par FONTANEL Patrick sur 20 Nov 2016, 23:10
Effectivement je n'avais pas répondu à tout.
Non, une unité répondant à une MAC / MAF ne peut faire de MAF elle-même.
Elle n'a le choix qu'entre FPF (feu de pied ferme), contre-MAC ou ne rien faire.
Toutefois, ce n'est que partie remise, à la phase ou tour suivant, le pauvre attaquant au moral si faible se verra donc à son tour agressé par une MAF de l'unité initialement prise pour cible et dont le moral s'avère bien meilleur : nul doute que cette dernière devrait triompher.
Enfin, pour revenir sur le positionnement des unités à 2/3 de distance : il s'agit d'une position technique sur laquelle effectuer les tests de moral. Dans quelques cas, l'unité effectuant une MAF ne veut pas s'approcher au plus près mais seulement délivrer un feu à P2 (en général pour appuyer une autre attaque sur la même unité), voire à P3, et donc le positionnement de l'unité pour les tests devra respecter cette volonté. Néanmoins l'efficacité du feu, déjà plafonnée par la distance physique en dessous de laquelle l'unité a décidé de ne pas descendre, peut encore être plafonnée par le résultat du moral.
En clair, l'efficacité finale du feu (c'est à dire la portée utilisée pour le calculer) est la pire de celle donnée par la position physique de l'unité (dans les cas peu fréquents où l'unité effectuant une MAC/MAF est stoppée par son test de moral ou par une volonté particulière) et celle donnée par son test de moral.
Exemples :
Une unité positionnée à 2/3 de distance se trouve à P2 de son objectif mais son test de moral lui donne "feu à P3" = elle tire donc avec une efficacité de P3... bien qu'elle soit physiquement à P2 !
Une unité, recevant de pied ferme une MAF effectuée par un ennemi se limitant volontairement à une distance P2, obtient un moral "feu à P1" = elle tire avec un efficacité de P2 parce que sa cible demeure effectivement à P2.
Pour d'autres détails sur les MAF, je t'enjoins de consulter le Petit Précis de L3C au chapitre idoine.
Néanmoins, je reste disponible pour répondre à toute question qui ne trouverait pas sa réponse dans la règle.
La force d'une armée, comme la quantité de mouvement en mécanique, s'évalue par la masse multipliée par la vitesse.
[Napoléon Bonaparte]