Les Grenadiers à pied de la Garde impériale en 1815

Tous les sujets relatifs aux guerres de la Révolution et de l'Empire (1792-1815) ont leur place ici. Le but est qu'il en soit débattu de manière sérieuse, voire studieuse. Les questions amenant des développements importants ou nouveaux pourront voir ces derniers se transformer en articles "permanents" sur le site.

Modérateurs: MASSON Bruno, MANÉ John-Alexandre

Re: Les Grenadiers à pied de la Garde impériale en 1815

Messagepar MANÉ Diégo sur 29 Nov 2025, 11:38

Ami Jacques,

Oui, le travail de Jean-Marc Boisnard est formidable, et je mesure en rapport la confiance qu'il me fait pour le mettre à disposition de la communauté, et, même si elle n'en a pas forcément conscience, la chance ainsi partagée d'i-celle d'avoir ainsi mise à disposition (presque) l'absolue totalité des noms et CV des acteurs de la dernière campagne de l'Empire. Tous les régiments de l'armée sont au programme ; toute la Garde est déjà faite, et Jean-Marc s'est attaqué à la Ligne.

L'Armée du Nord a tout de même compté dans les 130000 hommes, et la cadence "feuilleton" hebdomadaire peut sembler lente en rapport, mais si Dieu nous prête vie nous en viendrons à bout, ou quelqu'un prendra de ma part ce vertueux relais. Nonobstant j'avais donc adopté un rythme hebdomadaire, limité aux 60000 caractères acceptés par message, sans compter que par ailleurs il ne faut pas lasser le lecteur.

1812 aurait triplé le nombre des "récipiendaires" français ou assimilés... Mais je souligne que de très nombreux participants de 1815 avaient aussi "fait" 1812, et que leurs CV sont donc aussi "valides" pour la campagne de Russie. Certes, il en manquera beaucoup, dont tous ceux qui n'en sont pas revenus.

Personnellement je relis intégralement chaque mel, corrigeant les rares coquilles, ajoutant quelques ponctuations ou majuscules oubliées, aérant un peu le texte pour en faciliter la lecture, soulignant les nominations aux grades des généraux et passant en gras le nom des grandes batailles car elles le valent bien, et y avoir participé pose aussi son homme.

Cela prend aussi du temps, qui pour moi n'a jamais été de l'argent (hélas dirent longtemps mon épouse et ma mère). Mais je comprends que Jacques ait trouvé longue l'attente de 17 jours entre deux messages attendus. La cause première s'appelle "Kulm 2025 à Lyon" qui à monopolisé tout mon temps disponible de ces deux dernières semaines.

Ce n'est pas une excuse, seulement une explication, mais la remarque de l'ami Jacques m'a touché car je fonctionne à l'altruisme et savoir qu'au moins lui "m" ' attend est force de motivation. Je vais donc de ce pas m'attacher à produire la suite sans délayer la suivante, rattrapant ainsi le préjudiciable retard.

À très bientôt donc deux fois dont une de ce pas... ou presque... car il est déjà l'heure de passer à table... Et l'on compte sur moi dans une autre de mes vies cet après-midi... Donc disons plutôt ce soir !

Amitiés,

Diégo Mané
"Veritas Vincit"
MANÉ Diégo
 
Messages: 3772
Inscrit le: 31 Jan 2004, 09:12
Localisation: Saint-Laurent-de-Mure (69)

Re: Les Grenadiers à pied de la Garde impériale en 1815

Messagepar MANÉ Diégo sur 29 Nov 2025, 15:31

Je rentre de mon obligation "extérieure" de cet après-midi et trouve un message de Jean-Marc Boisnard qui répond aux sujets avancés par Bernard Le Lan et Jacques Brûlois, et donc je le répercute in extenso, ci :

Bonjour Diégo,

Pour répondre aux interrogations des lecteurs de Planète Napoléon,

L'état-major régimentaire dans l'infanterie comporte les officiers suivants (d'après les registres des officiers des régiments série 2YB du SHD de Vincennes que j'ai consultés, donc pas tous) en 1815 : le colonel, l'éventuel colonel en second, le ou les majors (2 voire 3 en 1815 selon "l'éclatement" du régiment), les chefs de bataillon (1 par bataillon avec en plus parfois 1 au 5ème bataillon de dépôt), les adjudants-majors (idem les chef de bat. avec parfois 1 au 5ème bataillon à la place d'un capitaine), le quartier-maître trésorier (capitaine ou lieutenant), l'officier d'habillement (capitaine ou lieutenant), le premier porte-Aigle (lieutenant ou sous-lieutenant), l'officier payeur (généralement lieutenant ou sous-lieutenant) ET les officiers de santé tous chirurgiens (1 chirurgien-major, le reste chirurgiens aides-majors ou sous-aides-majors au nombre théorique de 1 par bataillon, sachant que normalement en 1815, il n'y a plus de sous-aides-majors mais que des aides-majors... théoriquement.)

