Waterloo 2018 à Chamalières

Je propose ici, d'une part un espace type "petites annonces" destiné à tous les inscrits qui ont à vendre ou cherchent à acquérir quelque chose ayant un rapport avec l'objet du site, et d'autre part la possibilité d'annoncer divers événements où d'informer au sens large de tout le relatif à l'activité ludique nous concernant. J'y ajoute l'information périodique des mises à jour du site.

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Waterloo 2018 à Chamalières

Messagepar MANÉ Diégo sur 19 Sep 2018, 12:34

J'ouvre ce post dédié à "Waterloo 2018 à Chamalières" car cette manifestation le vaut bien.

Elle vit le jour par suite des volontés conjointes de Jean-Marc Donnat, responsable de l'Association de Jeu Chamaliéoise, et de Jean-Christophe Raguet, que l'on ne présente plus. Au reste voyez au lien ci-après, édifiant à plusieurs points de vue :

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Édit par Diégo Mané, le 12/10/2018

Ici se trouvait un lien avec les Forums du Jeu d'Histoire sur lesquels Plusieurs dizaines de messages déposés par Jean-Marc Donnat montraient l'avancée de son travail de Romain.

Hélas, hélas, hélas, des malfaisants ont hacké-saccagé ces forums, détruisant jusqu'aux sauvegardes, et privant la communauté des joueurs d'un point de ralliement et d'expression universel.

Même l'imagination la plus fertile ne peut imaginer ce que les images montraient. Il vous faudra donc me croire sur parole car les photos du reportage donné plus loin, si elles vous montrent ce magnifique terrain terminé et couvert de troupes, ne peuvent expliquer les étapes de sa longue construction.

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Reprise du message initial :

Jean-Marc s'occupa de la logistique, notamment du (superbe) terrain, et Jean-Christophe de la gestion de la bataille à partir de sa règle "Premier Empire v3".

A signaler dores et déjà, d'où en partie la justification de ce post sur Planète Napoléon, la participation de plusieurs des "nôtres" (si tant est que des joueurs puissent "appartenir" à quiconque), que l'on parle de leur "chapelle" d'obédience (la règle qu'ils pratiquent habituellement), où de leur localisation géographique (en l'occurrence lyonnaise). Participation donc "d'étrangers" (au sens non polémique) au système de jeu proposé par Jean-Christophe, et que pratiquaient "les autres" joueurs.

Image

La photo ne rend pas justice à la qualité du terrain dont je vous entretiendrai une autre fois.

Tout ce qui précède pour souligner que cet amalgame à parfaitement fonctionné, notamment et surtout du point de vue de la bonne humeur provoquée et entretenue par ces nouvelles rencontres dont on s'aperçut très vite et réciproquement qu'elles aussi savaient rigoler quoi qu'il arrive... et les surprises ne manquèrent pas, y compris bien sûr là où on ne les attendait pas. Bref, de bons moments dont nous nous souviendrons longtemps, racontant sans fin nos exploits relatifs le soir à la veillée, car "Waterloo 2018 à Chamalières" fait désormais partie de nos souvenirs communs.

Je vous proposerai dans les messages à venir, les ordres "historiques" que j'ai donnés dans le rôle de Napoléon, et dans un deuxième temps les "considérations histo-ludiques" qu'il m'a paru nécessaire d'y adjoindre, ces deux volets pouvant correspondre en partie à ce que dans mes remakes j'intitule "avant la bataille". Pourquoi en partie seulement, parce-qu'en l'occurrence j'étais "consommateur" et non organisateur. Ce créneau est donc du ressort de Jean-Christophe, et je communiquerai ici le lien avec le débrieffing relatif qu'il publiera probablement sur son site et/ou sur les Forums du Jeu d'Histoire.

Ensuite viendra de ma part un "après la bataille" telle que je l'ai vécue, au moins du point de vue du joueur-spectateur. Le bulletin "historique" dicté par Napoléon n'a pas été encore rédigé car l'Empereur à pour l'instant vraiment d'autres priorités. La propagande impériale attendra sagement son heure.

Entre-temps rien n'empêche quiconque, participants à "Waterloo 2018 à Chamalières", ou pas, de s'exprimer ici à propos de cette magnifique manifestation.

Diégo Mané
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Re: Waterloo 2018 à Chamalières

Messagepar MANÉ Diégo sur 24 Sep 2018, 17:17

Comme promis plus haut, voici mes ordres dans le rôle de Napoléon lors de ce "Waterloo 2018 à Chamalières". Vous verrez plus tard dans quelle mesure ils ont été suivis d'effet... ou pas.

«Waterloo 2018 à Chamalières», ordres de Napoléon
(par Diégo Mané, juillet 2018)
Ordres dictés à Soult à 11 heures du matin

1) Ordres à la droite (Ier corps d’armée, 4e corps de cavalerie, grandes batteries)

Il sera constitué sous les ordres du général Dessales une grande batterie de 12 £ en réunissant devant le centre du Ier corps les trois compagnies de réserve des Ier, IIe et VIe corps. Dès que prête cette batterie ouvrira le feu sur la position britannique en vis-à-vis.
Le comte d’Erlon donnera deux bataillons pour flanquer en carré cette batterie.

Le général Lallemand positionnera les quatre compagnies à pied de 12 £ de la Garde entre la route de Charleroi et les pièces de 12 £ de la ligne. Chaque batterie ouvrira le feu au fur et à mesure de son arrivée. Le comte d’Erlon aura désigné un de ses bataillons qui, immédiatement à la droite de la route, flanquera en carré la gauche de cette batterie.

Ces deux grandes batteries sont destinées à préparer l’assaut que fera le Ier corps d’armée une fois la position jugée suffisamment affaiblie par le maréchal Ney qui commandera l’attaque.

Les trois compagnies de 6 £ d’artillerie à pied divisionnaire des trois premières divisions du Ier corps, seront dans un premier temps déployées à la droite des pièces de 12 £ de la ligne. Tant qu’elles resteront sur cette position elles relèveront du général Dessales, commandant l’artillerie du corps.

Mais lorsque le Ier corps sera prêt à attaquer la position, chaque compagnie divisionnaire rejoindra sa division et prendra place dans l’ordre mixte des bataillons de tête. La 4e division Durutte, destinée à agir en flanc-garde droite, aura gardé son artillerie avec elle.

Consignes de tir : les pièces, autant que possible dans leur portée utile, dirigeront leurs feux en priorité sur l’artillerie ennemie qu’il convient d’éteindre avant l’assaut de notre infanterie. Il est à croire que les boulets atteignant ou manquant ladite artillerie iront de toutes manières porter la mort dans les troupes qui doivent se trouver derrière elle.

L’attaque de chacune des divisions du Ier corps se fera en deux lignes. La première en ordre mixte, voltigeurs déployés, deux bataillons en ligne encadrant l’artillerie également déployée, et deux bataillons en colonne par division, un sur chaque flanc. La deuxième ligne à distance de sécurité formant quatre bataillons en colonne par division. Chacune des deux brigades formant elle-même les deux lignes de bataille, s’articulera donc à droite ou a gauche de l’artillerie divisionnaire qu’il conviendra de toujours garder flanquée.

