La musique a été au premier rang de la politique (par exemple, la 3ème symphonie héroïque de L. Van BEETHOVEN.
Je vous ferai découvrir des oeuvres moins connues que le célèbres " Ouvertures 1812 " de Tchaïkovski (quoique je mettrai en ligne des interprétations très originales, avec de l'artillerie !)
En premier lieu, le trio de l"Archiduc" no 7 en si bémol majeur, opus 97 de Ludwig van Beethoven, est un trio pour piano, violon et violoncelle en quatre mouvements composé en 18111,2 et publié en 18161,2 avec une dédicace à l'Archiduc Rodolphe d'Autriche, d'où son appellation courante de Trio à l'Archiduc (Erzherzog-Trio en allemand).
L'Archiduc Rodolphe était le plus jeune fils de l'empereur Léopold II d'Autriche. Il fut l'élève de Beethoven dont il resta un ami et protecteur fidèle, l'invitant notamment à rester à Vienne en 1809 alors que le compositeur envisageait de partir à la cour de Westphalie.
Le Trio à l'Archiduc est le plus célèbre des trios de Beethoven. Sa composition, postérieure de deux ans à celle du Trio no 6 opus 70, fut contemporaine de celle de la Septième symphonie. Il a été écrit en moins d'un mois, en mars 1811. Sa création le 11 avril 18141,2, avec Schuppanzigh3 au violon et Linke3 au violoncelle, donna lieu à l'une des dernières apparitions publiques de Beethoven comme interprète (au piano), alors que sa surdité était presque totale.
Le trio fut publié chez Steiner à Vienne en décembre 18161.
Les thèmes initiaux des deux premiers mouvements sont très proches de ceux déjà utilisés par Beethoven dans les mouvements correspondants de son Septième Quatuor opus 59 no 1.
Le violoniste et compositeur Louis Spohr, ayant assisté à une répétition de l’œuvre, a écrit ces mots : « En raison de sa surdité, il ne restait que très peu de la virtuosité de l’artiste que nous avions tant admiré auparavant. Dans les passages forte, le pauvre sourd martelait les touches si fort que les cordes sautillaient bruyamment, et dans les passages piano, il jouait si doux que des groupes de notes entiers étaient imperceptibles; la musique était donc inintelligible à moins d’avoir sous les yeux la partition de pianoforte. Je fus profondément attristé par le tragique sort de Beethoven.
Le pianiste et compositeur Ignaz Moscheles a pour sa part assisté à la création de l’œuvre : « Dans le monde de la composition, le mot "nouveau" est si souvent lancé à tort et à travers! Toutefois, cela n’est jamais le cas lorsque l’on parle de Beethoven, et c’est encore moins le cas ici : cette œuvre est pleine d’originalité. Sa technique, mis à part l’élément intellectuel, m’a moins plu, manquant de clarté et de précision; j’ai cependant observé beaucoup de vestiges du style grandiose que j’ai longtemps reconnu dans ses compositions.».