo.
J’adressais au General der Infanterie Doctorov une missive lui résumant ces dispositions et lui indiquant que la Division d’Infanterie de la Garde pouvait se replier sur nous.
Voici l’état ou se trouve ce jour à 1 heure de relevée (13h00) l’aile gauche de l’armée.
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Profitant du répit permis par l’épuisement de l’ennemi, j’ai pu faire dresser un compte approximatif de nos pertes à ce moment de la journée :
VIIIe Corps Borosdin I (-500 h)
• Mousquetaires Wilna, Sibérie et autres – 167 hors de combat
• Grenadiers réunis (x2) – 233 et 100 hors de combat
Réserve de l’Aile Gauche (-189 h et 16 pièces)
• Grenadiers réunis (x2) – 100 hors de combat
• Compagnies à Pied n°20 & 21 – 89 hors de combat et les 16 canons perdus
1ère Division de Cuirassiers (-167 h)
• régiment Empereur – 100 hors de combat
• régiment Ekaterinoslav – 67 hors de combat
2ème Division de Cuirassiers (-67 h)
• Cuirassiers Gluchow et Petite-Russie – 67 hors de combat
Réserve d’artillerie (-67 h et 4 pièces démontées)
• Compagnie de Position n° 12 – 67 hors de combat
IIe Corps Olsuwiev (-467 h et 4 pièces démontées)
• Mousquetaires de Minsk – 100 hors de combat
• 34ème Jägers – 100 hors de combat
• Compagnie de position n°4 – 67 hors de combat
• Mousquetaires de Brest-Litovsk – 200 hors de combat
IIIe Corps Baggowout (-67 h)
• Mousquetaires de Tchernigov – 67 hors de combat
Soit en tout 1524 hommes (1067 INF + 234 CAV + 223 ART et 24 pièces dont 10 démontées).
Je recommande par ailleurs de citer à l’ordre de l’Armée
• la 1ère Division de Cuirassiers et plus particulièrement le régiment Empereur, pour la prise de l’Aigle du 108ème de Ligne.
• Le 34ème Jägers pour son action héroïque – dont je peux personnellement attester - contre les Westphaliens mis en déroute avec le général Junot.
Hors de mon commandement mais qui mérite également les honneurs, la 2ème Division de Cuirassiers du General-Major Duka.
Conformément aux ordres, nous tenons...
Longue vie au Tsar !
OLSUWIEV, General-Leutnant
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J'espère que ce joli rapport motivera d'autres généraux à participer à cet intéressant exercice qui permet à ses rédacteurs de prolonger le plaisir du jeu, et au lectorat attentif de comprendre ce qui s'est passé sur le champ de bataille.
Diégo Mané