Les 2e et 3e divisions, marcheront en échelon refusé à gauche, 3e division en tête, flanquées en retrait à gauche par les régiments de la 1ère division, et à droite par la 4e division qui devra en outre se garder du côté de la Papelotte, qu’il conviendra d’occuper si elle n’est pas tenue, ou de masquer dans le cas contraire. Ces divisions auront dirigé leur marche de manière à ne pas interrompre le feu des pièces de 12 £ sur la partie de la position qui sera attaquée. Lorsque ce feu ne sera plus possible sans risquer d’atteindre nos troupes, il se reportera et concentrera immédiatement sur le secteur jouxtant la gauche de leur attaque.

Une fois la première ligne ennemie chassée, les troupes ne s’abandonneront pas à sa poursuite, mais consolideront aussitôt la position enlevée en prévision de la contre-attaque qui ne manquera pas d’arriver. Les canons ennemis abandonnés seront aussitôt encloués par les sapeurs de l’infanterie, tandis que ceux du génie, dont une compagnie sera pour la bataille affectée à chaque batterie à pied, s’attacheront à pratiquer un passage à nos pièces et à leur ménager un emplacement de tir sur la crête, toujours flanqué et garanti par l’infanterie. Si les circonstances le permettent, et une fois cette première mission remplie, lesdites compagnies de sapeurs s’attacheront à préparer l’arrivée sur la position des batteries de 12 £ de la ligne, sous la protection du feu de celles de la Garde.

Génie : le Ier corps en a 5 compagnies, soit une pour chacune de ses 5 batteries à pied. Le IIe corps en a 5 compagnies, soit une pour chacune de ses 4 batteries à pied et une surnuméraire qui accompagnera l’unité chargée d’occuper le bois de la Haye-Sainte. Le VIe corps en a une qui accompagnera sa batterie de 12 £. Le Génie de la Garde, renforcé par les Marins, accompagnera la Réserve d’Artillerie à pied de la Garde. Ces compagnies, chargées comme dit plus haut, de favoriser le passage des pièces à travers les haies et terrains difficiles, et à leur préparer des emplacements de tir, participeront aussi à leur défense si elles venaient à être attaquées malgré le soutien actif de notre infanterie.

Cette bataille, qui peut et doit être gagnée par l’artillerie, le sera dès l’instant où elle se trouvera déployée en sécurité sur la position britannique. TOUT doit concourir à ce but.

Pour ce faire il faut, bien évidemment, que l’infanterie du comte d’Erlon ne soit pas culbutée, ce qui compromettrait l’artillerie. Donc ladite infanterie fera tout pour sécuriser l’artillerie, ne laissant jamais aucune chance à l’ennemi de la prendre en défaut. Le passage de points nuisant à la cohésion des troupes se fera en échiquier, de sorte que toutes les unités ne soient pas en défaut en même temps. Sécurité, sécurité, sécurité !

Le général Milhaud aura suivi l’infanterie à distance d’intervention, de telle sorte qu’à aucun moment la cavalerie ennemie ne soit à même de menacer un de ses flancs.
Si l’occasion se présentait de lui donner une leçon sans courir de chance quant’à la mission prioritaire, je fais confiance au général Milhaud pour la saisir.
Au reste, il sera bien temps de charger une fois l’ennemi désorganisé par notre artillerie.

Le général Jacquinot soutiendra le général Durutte avec ses lanciers et flanquera activement l’armée à droite avec le reste de sa division, m’informant régulièrement et souvent (au moins heure par heure) de toute activité amie comme ennemie.

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2) Ordres à la gauche (IIe corps d’armée et 3e corps de cavalerie)

Le IIe corps d’armée du général Reille doit fixer les ennemis qu’il a en vis-à-vis et donc l’inquiéter par des simulacres d’attaques sans pour autant se compromettre. Autant que possible ses divisions adopteront l’ordre mixte indiqué pour le Ier corps d’armée. La 6e division Jérôme occupera, avec au moins un régiment, le bois qui formera la gauche du corps d’armée, et le tiendra à toute extrémité. La cavalerie de Piré la flanquera à gauche face à Braine l’Alleud, ne souffrant pas que l’ennemi s’insinue entre les deux bois (Goumont et Monplaisir)*, et m’informera régulièrement et souvent (au moins heure par heure) de tout mouvement.
* Si elle était forcée, le général Kellermann la soutiendrait et m’en aviserait aussitôt.

La division Bachelu tiendra la droite du IIe corps d’armée. Je la charge d’enlever le bois de la Haye-Sainte, et le tenir à toute extrémité comme nécessaire à la sécurité de la grande batterie qui sera établie sur la hauteur de l’autre côté de la route bordée par ledit bois. Le général Bachelu fera en sorte que RIEN ne vienne compromettre la position d’artillerie de son côté. Si l’occasion d’occuper sans coup férir la ferme de la Haye-Sainte se présente, il faudra la saisir. Au reste sa prise est au programme, mais non prioritaire dans le principe. Après quoi ce sera exécuté en accord avec l’artillerie dès qu’elle sera devenue disponible.

La division Foy fera le lien entre les divisions Jérôme et Bachelu. Le général Reille fera en sorte de disposer ses troupes de manière à ce qu’elles souffrent le moins possible, afin de pouvoir compter sur elles lorsqu’il conviendra de suivre de près l’ennemi en retraite.

Puisqu’il n’est pas question de vraiment attaquer dans le principe, le général Le Pelletier, commandant l’artillerie du IIe corps, réunira les trois batteries à pied divisionnaires en prolongement de celles de 12 £ de la Garde, mais à gauche de la route de Charleroi, qui divise parfaitement les deux secteurs. Ces 24 pièces concentreront leur feu sur toute cible se présentant devant elles, avec les mêmes priorités de tir que les grandes batteries de l’aile droite. Bien entendu elles ne souffriront pas que l’occupation du bois de la Haye-Sainte par les nôtres soit mise en danger de ce côté, les pièces de la Garde y veillant de l’autre côté. Il va de soi qu’elle soutiendront la position de la division Jérôme dans le bois si elle se trouvait compromise. Lorsque l’infanterie recevra l’ordre d’avancer, et si le général Reille le juge pertinent, les batteries rejoindront leurs divisions.

Le général Kellermann se tiendra en réserve active. C’est-à-dire qu’il manoeuvrera en permanence pour inquiéter l’ennemi... tout en restant disponible pour faire face à tout aléa qui menacerait la situation de Piré ou de l’infanterie ou artillerie du IIe corps d’armée.
Lorsque l’infanterie s’avancera il la suivra à distance d’intervention, de telle sorte qu’à aucun moment la cavalerie ennemie ne soit à même de menacer un de ses flancs.
Le général Kellermann sait assez la guerre pour saisir toute occasion de nuire à l’ennemi qui ne serait pas de nature à contrarier sa mission prioritaire juste ci-dessus.

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3) Ordres au VIe corps d’armée

Dès que l’infanterie du Ier corps d’armée se sera avancée, le général Mouton portera ses deux divisions d’infanterie sur les hauteurs à l’est de la Belle Alliance, en lieu et place des deux divisions centrales du Ier corps. Son artillerie sur la route Belle Alliance-Smohain et sa cavalerie en troisième ligne. L’ensemble s’y tiendra en réserve jusqu’à nouvel ordre.

