...je possède une armée polonaise (5° corps à Borodino) soclée pour NPOW. Mais peut-être est-elle utilisable pour L3C ? Nous demande Bertrand Jacquemart dans le post ci-après.
viewtopic.php?f=2&t=365&start=15Lequel vous renverra ici pour la réponse particulière de votre serviteur, ce post y étant plus adapté.
Les figurines motivant la question sont des 15 mm, mais ma réponse vaut aussi pour toutes les tailles de figurines et donc aussi pour les 28 mm du même Bertrand.
"Le soclage est sans incidence sur le jeu",
dis-je dès la première page d"L3C 3".
Et comme j'étais conscient de l'importance de ce principe pour certains (en fait tous les joueurs de toutes les autres règles) je suis allé jusqu'à souligner cette phrase.
Tout est dit ? Pas tout-à-fait. Je subodore en effet, après avoir visionné les images des troupes de Bertrand, que vous pouvez voir ici (rubrique Empire)
http://corybantes.unblog.frque la question peut aussi faire référence à l'organisation des figurines sur ces soclages, et là cela mérite d'être développé.
La règle jouée par notre ami impose des unités d'infanterie organisées en 3 plaquettes de 3 figurines solidaires, ce qui fait des "bataillons" (appelons-les comme çà) de 9 figurines, sans possibilité de "monnaie" pour les pertes, ni de représenter la plupart des variantes de formations.
Alors encore une fois, cela n'empêche en rien notre système de fonctionner, la preuve, les magnifiques (par la peinture -c'étaient mes figurines- et par le résultat -victorieux-) bataillons de la brigade Werlé, que je commandais lors du non moins magnifique remake de l'Albuéra organisé par Bruno Masson voici quelques années. Là je me suis étendu, mais c'était agréable. Reprenons...
Donc cela fonctionne sans problème. Le seul souci est d'ordre visuel, voire "technique". La règle permet de rendre les diverses formations de combat, aidée en cela par la composition des unités qui le permet aussi. C'est pourquoi nos bataillons habituels "moyens" sont de 12 figurines, ce qui permet les colonnes de combat de 3 x 4 Français ou 4 x 3 Russes, pour reprendre les adversaires concernés.
Maintenant, si les Français en 3 x 3 peuvent représenter les 3 divisions de la colonne, il reste en rapport difficile de représenter correctement les compagnies d'élite, mais l'on peut décider d'ignorer ce "détail de l'histoire". Plus ardu encore serait pour les Russes de tenir compte du fait qu'il y a 4 compagnies et non pas trois (sauf dans les bataillons de réserve).
Pour les deux camps en outre le carré sera impossible à matérialiser avec seulement trois côtés puisqu'aussi bien j'ai vu que les figurines sont solidaires par trois. Impossible donc de tourner à droite et à gauche les deux compagnies de la division du centre pour les Français, et les deux demi-compagnies russes des "divisions" du centre.
Les "problèmes" sont donc tous liés à la composition ludique des unités à 9 au lieu de 12. Mais ce n'est qu'un problème de gestion facile à résoudre. Si en outre les deux camps sont organisés de la même manière (par exemple gentil Ve Corps Polonais 1812 contre méchant IIIe Korps Wurtembergo-Austro-Hessois 1815) les solutions seront communes. Même si là j'ai vu qu'il y avait matière à composer des bataillons de 12 figurines (4 x 9 = 36 = 3 x 12 !). Mais poursuivons comme si non.
Considérer l'effectif de 9 comme le normal et donc allouer un point de moral effectif par trois figurines au lieu de 4... Et considérer aussi l'agencement sur trois rangs de figurines comme normal.
Utiliser la symbolique de la colonne fermée (dernier rang tourné vers l'arrière) à laquelle sera adjointe un marqueur "carré".
Former un triangle aurait répondru ludiquement, mais cela me rappelle trop "la bataille de Commercytz" et son célèbrissime "carré de l'hypoténuse", que vous pouvez retrouver ici :
http://planete-napoleon.com/docs/88.Com ... taille.pdfLes différents degrés de désorganisation peuvent aussi se signaler par des marqueurs, tout comme les pertes. Un marqueur bleu = 1 pas de pertes, blanc = 2 pas de pertes, rouge = 3 pas de pertes. Ce marqueur, placé sur champ à la gauche de la dernière figurine à droite du bataillon, puis de la 2e dès le 4e pas, etc... Ou encore recourir à une feuille de pertes à renseigner à chaque occurrence...
Bref, il y a très certainement plus de vraies solutions que de faux problèmes et donc ces derniers ne devraient pas suffire à stopper l'élan généreux de généraux motivés par l'odeur du plomb chaud bien peint.
Diégo Mané
Le but c'est le chemin... que le bataillon qui le suive soit à neuf ou douze figurines !