Les champs de bataille de Vienne et de Brun.

[FÉDOR Frédéric]

Amis de l'histoire, des stèles de bataille, des Aigles isolés en plein champ et de la boue sur les godasses, bonsoir,

En septembre 2009, l'an dernier, je m'étais rendu sur les lieux des batailles d'Ulm, de Wagram, d'Essling, et d'Austerlitz. Je visitais aussi Olomouc, longeait le Vistule jusqu'à Varsovie, avant que d'aller jusqu'à Bialostk en Pologne, près de la Lituanie, alors que l'hiver déjà arrivait sur ses latitudes. Qu'en retirer ? Après avoir bu un café viennois près de Saint-Etienne de Vienne, j'allais à l'île Lobau alanguie et plate de ses arbres et de ses chemins de terre. Visitant les villages cossus et blancs d'Aspern, d'Essling, d'Aderklaa et de Wagram. La plaine y est ondulante vers le Danube, pas encore rougi comme le Nil des nuées d'un volcan islandais ou des boues toxiques hongroises. La malédiction va aux rois trop pressés venus de ces rives... On ne mettait pas encore des étiquettes de couleurs au veston des ethnies Roms, regroupées en troupeaux, comme de sinistres mémoires, et je me disais, car je me parle parfois, que ces champs de bataille devaient nous faire réfléchir à ne pas revoir des guerres de sitôt. Je filais vers Brno et allait voir la pierre de Kutusov sur la Stare Vinhnogrady. Je m'y reposais. Austerlitz. Un hôtel. Les Autrichiens & les hongrois y avaient subi des défaites de l'Empire républicain français de Napoléon 1er. Cela me fit beaucoup rire. Car il faut avoir beaucoup d'humour souvent. Je vous conseille donc d'aller visiter sur ce lieu, le musée d'Austerlitz, sur le plateau de Pratzen, monument Art Nouille. Et d'acheter l'ouvrage tchèque et local sur la bataille du même nom. L'ayant parcouru, sa netteté et sa fraîcheur m'ont rappeler que ce qui et simple est parfois efficace. A acheter absolumment.

Professeur Frédéric Fédor, comte de Pologne et de Lituanie, Comte Fédor Wozniak Igniaziak, par les femmes le titre transmis.

[FÉDOR Frédéric]

Oui je voudrai revenir sur la campagne de novembre-décembre 1805. Avant Austerlitz. On parle dans les rapports russes et français de retard pour passer les monts occidentaux des Carpathes, à l'est d'Olomouc. M'y étant rendu moi-même sur place, en septembre 2009, je peux confirmer que ce sont de véritables montagnes, de type Vosges ou pré-massif central. Ensuite on descend en grands vallons vers Austerlitz, Brunn. On peut comprendre aussi aisément qu'il est impossible de masquer une telle descente du regard de l'ennemi français. L'aspect est dégagé ; depuis le sommet des vallons, on embrasse de vastes étendues. On connaît la rencontre préparatoire à Austerlitz, de cavalerie. Pour attirer les coalisés vers les chemins de Brunn. Afin de les faire bifurquer. En étant sur place, on comprend mieux les cartes d'état-major, même si leur lecture est fort suffisante.
Se bloquer trois jours, pour faire le Santon, Zuran et et le nord de la bataille (monuments divers), y compris les villages. Un conseil : toujours passer sous l'autoroute et pas par lui-même. Vous entrez plus facilement sur le champ de bataille.
Une journée pour faire le Pratzen et le musée. Les environs et le rocher de Kutusov. Privilégiez la marche à pied, malgré la grandeur du champ de bataille. En été, il fait fort beau. Tous les emplacements de combat sont indiqués sur des panneaux numérotés. Commencer la visite depuis Brunn, et non Austerlitz. C'est ce qui est conseillé par les panneaux, numérotés ainsi...
Troisième journée. L'idéal est de résider à Austerlitz, tout de même. L'autoroute est souvent encombré, pour vous rendre à Brunn, choisir les petites routes. Donc pour la 3ème journée, faire Telnitz et les étangs du sud. Ce qu'il en reste. La zone "Davout". Si vous aimez la "petite reine", louez des vélocipèdes rectangles. Prenez le temps de visiter le château d'Austerlitz, ses douves, avec un plan et un livre de la bataille, achetés avant de venir. Il faut absolumment faire au moins une fois, Austerlitz-Pratzen à pied. Les routes sont arborées. Les villes autour sont de styles rococo, baroques, et on peut y être loger parfois chez l'habitant.