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4) Ordres à la Garde Impériale

Sauf les quatre batteries à pied de 12 £ de la Réserve, engagées dès le principe en grande batterie, la totalité de la Garde Impériale restera en réserve jusqu’à nouvel ordre.

Les cavaleries Guyot et Lefebvre-Desnoëttes respectivement derrière les 3e et 4e CC.

L’artillerie sur la route, prête à exécuter rapidement les ordres d’engagement particuliers.

L’infanterie sur les côtés de la route, en toutes circonstances à l’abri des feux ennemis.

Pour l’Empereur, le maréchal duc de Dalmatie, Major-Général
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Re: Waterloo 2018 à Chamalières

Messagepar MANÉ Diégo sur 28 Sep 2018, 08:51

... Et mon brieffing à mes généraux juste avant les combats...

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Considérations «ludiques» pour «Waterloo 2018 à Chamalières» (par DM le 13/09/2018)

Bien sûr je n’ignore pas que notre reconstitution historique de Waterloo sera aussi ludique.
Partant, les généraux des trois camps n’ignorent rien des effectifs et dispositions initiales des deux autres, voire de leurs intentions profondes.

Partant (bis), et sachant donc que les Prussiens vont arriver dans le flanc des Français,
la tentation de prendre d’autres dispositions initiales que celles que prit Napoléon pourrait sembler devoir s’imposer... Mais alors nous aurions une toute autre bataille et du coup pourquoi s’imposer même un terrain et des dispositions qui n’auraient pas eu lieu d’être ?

Je préfère donc, et je pense que mes adversaires feront de même, engager cette bataille au plus près des réalités qui ont conduit à ce qu’elle soit livrée. Simplement, et c’est l’apanage des kriegspielers, nous nous attacherons à ne pas renouveler les trop nombreuses fautes tactiques qui ont conduit au résultat désastreux que vous connaissez.

(Voir à ce sujet sur Planète Napoléon : «Waterloo, l’avant-dernière bataille de Napoléon»).

viewtopic.php?f=1&t=1419

Les fautes stratégiques sont déjà commises et seule une victoire tactique peut désormais y porter remède. Elle est possible, à condition d’une exécution tactique correcte des ordres impériaux, ce qui n’arriva pas le 18 juin 1815, mais peut parfaitement arriver ici et aujourd’hui. L’Empereur avait donné ses ordres et je connais ses intentions réelles, qui donc prévaudront pour la suite des combats tant que les Prussiens n’arriveront pas.

Si les Anglais sont battus avant leur arrivée, et c’est parfaitement possible, au moins pour leur aile gauche, les Prussiens ne seraient pas intervenus, tout au moins au-delà du corps de Bülow qui s’avéra insuffisant. Maintenant comme nous ne sommes pas «dans la vraie vie» mais dans un remake, il est évident que les joueurs prussiens, dont certains auront fait plus de 500 km pour jouer, ne s’arrêteront pas à ce «détail de l’Histoire» et que du coup notre aile droite sera bel et bien menacée de flanc, voire même de revers. Je le sais.

Dans ce cas, qui peu ou prou arrivera, nous nous adapterons car nous en aurons les moyens du moment qu’ils n’auront pas été gâchés en pure perte comme dans la vraie bataille. Comme Napoléon à Waterloo, je ne me mêlerai pas de tactique. Cela relèvera des joueurs du même métal. Mais comme lui je vous répéterai «activité, activité, activité, vitesse, je me recommande à vous...» (Napoléon à Masséna, 1809). Je fais fi en effet (du coup là comme Napoléon) du principe militaire qui veut que l’on ne s’engage pas entre deux points tenus par l’ennemi; en l’occurrence La Haye-Sainte et La Papelotte, car si nous prenons le temps de les prendre avant d’attaquer cela deviendra encore pire dans l’esprit car Bülow sera alors déjà dans notre flanc et l’à-militaire deviendra contre-indiqué.

Pareil pour les Anglais, qui auraient retraité s’ils étaient battus avant l’arrivée de Bülow.
Là aussi les joueurs auront pour certains abattu assez de km pour en découdre quoi qu’il arrive. Ceux de leur aile droite que nous n’attaquerons pas vraiment, au moins dans le principe, pourraient fort bien dans notre remake, et prenant acte de la défaite de leur aile gauche, comme de l’absolue certitude (que Wellington n’avait pas) de l’intervention des Prussiens, en venir à nous attaquer de ce côté... ce qui serait toujours mieux pour nous que d’aller les chercher dans leur «forteresse» ou nous aurions plus de coups à recevoir.

Alors, comme dit plus haut, je ne me mêlerai pas de tactique durant la bataille. Quelques conseils toutefois, qui pour n’être que de bons sens ne gagnent pas moins à être suivis.

Contrairement à la nôtre, les armées ennemies sont hétéroclites en composition et valeur.
Les Anglo-Alliés surtout. Un tiers environ de nationaux britanniques, à éviter de face autant que possible, mais aussi deux-tiers d’étrangers qu’il conviendra d’accabler en priorité en attaquant systématiquement du plus fort au plus faible (Brunswickois, Landwehr Hollandais et de Nassau). Les pires de tous sont les Landwehr Hanovriens, qu’il ne faut toutefois pas confondre avec les Britanniques pur jus aux tuniques rouges comme eux.

Du côté des Prussiens de Bülow, deux-tiers sont des Landwehr qui donc ne font pas le poids avec nos soldats. Une fois engagé le combat contre eux il ne faudra pas tergiverser mais les mettre hors de cause le plus rapidement possible. Sans eux le «corps» de Bülow n’est guère plus qu’une division à peine suffisante pour flanquer son artillerie. Ensuite et bien sûr les autre Prussiens arrivant en soirée seront «meilleurs», mais le seront trop tard.

Ces principes, bons en toutes circonstances, le sont peut être davantage avec la règle jouée qui, sauf erreur de ma part, permet aux «bonnes» troupes, à feu subi égal, de moins souffrir de pertes que les «mauvaises» troupes... qu’il est par là-même plus facile de mettre hors de cause... ce qui trouve un intérêt renforcé par le système de «décrochage» en vigueur qui semble rapporté au nombre d’unités dans une brigade (j’ai bon là ? *).

Si j’ai faux il va sans dire que coucher un maximum de Godons par terre ne serait pas pour déplaire à l’Empereur, et deviendra même un «must» (en Anglais dans le texte) à l’occasion de chaque confrontation directe que l’on n’aura pu éviter dans le principe.**

** Le principe de l’attaque initiale, prononcée par notre division de tête dans un secteur tenu par des Landwehr Hanovriens consiste à venir poser successivement des canons sur la ligne de crête sans la dépasser, et d’ ensuite accabler de feux tout ce qui sera devant jusqu’à ce qu’ils en aient assez. A noter que la table de jeu ne laisse à cet endroit que peu de place en profondeur, permettant du coup des tirs à portée parfaitement utile...

Je sais, bien sûr, que pour beaucoup c’est l’infanterie qui est «la reine des batailles», et que pour d’autres qu’il n’y a rien de plus exaltant qu’une belle charge de cavalerie...
Mais rappelez-vous ce qu’il est advenu de ces deux armes lors de la vraie bataille.
Ses conditions sont particulières et à nulle autre pareilles. Contre des Anglais bien postés ni infanterie ni cavalerie ne sont à même d’emporter la décision, ni par elles seules, ni même ensemble. Il n’y a que l’artillerie qui soit capable de «tuer» des Anglais... de loin. Dont’acte !

