Cette sympathique manifestation a tenu ses promesses, comme d'habitude, grâce, entre autres amis de Soucieu, à Brice Devif, Jeremy Jezequel et Damien Munoz, sans oublier Gilles et le reste du staff, notamment féminin.
Bonne humeur, convivialité, bonne chère, boissons et moult champs de batailles furent au programme que d'autres vous ont déjà détaillé. Ajoutons la mention très spéciale de Jean-François Gantillon, qui tenait le stand du "Kriegspiel Napoléon", et dont les reportages photo font beaucoup pour "la vie après la bataille" de notre hobby. Le lien ci-dessous, tiré des forums du jeu d'histoire, vous donne une compilation photographique de l'événement. Ceux qui nous connaissent nous y reconnaîtront !
http://www.jeudhistoire.fr/forum/viewto ... =9&t=14583Pour ce qui me concerne j'étais là en voisin et "consommateur", et donc ne développerai que mon menu personnel.
Il se composa de trois batailles sur des scénarios concoctés et mis en oeuvre par Thierry Kerdal sur deux tables ambiance Bavière avril 1809. Les AutrichiHuns de l'Archiduc Charles, profitant que Napoléon était absent, envahissaient la Bavière alliée de la France.
Le jeu se déroulait par équipes de deux joueurs disposant de 3000 points par camp et nanties d'ordres à peu près similaires du genre "search and destroy" comme j'ai pu lire avec amusement sur les scénarios "Bolt Action". Alors pour "search" ce fut facile puisqu'ils étaient déjà très ostensiblement là. Mais pour "destroy" ce fut une autre paire (et même un trio) de manches.
1ère manche (partie) : mon équipe, formée de Diégo Mané-moi-même et Michaël-William Mané (mon fils cadet), menant des Français, fût opposés aux AutrichiHuns de Jean-Luc Marie. L' "ennAmi" tenta bien un assaut général d'entrée, histoire de nous surprendre, ce qui réussit en partie, mais la qualité de nos braves soldats eut raison de ses espoirs et, après l'échec de son offensive, il jeta l'éponge.
2ème manche (partie aussi) : nous fûmes opposés aux frères Masson, Bruno et Denis, encore plus redoutables en tandem, surtout menant des Français. Ils laissèrent peu de chance (le singulier est voulu) à nos pauvres défenseurs de l'ordre ancien, nous matraquant à distance tactique avec leur puissante artillerie que la nôtre ne pouvait contre-battre. Au résultat, honorable pour des Autrichiens 1809, les Français (ne) s'emparèrent (que) du carrefour central "névralgique" et du bois du même métal sur notre gauche, mais malgré tout, lorsque sonna l'heure de l'apéro du soir, nous tenions toujours les hauteurs de gauche et le village de droite (Sudsheim) qui garantissait notre ligne de communication.
3ème manche (partie encore... mais cette fois revenue) : toujours Autrichiens, afin de permettre à nos visiteurs parisiens de "tourner" (changer de table et de troupes). Ces derniers, Vincent Auger et son compère Christophe, nous assaillirent comme les frères Masson la veille, mais cette fois, malgré des assauts académiques et une artillerie toujours aussi performante, le résultat fut inversé, en ce sens qu'à l'arrêt des combats le village central (Mittelsheim) restait entre nos mains et que le bois de notre gauche, un moment occupé par l'ennemi, avait été repris par les nôtres.
Donc s'amusèrent d'importance avec "Les Trois Couleurs", Thierry Kerdal venu de Sermizelles (+ de 300 km) qui organisait les parties mais qui joua aussi pour remplacer un absent, Bruno et Denis Masson de Lyon, Vincent Auger et son compère Christophe de Paris (environ 600 km), Jean-Luc Marie de Villeurbanne, enfin Diégo et Michaël-William Mané de Saint-Laurent-de-Mûre. Nous eûmes le plaisir de la visite de Stéphane Parrin (de je ne sais où "dans la Loire c'est méritoire") le samedi après-midi, qui vint mener quelques charges de cavalerie, suicidaires comme à son accoutumée, pour "aider" Jean-Luc Marie dont le partenaire initialement prévu était absent.
Bref, on s'est bien amusé, et donc "I be back", comme aurait pu dire Schwarzen... berg... s'il avait parlé homard.
Diégo Mané