Résumé de la traditionnelle grosse partie entre Thierry et moi même (désolé, je n'ai pas pris de photos cette année)
Nous avions 3800 points de chaque côté
Pour les Polonais :
- Une division d'infanterie
- 3 brigades de 3 bataillons chacune
- 2 bataillons Vistule rattachés à la division en renfort
- 2 batteries de 8 pièces de 6£ à pied
- Une division de cavalerie
- Une brigade de cavalerie avec 4 escadrons de Ulhans, 2 escadrons de Vistule et un escadron de lanciers de la garde
- la brigade d'avant garde avec 4 escadrons de Krakus, 2 de cuirassiers
- une batterie de 6 pièces de 6£ à cheval
Pour les Prussiens :
- 2 brigades chacune à
- 1 régiment de ligne de 3 bataillons
- 1 régiment issu de la réserve à 3 bataillons
- 1 régiment de Landwehr à 3 bataillons
- Une batterie de 8 pièces de 6£ à pied
- 3 escadrons de landwehr cavalerie
- Une brigade de cavalerie à 6 escadrons de hussards + une batterie de 8 pièces de 6£ à cheval
- Une batterie de 8 pièces de 12£ à pied
Le terrain était occupé par un énorme plateau (3m de large) en centre de table. Ce plateau était en forme de croissant de lune avec au centre, un espace de 40cm sur 40 entièrement marécageux et entouré de falaises franchissables uniquement par l'infanterie (-2UD et DDF obligatoire quelque soit le FT). En surplomb du marais sur ma droite, un village achevait de couper la table en deux.
Une route traversait tout le plateau et formait l'objectif que les deux armées devaient conquérir.
J'ai déployé mes ulhans à l'aile gauche, face à la plaine au bout du plateau, puis une brigade d'infanterie avec une batterie face à une petite ferme sur le plateau puis la brigade des cuirassiers face au grand espace découvert sur le plateau. Une brigade d'infanterie devait occuper le village et à sa droite, les Vistule et l'autre brigade, appuyés par la seconde batterie et 2 escadrons de ulhans détachés en flanc garde, devaient prendre le reste du plateau.
Thierry a décidé de faire l'impasse sur son flanc gauche et avait massé toutes ses troupes sur ma gauche du marais. Face à mes ulhans, les grenadiers et les jägers de la garde menaient l'assaut. Un régiment d'infanterie de ligne avec une batterie attaquait entre le bout du plateau et la ferme, soutenu par un régiment d'infanterie de réserve sur sa gauche et un régiment de landwehr en liaison avec la brigade de cavalerie face à mes cuirassiers. Un autre régiment de ligne tenait la partie du plateau surplombant le marais central. En contrebas du plateau et derrière le marais, une batterie de 8£ à pied et une de 12£, avec un régiment de réserve et un de Landwehr interdisait le franchissement du ruisseau marécageux qui s'écoulait jusqu'au bord de table.
La majorité de mon infanterie se retrouvait face à du vide et allait devoir courir à marche forcée pour rejoindre mon flanc gauche en danger.
A ma gauche, les ulhans avancèrent à fond puis se replièrent pour échanger de l'espace contre du temps et permettre à mon aile droite de rejoindre. Je déployais la batterie en bas du plateau pour couvrir la plaine. La brigade d'infanterie prenait place sur le bord du plateau mais sans s'engager vers la ferme. En retrait du plateau, un escadron de Krakus protégeait son flanc à distance. Ma batterie à cheval déployée sur le plateau et la présence des cuirassiers incita Thierry à déployer sa batterie en bas du plateau et à la monter à la bricole (4 PA !!!). Je pilonnais un escadron de hussard et le chargeais avec un krakus. Le feu du régiment de ligne m'infligea autant de pertes que la batterie en avait fait en feu initial et les krakus furent repoussés sur le premier bataillon d'infanterie qui avait couru pour flanquer la batterie à cheval. Le deuxième feu de la batterie fut toutefois suffisant pour stopper les hussards en poursuite. Un deuxième escadron de hussards chargea un autre kraku mais fut battu et repoussé sur le 3ème escadron du régiment. Là encore, le feu de la batterie, cette fois prussienne, stoppa net la poursuite de mes krakus victorieux. Pendant ce temps, les cuirassiers et les autres hussards s'observaient respectueusement (j'avais cru reconnaître des uniformes de dragons et mes cavaliers avait trop d'espace à couvrir pour s'engager immédiatement). Sur ma droite, la batterie à pied parvint à se déployer en surplomb du marais pendant que les bataillons couraient rejoindre le champ de bataille.
La clé de la bataille fut l'attaque du régiment de ligne sur ma brigade de l'aile gauche. Mon bataillon le plus à gauche avait subi 6 pas de pertes sous le feu de la batterie quand les colonnes prussiennes s'engagèrent. J'avais toutefois pris la précaution de réorienter ma batterie pour soutenir ce bataillon. Malgré le tir de bas en haut et l'écrêtement, la batterie fit un pas de perte à mitraille en feu d'arrêt et, soutenu par le brigadier, le bataillon en fit un second qui stoppa la charge qui n'était qu'au PAC. Les deux autres colonnes prussiennes arrivèrent en PCH mais le feu à P2 des lignes polonaises les réduisirent au POR et elles furent mises en repli lors du combat, forçant tout le régiment à se replier derrière la ferme qui était occupée par un bataillon de réserve.
Je lançais immédiatement la contre attaque avec mon bataillon amoindri en MAF vers le bataillon de fusiliers qui couvrait le flanc des 2 bataillons d'élite dans la plaine. Soutenu par les lanciers de la garde et la batterie, en surplomb avec le général, j'obtenais tout juste le FEU à P1. Le feu des prussiens se révéla inefficace et les fusiliers partirent en déroute.
En même temps, les cuirassiers chargeaient les hussards qui leur faisaient face car mes bataillons d'infanterie s'engageaient enfin sur le plateau à leur droite et que les Vistule commençaient à se répandre dans le marais.
A ce point du jeu, le position prussienne devenait intenable : à l'extrême droite, les deux bataillons d'élite étaient isolés et flanqués par de la cavalerie. Tout le reste de la route étaient entre les mains polonaises sans véritable espoir de pouvoir les en déloger. Thierry décidait donc de sonner la retraite.