Laissez-moi donc vous marteler ce qui pour moi est une évidence :
cette bataille PEUT et DOIT être gagnée par L’ARTILLERIE. Nous en avons bien plus que l’ennemi et de bien meilleure qualité. TOUT doit concourir à sa sécurité (flancs surtout).
Si elle est à même de s’exprimer comme il se doit, la victoire ne saurait nous échapper car, et c’est Napoléon qui l’a dit : «rien n’est plus destructeur qu’une décharge d’artillerie».

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Re: Waterloo 2018 à Chamalières

Messagepar MASSON Bruno sur 29 Sep 2018, 08:07

Je viens surenchérir et porter ma vue "de l'autre côté du canon".
J'étais venu voir des belles figurines et un beau terrain, même si par construction la profondeur tactique de la zone des Anglo-alliés me paraissait risquer de rendre le jeu peu pratique en arrière de leur première ligne.

Je ne m'attendais pas à grand chose du côté historique, cette bataille ayant été un modèle de bataille conduite par personne. Les deux commandants présents durant toute sa durée étaient sans doute les meilleurs généraux de la période et ont fait au cours de cette journée du 18 juin 1815 des erreurs d'aspirants peu doués. Cette bataille NE PEUT PAS ÊTRE RECONSTITUÉE, point final ! Mais c'était l'hypothèse de départ, donc aucun problème avec ça.

N'ayant pas la témérité de me croire supérieur en tactique et en connaissance du terrain à Villainton, je ne changeais rien de ses ordres initiaux, ne venant à la bataille qu'avec un certain nombre de connaissances avérées sur l'armée anglaise et la campagne de 1815. Ne maîtrisant pas pas la règle jouée, je laissais les joueurs faire à peu près ce qu'ils voulaient durant la partie. Mon seul ordre aura été de réfréner la témérité de mes commandants d'aile droite qui, à la fin du temps de jeu, était en train de sauter. Mais les joueurs se sont amusés, ce qui était le but du WE.
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Re: Waterloo 2018 à Chamalières

Messagepar MANÉ Diégo sur 01 Oct 2018, 14:12

Voici une partie de mon traditionnel "après la bataille", rédigé avant les deux messages précédents de nos amis Bruno Masson et Vincent Auger.
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Waterloo 2018 à Chamalières, après la bataille
(par Diégo Mané, alias Napoléon, le 17/09/2018)

Comme le dit le titre, nous somme dans l’après. Voici donc un résumé de ce que j’ai vu.

Sur la participation
Outre peu ou prou une petite dizaine d’exposants-joueurs animant des démonstrations de jeux divers et variés, nous étions, sur le remake de Waterloo proprement dit, environ une quinzaine de participants, cinq ou six joueurs tactiques par camp plus les trois généraux en chef et l’organisateur Jean-Christophe Raguet, sans compter Jean-François Gantillon qui ne joua pratiquement pas mais remplit le rôle plus qu’utile du reporter-photographe.

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Édit par Diégo Mané, le 12/10/2018

Là aussi figurait un lien avec les Forums des Jeux d'Histoire... Qui donc sont détruits*. Fort heureusement Jean-François a pu me communiquer son reportage par un autre canal que voici :

https://www.photorapide.com/albums/jeff ... embre.html

Les deux premiers clichés, en fait désormais les 17ème et 18ème, montrent les participants :

Photo 17, de gauche à droite, les Français : Dylan Maurey, Hervé Caille, Laurent Mariette, François Michaud, Diégo Mané, Georges Vauzou, et l’organisateur, Jean-Christophe Raguet. Vincent Auger, joueur français, ne paraît que sur la Photo 3.

Photo 18, le même JCR, puis les Alliés : Bruno Masson, Sébastien Bacoup, Jean-Marc Donnat, Francis Adan, Patrick Maurey, Thierry Kerdal. Jean-François Gantillon, étant le photographe, n’apparaît pas dans son reportage... Mais tout le monde le connaît.

* Edit par Diégo Mané le 23/10/2018

Fort heureusement il semble qu'un noble adhérent des Forums des Jeux d'Histoire avait fait une sauvegarde générale, si bien que la presque totalité des précieux échange à pu être restaurée au plus grand soulagement des joueurs...

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Reprise du texte initial

Je «coachais» le camp Français dans le rôle de Napoléon, secondé par «Killer One» Laurent Mariette, trop bon pour d’Erlon et trop sage pour Ney, compromis qui m’alla bien car je pus m’appuyer sur ses conseils ludiques à chaque fois que nécessaire. Je lui délivrai l’esprit de mes projets, et il me livrait leur «faisabilité» dans la règle jouée, ce qui conduisit à plusieurs rétro-pédalages de ma part car il s’avéra que parfois l’adage impérial «impossible n’est pas Français» n’avait aucune chance de se vérifier (cf le chemin creux). Il était opposé à Francis Adan qui bénéficia des sages dispositions de Bruno Masson, Wellington du jour, mais aussi Wellington de toujours au KRAC de Lyon, c’est tout dire.

Georges Vauzou joua Reille. Je ne connaissais pas ce grand pince sans rire à l’humour tranquille, prompt à accaparer avec le sourire les unités trop voisines, mais qui finit tout de même, fut-ce avec retard, par faire ce que je lui avais demandé à l’origine. Je le souligne d’autant plus volontiers que ce ne fut pas le cas partout. Il était opposé à Patrick Maurey dans le rôle taillé sur mesures («généreuses») du fougueux prince d’Orange.

«Reille» était flanqué par Hervé Caille, Piré de circonstance au début, mais qui commanda de fait les forces de la division Jérôme engagées dans le bois de Hougoumont. Il eut fort à faire contre le désobéissant mais sympathique Sébastien Bacoup qui mena sans ordres* la division Chassé (suivie par osmose, au grand dam de Bruno Wellington, par deux divisions britanniques) à l’attaque de la gauche française. Cela permit toutefois de «rentabiliser» par cet usage une fraction du terrain réalisé qui sans cela n’eût, comme à l’historique, vu aucune action de combat. Soulignons l’extrême bonne humeur qui régna entre ces deux joueurs et se communiquait à tous ceux qui les voyaient «se battre».
* C’est également sans ordres relatifs que le vrai Chassé vint sauver Wellington, alors...

Revenant au centre droit, Vincent Auger alias Durutte dirigea la droite de d’Erlon, quelque peu témérairement, mais ce syndrome bien français eût des effets positifs.

Les deux unités qui, en infraction avec mes ordres, franchirent le chemin creux, furent en conséquence et comme je l’avais prévu, battues par les fantassins britanniques...
Mais ces derniers, emportés par leur succès (is not so British !), poursuivirent les vaincus sur la contre-pente française... trop loin, et se trouvèrent encerclés par de telles masses ennemies qu’ils durent se rendre.

Ne pouvant passer de face, de nombreuses unités françaises s’étendirent à droite, s’emparant de La Papelotte qu’elles surent conserver jusqu’au soir (i.e. 18 h 00 dans le remake), malgré l’arrivée très (voire trop) prématurée* de Ziethen («Nebel des Krieges» !).

