Encore en Catalogne, le dernier message de Bruno Masson se termine comme suit :
"... rien aux avant-postes ne semble indiquer une diminution de la vindicte espagnole."
C'est un retour de Suchet à Guerre/Napoléon, qui tablait sur cette réaction des Ibères à la libération de leur Roi.
"Tout est grand chez Napoléon...", y compris son optimisme.
Croire qu'après sept ans de pillages et massacres en tous genres, ayant coûté la vie à plusieurs centaines de milliers d'Espagnols, dont beaucoup de civils*, les militaires du cru allaient mettre sous le boisseau la moindre chance de se venger, c'est méconnaître l'âme humaine, et particulièrement l'espagnole !
* Lire (ou relire) à ce propos ce que j'ai mel récemment sur les massacres perpétrés en Espagne, dans le cadre de mes notes de lecture (Sergent Lavaux) :
viewtopic.php?f=1&t=2064&p=14523#p14523Et qui se concluait par ces mots :
"
On regarde dès lors d'un autre oeil "les malheurs de la guerre" de Goya, et peut comprendre que longtemps, très longtemps, les Ibères en aient voulu aux "Gavachos", responsables chez eux de centaines (milliers ?) d'Oradour, alors qu'un seul chez nous a nourri la haine du "Boche" pour longtemps, très longtemps aussi !"
Diégo Mané