C’est l’apanage de l’organisateur, auquel je ne jette en aucun cas la pierre lors de chacune de mes remarques du genre, que d’équilibrer la partie de la sorte.
C’est même flatteur pour les joueurs français que d’avoir ainsi provoqué des arrivées «anticipées» d’ennemis que l’on a donc dû juger nécessaires sinon suffisantes.

Sur la droite officiaient, face aux Prussiens de Thierry Kerdal alias Blücher, et Jean-Marc Donnat, le «jeune chevau-léger» Dylan Maurey dans le rôle de Mouton (Lobau), soutenu par le sérieux (c’est dans ma bouche un compliment) François Michaud, parfait Drouot.
Ils eurent à souffrir de l’arrivée fort prématurée, habitude prussienne du jour (Aber «Nebel des Krieges» encore !) de la réserve de 12 £ de Bülow, engagée bonne première au lieu de bonne dernière, ce qui changea radicalement la donne locale, j’en reparlerai.

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Sur le terrain joué

Sa réalisation doit tout à Jean-Marc Donnat. J’ai une solide expérience de la mise en oeuvre de champs de bataille en miniature et peux vous assurer que la somme de travail déployée par Jean-Marc Donnat pour la préparation de «Waterloo 2018 à Chamalières» est, toutes proportions gardées, sans commune mesure avec tout ce que j’ai pu voir au cours de mes plus de cinquante ans de pratique du Kriegspiel. Vous pouvez en avoir un aperçu significatif sur «Les Forums du Jeu d’Histoire» sous le tître «Veni Vidi Ludi».

http://www.jeudhistoire.fr/forum/viewto ... =9&t=14547

«C’est grand, c’est beau, c’est généreux...» (comme la France dixit De Gaulle), et en plus c’est expédient... Malgré, où à mieux dire grâce, à certains choix qui, à prime abord, ne me semblaient pas judicieux. Personne n’aime à se tromper, mais là ce fut avec plaisir !
Un terrain de Waterloo beau comme çà, Diégo Mané l’a rêvé, Jean-Marc Donnat l’a fait.

Au-delà du terrain même, et pareillement issu entièrement du travail personnel et solitaire de Jean-Marc Donnat, il convient de souligner le formidable apport collatéral constitué par les sous-bases en métal aimant-compatible, toutes exactement calibrées et identifiées pour recevoir les figurines ainsi désignées et provenant des collections de différents joueurs. De la sorte, chacun à son arrivée était à même de poser sur les sous-bases déjà positionnées à leurs emplacement de jeu, les figurines demandées par Jean-Christophe.

J’ajoute un autre usage intéressant de ces sous-bases, qui s’est révélé involontairement en fin de bataille. L’énorme quantité d’artillerie nécessaire ayant dépassé les capacités de fourniture des prêteurs-participants, l’entrée sur la table de la dernière «fournée» de mon artillerie de réserve ne fut matérialisée que par lesdites sous-bases qui, de loin, ne permettent de distinguer que l’arme (infanterie, cavalerie ou artillerie), ce qui pour moi est bon, même si à plusieurs reprises au cours des combats des «espions» ennemis n’ont pas hésité à venir «découvrir» le nom et la qualité de l’adversaire en approche... dont parfois, nécessité faisant loi, l’aspect de la figurine disponible ne correspondait pas exactement.

Bref, si je me concède un bon niveau en matière d’altruisme, là j’avoue humblement avoir trouvé un maître. Jean-Marc, un de tes pairs te félicite avec respect et admiration.

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Sur le résultat selon Jean-Christophe Raguet

A 18 h 00 dans le remake (arrêt de la partie) la situation est la suivante :

Les Anglais tiennent Hougoumont, et globalement toute leur position en arrière du chemin creux. Les Français ont pris et dépassé La Haye-Sainte et La Papelotte, qui toutefois risque de tomber aux mains des Prussiens.

Ces derniers «poussent» et constituent un danger grandissant pour la droite des Français.

La gauche française est également menacée par les Hollando-Belges de Chassé.

L’artillerie des Britanniques est bien abîmée, et le reste a souffert de l’artillerie française.

Il y a globalement 5000 Alliés et 2500 Français hors de combat, écart non significatif.

La Garde Impériale et un corps de cavalerie n’ont pas été engagés.

Conclusions : «Napoléon n’est pas vaincu, mais Wellington n’est pas vainqueur.

Tout reste à faire dans ce qui de facto relève d’une bataille de deux jours... et demain l’intervention d’autres troupes est possible pour les deux camps, Grouchy pouvant renforcer Napoléon, et les forces du prince Frédérik renforcer Wellington depuis Hal...».

Et donc les participants de réclamer déjà un «Waterloo II à Chamalières, le retour...»

---------------

L'arbitre a toujours raison, et il n'est pas question de discuter ses "sentences" pour la bataille qu'il a organisée. Mais bien entendu Napo-Lyon n'est pas d'accord avec toutes et livrera bientôt sa version des événements, comme il le fit à Sainte-Hélène, noyant ses détracteurs dans sa légende.

A suivre donc...

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Re: Waterloo 2018 à Chamalières

Messagepar MANÉ Diégo sur 02 Oct 2018, 16:01

A l'occasion d'un mail échangé j'ai questionné Laurent Mariette qui commandait le centre français...
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DM=>LM
Dans un autre registre, celui de "Waterloo 2018 à Chamalières", nous en discutons sur Planète Napoléon, et en échangeant verbalement avec Villainton (Bruno Masson), il m'a affirmé que la Brigade Bijlandt n'avait reçu aucun feu d'artillerie avant de se replier intacte dans le chemin creux... Ce qui semble corroboré par le fait qu'elle m'a en effet semblé intacte lorsque je l'ai vue dans ledit chemin alors que tu m'avais dit vouloir tirer dessus en priorité avec toutes tes pièces, tandis que celles de 6 £ de la ligne me paraissaient suffisantes. Quelle est la bonne version ?

LM=>DM
... Wellington était fort mal renseigné.
La brigade Bijlandt a bien subi les feux avant de se replier à l'abri du chemin creux, en priorité sur les deux artilleries.
Quand j'ai attaqué le chemin creux avec la première division du corp de d'Erlon il a suffi d'une ou deux pertes de plus sur les bataillons entamés pour les faire fuir.
J'ai tiré ensuite prioritairement sur les batteries (cinq ont disparu) et sur une brigade anglaise et les troupes de la Haie-Sainte, avant le grand nuage de fumée...
Bref l'Anglais avait quelques difficultés à franchir la crête au dessus du chemin creux.
-----------

Cette réponse de Laurent nous apprend donc que la brigade Bijlandt avait en fait été fort abîmée avant de se réfugier dans le chemin creux... Ce qui n'était absolument pas évident pour les néophytes de la règle jouée, qui s'attendaient en l'hypothèse à voir des bataillons physiquement à mi-effectif, ce qui n'est pas la représentation jouée... et a "enduits avec de l'erreur" et Napo-Lyon et Villainton...

Laurent parle ensuite du "grand nuage de fumée" qui, par décision divine (l'arbitre), à contraint la grande batterie de la Garde à cesser le feu (???). Je n'avais pas compris le pourquoi, et apprends le comment. Bon, cela m'a ôté tout remords à la désengager pour aller crucifier les 12 £ Prussiens.

Enfin Laurent évoque "la crête au-dessus du chemin creux" dont je suis, vérification dûment faite (auprès de François Chambon qui travailla sur place pour le musée historique du site et s'appuya en outre sur le Géoportail de Wallonie avant de me répondre) en mesure de confirmer qu'elle ne se trouve pas là mais très exactement au niveau du chemin creux lui-même, soit le "chemin de crête" évoqué dans mon premier message, et dont la spécificité relative motiva puissamment mes ordres.

Bon, à quelque-chose malheur est bon puisque suite à ladite erreur "par construction", la portion de terrain comprise entre le chemin creux et la crête fautive devenait intenable pour les Godons... mais rendait de même impossible tout passage du chemin creux par les Français devant les Britanniques cachés par ladite fausse-crête, et notamment leur cavalerie lourde qui s'y tenait tapie le sabre-machette entre les dents !

Mais Fog of War, Sic Transit Gloria Mundi et toute cette sorte de choses...

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Re: Waterloo 2018 à Chamalières

Messagepar KERDAL Thierry sur 03 Oct 2018, 09:10

Bonjour.A moi de parler.
Tout d'abord,au point de vue stratégique,je n'ai pas eu grand chose à faire,ce qui n'est pas plus mal.
L'ordre des unités arrivant sur le terrain avait déjà été prévu par Jean-Christophe(oui,Diego,pour l'arrivée de la réserve d'artillerie ,tu t'adresses à Jean-Christophe et pas à moi!).
En revanche,dès le début,j'avais bien précisé que Blucher était avec Bulow et n'arrêtait pas de hurler "Vorwartz,kameraden".
D'autre part,j'avais le choix de faire arriver certaines unités au point d'arrivée historique ou ailleurs.
Pour leur utilisation,j'étais en revanche entièrement libre,et c'est pour çà que les 2 premières brigades d'infanterie ne se sont pas dirigées sur Plancenoit,mais sur Papelotte pour faire la jonction avec les Alliés.
En ce qui concerne la règle en elle-même,j'ai pour habitude de ne pas critiquer ou encenser une règle différente des Trois Couleurs,je n'en parlerai donc pas.
J'ai cependant pu constater,avec un certain amusement,que chaque joueur la pratiquant tactiquement avait sa propre version (pratiquement comme aux Trois Couleurs).
Bon,assez médit,le week-end fut une grande réussite,avec un magnifique terrain(encore bravo,Jean-Marc),de belles figurines(je ne vais pas dire le contraire,puisque j'en ai fourni),une excellente ambiance(à souligner,car c'est suffisamment rare!) et une organisation réussie.
Thierry
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Re: Waterloo 2018 à Chamalières

Messagepar MANÉ Diégo sur 03 Oct 2018, 12:33

Salut Thierry,

Concernant la Réserve d'Artillerie prussienne, à l'inverse de ce qui s'est passé pour celle de la Garde Impériale, j'avais bien vu le comment, et apprends le pourquoi. Si c'est le fait du prince (l'arbitre), c'est encore moins "discutable" car certes pas historique (et donc inattendu pour moi), ce n'en est que plus ludique... Et derechef flatteur car cela souligne que le GO (au sens premier et donc noble) a jugé là aussi la chose nécessaire sinon suffisante pour équilibrer la donne locale...

Concernant le système joué j'engage tout le monde à suivre le comportement de Thierry qui consiste à n'émettre, comme pour toute autre option d'ailleurs, aucun avis relatif. Comportement qui est aussi le mien, renforcé par ma situation d'auteur de règle, car on ne peut être à la fois juge et partie.

Sinon, même si je pense l'avoir déjà dit plus haut, j'abonde et redonde sur toute la partie finale du message de Thierry, car "c'était bien, c'était chouette, on y retournera !"

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Re: Waterloo 2018 à Chamalières

Messagepar MANÉ Diégo sur 05 Oct 2018, 19:19

Sur le résultat selon Jean-Christophe Raguet, commenté par Napo-Lyon
(Sous chaque assertion de JCR, suit en italique le commentaire relatif de Napo-Lyon)

A 18 h 00 dans le remake (arrêt de la partie) la situation est la suivante :

Les Anglais tiennent Hougoumont, et globalement toute leur position en arrière du chemin creux. Les Français ont pris et dépassé La Haye-Sainte et La Papelotte, qui toutefois risque de tomber aux mains des Prussiens.

Les bâtiments de Hougoumont ont été carbonisés par les obusiers français dépêchés tout exprès par «Napo-Lyon» qui n’a jamais eu l’intention de prendre la «forteresse». Tous ses occupants sont donc transformés en rosbif rôti ou partis. En tous états de cause ils ne tiennent pas les bâtiments, mais seulement la moitié de la moitié de la surface boisée, soit 1/4, alors que le reste, soit le 1/2 fixé par les ordres de Napo-Lyon est aux mains des Français. Le minimum serait un partage des points si l’on considère l’ensemble bois-vergers-bâtiments, où rien pour personne, ce que j’escomptais, si l’on considère les bâtiments seuls.

Pour les positions en arrière du «chemin creux», savoir que celles en arrière de la droite anglaise n’étaient pas visées par mes ordres, et donc ne pas les prendre n’est pas un défaut mais une qualité à mes yeux. D’ailleurs ce qui s’est passé pour l’autre secteur me conforte dans ce choix qui conserve intacte et donc invaincue toute la gauche française.

Pour le «chemin creux» derrière lequel se tenait la gauche anglaise et qui était l’objectif désigné de mon attaque, attaque dont la réussite conditionnait le déclenchement des autres, il s’avère que son enlèvement d’assaut, selon «Killer-One» Laurent Mariette, expert de la règle jouée, est en l’état d’i-celle et surtout des spécificités attribuées au terrain, IMPOSSIBLE, n’en déplaise à Napoléon car IMPOSSIBLE se décline aussi en Anglais.

Napo-Lyon ayant, comme son modèle historique, été «enduit avec de l’erreur», ici quant’ à la position dudit chemin, pour lui un «chemin de crête», ce qu’il était et est toujours, et ressort clairement du plan sur lequel il s’est déterminé pour rédiger ses ordres. Du coup, dans la partie jouée qui le situe plus bas que la crête anglaise, la prise de ce chemin ne résolvait RIEN, et surtout ne permettait pas d’y déployer de l’artillerie comme je l’avais cru. La force de la position s’en trouve augmentée. Comme si elle en avait besoin !

Dès lors, l’artillerie ne pouvait apporter la solution envisagée qui était la seule viable avec des Anglais. Et l’accumulation prévisible d’échecs en série, que de toutes façons nous n’avions pas le temps de fournir eu égard aux pénalités empilées les unes sur les autres, m’a fait, après mon lieutenant spécialiste («Killer-One») renoncer à ce suicide collectif.

Une illustration relative, en outre en contradiction avec mes ordres formels relatifs, est le franchissement dudit chemin par deux unités d’infanterie sous Vincent Auger (Durutte), qui se sont fait dûment reconduire en bas de la pente. Certes, cela a permis la capture du 4th Royal Foot emporté par son élan (apparemment «couplé avec le 44th East Essex, pourtant pas de la même brigade, mais bon, pas regardants on l’a pris quand même).

De toutes façons il restait la cavalerie anglaise bien à l’abri de la crête mal placée et donc immunisée contre nos tirs d’artillerie... IMPOSSIBLE là encore donc. Nous avons alors poussé plus à droite et un de nos régiments est même «allé à dame» au bord nord du terrain joué. Avec des détours et peine infinis, un peu d’artillerie est même parvenue en position de tirer sur la cavalerie ennemie de la contre-pente. Victoire en vue, donc ? Non, car sont apparues alors avec un à-propos renouvelé les têtes de colonne de Ziethen... avec deux heures d’avance (6 Tours de Jeu ! Aber «Nebel des Krieges» noch immer !).

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Ces derniers (les Prussiens) «poussent» et constituent un danger grandissant pour la droite des Français.

Certes, mais un danger qui va se réduire très rapidement en même temps que leur artillerie de 12 £, arrivée fort prématurément à mon goût, mais qui disparaîtra sous les boulets de la Réserve de 12 £ de la Garde («la mienne est plus grosse que la tienne»), fort prématurément aussi, mais cette fois au goût de Thierry Kerdal (Blücher-Bülow) qui en avait déjà «sportivement» accepté le mauvais augure.

Le seul «danger grandissant» est pour le secteur de La Papelotte, qui certes pouvait tomber, mais juste avant d’être reprise car les dispositions pour ce faire à coup sûr étaient anticipées suite à mes ordres relatifs bien antérieurs à l’hypothèse non encore advenue.
Nous manquions peut-être de possibilités de franchissement (malgré tout le génie affecté, en pure perte semble-t-il) mais pas d’unités d’infanterie, une douzaine dans le secteur, soit plus que de prussiennes et de bien meilleure qualité moyenne.

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La gauche des Français est également menacée par les Hollando-Belges de Chassé.

Bon là c’est un point de vue. Ces gens sont là pour deux raisons.

Premièrement parce-que le joueur en charge (Sébastien Bacoup, qui avait envie de jouer) a désobéi à ses ordres, ce qui aurait provoqué la défaite de son camp dans la vraie bataille (Chassé n’aurait pu sauver les Anglais comme il le fit puisqu’il n’aurait pas été là au moment crucial pour prendre de flanc et battre la Garde Impériale). Ceci dit cela a permis aux deux joueurs opposés de jouer dans la bonne humeur au lieu de se regarder... et de toutes façons, comme disent les Hollandais, «mist van oorlog» !.

Deuxièmement parce-ce que je les trouvais bien mieux là qu’ailleurs. Là où ils se trouvaient à portée d’être détruits quand je le voudrais. Au dernier tour de jeu j’ai autorisé pour le fun Hervé Caille à charger avec la brigade de Dragons de Kellermann, soit la plus faible des quatre de ce général, et il a emporté de face une ou deux batteries ennemies.

Donc la «menace» constituée par ces malheureux Hollando-Belges pèse davantage sur eux-mêmes que sur les Français qui en auront bon marché quand ils le voudront. Ce qui ne fut pas avant 18 h 00. Si j’avais lâché ne serait-ce que Kellermann*, c’en était fini de Chassé, mais pour être ludique cela eut été a-militaire, et là je ne sais pas faire.
* Georges et Hervé réclamaient l’artillerie à cheval de la Garde et la cavalerie lourde du même métal qui, à n’en pas douter, aurait piétinés les Miliciens de Chassé comme du chiendent.

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L’artillerie des Britanniques est bien abîmée, et le reste a souffert de l’artillerie française.
Il y a globalement 5000 Alliés et 2500 Français hors de combat, écart non significatif.

Je suis perplexe quant’ à ces chiffres qui me semblent inférieurs à ce qui s’est passé, mais peut-être cela vient-il de la manière de les prendre en compte dans le système ?

Rien que ce que j’ai vu et compris (soit très loin de la totalité), et pour la seule aile gauche anglaise que j’ai plus particulièrement suivie, les unités éliminées montent à plus de 9000 hommes, essentiellement mis hors de cause par les 88 pièces d’artillerie engagées de ce côté, plus 1000 hommes des 4th et 44th pris par l’infanterie, sous-total au moins 10000 h.

Sans compter la batterie perdue par Hervé Caille*, 72 pièces ont été engagées contre la droite anglaise. Bien que les conditions soient différentes, et même en comptant une efficacité moindre, il me semble que cela à dû tout de même «douiller» un peu, non ?
Et nous ne considérons là aucun Prussien alors qu’il y en eut forcément quelques-uns.

* L’honneur d’Hervé Piré est sauf car il ne pouvait imaginer que trois batteries ennemies séparées les unes des autres allaient tout soudain concentrer leurs feux à longue portée sur une cible unique et en aucun cas menaçante alors que des milliers d’hommes en ordre serré étaient en vue, offrant à priori des cibles plus «rentables».

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La Garde Impériale et un corps de cavalerie n’ont pas été engagés.

Je dirai même plus, toute la Garde, infanterie, cavalerie et artillerie, est opérationnelle. Fors une partie de l’artillerie elle n’a pas brûlé une amorce ou sorti un sabre du fourreau.

Le Ier CA, bien qu’engagé pour moitié, est globalement disponible.

Le IIe CA, pour moitié engagé (en partie contre mes ordres), est opérationnel.

Le VIe CA, est pratiquement intact fors une partie de son artillerie (mais on en a plein).

le 3e CC (Kellermann), artillerie comprise, est virtuellement intact.

Le 4e CC (Milhaud), artillerie comprise n’a pas bougé une oreille et est disponible.

Bref, assez peu de pertes, mais même en en comptant 2500 comme JCR l’avance, il devrait y en avoir dans les cinq fois plus en face, ce qui, si tel est bien le cas, me semble alors «significatif» !

Soulignons que les batteries engagées ont tiré de manière presque ininterrompue jusqu’à l’arrêt de la partie, alors que ce ne fut pas le cas dans la réalité puisque là au moins 40 pièces ont rapidement été sabrées par la cavalerie anglaise. Nous devrions avoir fait plus de pertes dans la partie que dans la réalité. A 5000 hommes nous sommes très loin du compte qui s’est élevé à environ 12000 hommes.

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Conclusions (de JCR) : Napoléon n’est pas vaincu, mais Wellington n’est pas vainqueur.

Tout reste à faire dans ce qui de facto relève d’une bataille de deux jours... et demain l’intervention d’autres troupes est possible pour les deux camps, Grouchy pouvant renforcer Napoléon et les forces du prince Frédérik renforcer Wellington.

Dans la situation retenue c’est vrai, mais si le prince Frédérik, venant buter sur Hougoumont et arrivant derrière Chassé ne pourrait faire mieux que son lieutenant, la simple arrivée de Gérard dans le dos des Prussiens enlisés dans leurs chemins en finirait avec eux (lire à ce propos l’excellent essai relatif de Steven Marthinson dans «Waterloo, an alternative history»). L’effet de surprise étant passé, et disposant des moyens intacts que je lui laisse au soir de notre 18 juin de Chamalières, je ne doute pas de la victoire décisive de Napoléon le 19.

Maintenant, quand JCR dit que son remake relève d’une bataille de deux jours, je suis d’accord sur le fait que, compte tenu des circonstances ludiques, rien n’est encore décidé. En revanche je réfute l’hypothèse non émise que ce serait par manque «d’engagement» de la part des Français. Délibérément limité de ma part sur ma gauche, et je m’en félicite, il a été total au centre droit contre le CCVVH (Chemin Creux Version Victor Hugo). A droite, et malgré une intervention très «tôtive» des Prussiens, notamment de leur Réserve d’Artillerie de 12 £, les réponses ont été des plus rapides.

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A suivre, l'opinion de Napo-Lyon sur la faisabilité d'un "après"...
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Re: Waterloo 2018 à Chamalières

Messagepar MANÉ Diégo sur 10 Oct 2018, 19:53

Prospective finale de Napo-Lyon

Je comprends le commentaire de JCR, mais je pense que, sans le moins du monde «juger» la règle (ce que je m’interdis), il aurait fallu deux fois plus de joueurs, qui en outre soient parfaitement versés dans son fonctionnement, toutes choses difficiles à réunir par les temps qui courent, et ce quelle que soit la règle jouée.

Où peut-être encore aurait-il fallu disposer d’un troisième jour de jeu pour effectuer les six tours manquants pour aller à 21 h 00, fin historique des combats... Même si, dans la situation du moment Napo-Lyon, qui jouit encore de tous ses moyens, n’a aucune raison de prendre les risques pris par son modèle historique qui après toutes les erreurs commises était arrivé «au bout du rouleau».

Mais nous entrons là dans les «discussions d’avocats», et au vu de ce qui a précédé, je ne pense pas qu’une «décision» aurait pu émerger d’une prolongation des combats.

En effet, j’ai bien compris qu’il était parfaitement illusoire d’espérer franchir ledit CCVVH et m’en serai bien gardé pour la suite. J’ai bien compris aussi «l’in-intérêt» absolu d’aller chercher Blücher dans les bois. «S’il y est bien qu’il y reste, et qu’il n’en sorte plus» dit la chanson. Ce sera son lot car il va rapidement perdre son artillerie de position sur laquelle il fondait toute sa stratégie (ludique) et plus aucun Prussien ne pourra mettre le groin dehors vu le nombre et la qualité des canons français déployés sans opposition possible dans le secteur.

En revanche, n’ayant aucune autre alternative susceptible d’être couronnée de succès, je me serai rabattu sur les victimes expiatoires venues s’exposer à mes coups. «Descend de ta colline roi Harold» est fort bien illustré par l’offensive tout-à-fait «maltapropos» de l’aile droite alliée dans notre remake. Je me serai donc particulièrement attaché à leur perte qui semble certaine vu leur position, le terrain, leur composition et le rapport de forces que je peux instaurer là.

Du coup, j’ai honte à le reconnaître, ce secteur où il ne s’est historiquement rien passé, mais où plusieurs remakes de Waterloo (sur toutes les règles fors L3C) ont permis la victoire française, est en effet à même de nous en procurer une Nième cette fois-ci . Une fois bien démolis, les Hollando-Belges de la Division Chassé, et au moins abîmées les deux divisions britanniques entraînées dans cette folle aventure au grand dam de Villainton, il est à croire que «Sa Grâce» aura donné l’ordre à son centre intact ou presque de se replier, laissant ses alliés prussiens bien enlisés se débrouiller avec les Français.

J’ajoute que la circonstance ludique créée à l’issue de la partie jouée (18 h 00) justifie pleinement un effort sur la gauche, puisque le centre ennemi est «inabordable», et la droite française, sinon réellement menacée, on l’a vu, au moins «bloquée» du simple fait que je ne voulais pas «m’enliser» par là de façon improductive à mon tour. Partant il est tout-à-fait dans l’esprit militaire d’attaquer par la gauche qui... cerise sur le gâteau offert par l’ennemi, est, elle, parfaitement «prenable», à ma portée, et trop loin de sa «forteresse» pour en être aidée.

Autre avantage, inquiéter Villainton sur sa droite tout en le coupant du prince Frédérik, ce qui doit amener ces deux personnages à «réfléchir». Enfin le meilleur pour la fin; tout cela sans prendre le moindre risque tandis que mes 262 pièces d’artillerie, toutes alors déployées, continueront à tuer et tuer encore, finissant, je continue à n’en pas douter, par amener un résultat «significatif» !

Oui, je sais, cela manque de panache, mais "à vaincre sans péril on n'en triomphe pas moins !" et Napoléon était expert en bulletins de victoire, alors gageons que celui-là sera comme les autres, plein de panache !

Diégo Mané, alias Napo-Lyon lors de «Waterloo 2018 à Chamalières».
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Re: Waterloo 2018 à Chamalières

Messagepar KERDAL Thierry sur 11 Oct 2018, 15:39

Réflexions de Napo-Lyon totalement partiales (on en a l'habitude!), mais hélas vraies.

Waterloo, dans n'importe quelle règle, est totalement injouable et verra forcément la victoire du Français à condition que la connaissance de la règle jouée soit à peu près équitablement répartie.

En revanche, si on met du côté anglo-prussien uniquement des joueurs connaissant bien la règle et de l'autre côté des conscrits, le résultat risque d'être beaucoup plus proche de la réalité.

Je vais parler de ce que je connais un peu: si, sur une reconstitution de Waterloo sur Les Trois Couleurs, seuls les joueurs anglo-prussiens connaissent la règle, on a une chance de voir ceux-ci gagner. Je dis bien une chance, car l'écart de qualité des troupes entre les Alliés et les Français est difficile à franchir (à l'avantage des Français, bien entendu !).

A Chamalières, je me suis régalé de charger de la cavalerie française avec de la Landwehr Kavallerie pratiquement à égalité de capacité, c'était amusant et surtout fun !

A +

NOUNOURS
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Re: Waterloo 2018 à Chamalières

Messagepar MANÉ Diégo sur 26 Fév 2019, 11:33

Voici le débriefing de l'événement "Waterloo 2018 à Chamalières" par Jean-Christophe Raguet himself.

https://www.premierempire.fr/reportage- ... eres-2018/

Il enfonce joliment (force photos) le clou de ses conclusions formulées à l'issue de la manifestation.

Mes remarques relatives sont donc essentiellement les mêmes que celles données plus haut dans ce post, et je n'y reviendrais pas, sauf peut-être par gourmandise sur deux ou trois détails nouveaux parus dans ce débriefing officiel de l'organisateur.

Il est accompagné du dossier complet qu'il a établi pour cette belle reconstitution, et qui se trouve d'utilité publique pour tout ceux qui voudraient s'essayer à cet exercice de haut niveau.

Je confirme d'ores et déjà une des assertions émises (quasi prophétique) comme quoi le magnifique terrain de Waterloo de Jean-Marc Donnat serait réutilisé (car trop beau pour dormir longtemps).

Et en effet nous sommes convenus Jean-Marc et moi que la prochaine manifestation annuelle du KRAC, en l'occurrence "Waterloo 2019 à Lyon", se déroulerait sur ledit terrain les 30 novembre et 1er décembre 2019, et bien sûr je vous en reparlerai en temps utile.

En attendant, fouillez et refouillez les documents mis à disposition par Jean-Christophe Raguet, car ils sont à beaucoup d'égards en grande partie parfaitement compatibles avec toute démarche relative à la bataille de Waterloo, et donc aussi la mienne à venir, ce qui mettra tout un chacun dans l'ambiance.

Diégo Mané
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