Attention à ne pas confondre l'état-major avec le conseil d'administration du régiment.

Cet état-major, comporte en plus un "petit" état-major, pour les sous-officiers qui font bien partie de l'état-major : les adjudants sous-officiers (grade intermédiaire entre sergent-major et sous-lieutenant au nombre de 1 par bataillon), les 2ème et 3ème porte-Aigle, le vaguemestre (sergent-major ou sergent), et les sous-off. à la suite (dont une fonction me paraît d'être à la garde de l'Aigle puisque normalement cette garde comporte au total 9 soldats soit 6 autres sous-officiers) dont font probablement partie le ou les "ordonnances"="adjoints"="aides-de-camp" du colonel car signalé dans certains mémoires (cette fonction n'est donc pas officielle), les ouvriers (armurier, tailleur, cordonnier etc...), le tambour-major et le caporal-tambour, le ou les conducteurs et les musiciens (8 en 1815 théoriquement).

-----------

Concernant la possibilité de parvenir à un odb "complet" (officiers, sous-officiers et soldats) de la Grande Armée pour la campagne de Russie de 1812, c'est possible mais très très difficile ^^ pour au moins deux raisons (officiers exclus car registres différents) :

- Tous les régiments n'ont pas ou plus leurs archives au SHD ET les régiments qui les possèdent voient les soldats inscrits au fur-et-à-mesure de leur arrivée au Corps. Cela pour dire qu'il faudrait très très souvent reprendre les registres à partir de l'an XII voire plus tôt. Cela allonge légèrement le temps consacré à la recherche pour 1812 par 3, 4 ou 5... par rapport au temps consacré à l'étude de 1815 qui est déjà "coton" (pour le coup la première Restauration est bénéfique... pour une fois... puisqu'elle crée un "reset" régimentaire avec une reprise "à zéro" des registres, bien pratique pour l'étude de l'Armée du Nord).

- L'armée de 1812 comporte énormément d' "étrangers" ce qui réduit la possibilité de croisement des informations (que je fais systématiquement pour 1815 car entre les registres matricules et les registres d'état civil, il peut y avoir entre 1 jour et plus de 10 ans de différence rien que pour la date de naissance). Quel autre pays un peu dingue a jamais mis en ligne ses registres militaires ET ses registres paroissiaux et/ou d'état civil depuis leurs créations ? et ceci gratuitement !

Voila pour ces quelques remarques très incomplètes pour la Grande Armée de 1812.

Cordialement

JM Boisnard

PS : je viens de lire ta réponse qui est très bien, juste à rajouter en plus de ton travail correctif celui de statisticien qui est loin d'être à négliger ! (cf l'artillerie à cheval de la GI).

----------

Oui, merci, et en plus j'aime çà ! J'ai projet de faire de même pour les cinq bataillons dits de Moyenne Garde ayant mené le dernier assaut de la position britannique... Et si possible pour l'attaque du corps d'Erlon, mais là je crois qu'il manque les données de certains régiments. Mais bon, comme ce n'est pas encore pour demain peut-être que d'ici-là les registres correspondants auront été numérisés.

Diégo Mané... qui se met dans la foulée à la suite attendue par Jacques Brûlois...
"Veritas Vincit"
MANÉ Diégo
 
Messages: 3772
Inscrit le: 31 Jan 2004, 09:12
Localisation: Saint-Laurent-de-Mure (69)

Re: Les Grenadiers à pied de la Garde impériale en 1815

Messagepar MANÉ Diégo sur 29 Nov 2025, 16:40

Les Grenadiers à Pied de la Garde impériale en juin 1815, suite...

PETIT ÉTAT-MAJOR

SERGENT-MAJOR VAGUEMESTRE
Jean Nicolas VICHARD
Né le 21/06/1776 à Bréhimont (Vosges), fils de Jean Joseph et de Jeanne Viriot.

Il entre au service comme soldat le 11 fructidor an VII (28/08/1799) dans le bataillon auxiliaire des Vosges et passe grenadier dans la 29ème demi-brigade de Ligne le 11 pluviôse an VIII (31/01/1800) pour la campagne de l'Armée du Rhin. À l'Armée d'Italie pour les campagnes de l'an IX à l'an XIV où sa demi-brigade devient 29ème de Ligne à l'organisation de l'an XII, il vient à l'Armée de Naples pour la prise et la pacification de la Calabre en 1806 et 1807, devenant caporal le 11/03/1807. Admis comme grenadier à la 1ère Cie du 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 19/06 suivant, il suit son Corps en Espagne en 1808 et revient en Allemagne pour la guerre contre l'Autriche de 1809. Resté en garnison en 1810 et 1811, il accompagne la Garde en Russie en 1812, obtenant le grade de caporal le 20/06 à la 4ème Cie du 1er bataillon. Revenu de la retraite de Moscou, il est fait sergent le 24/01/1813 puis sergent-major vaguemestre le 28/04 pour la campagne de Saxe. Il reçoit la croix de Membre de la Légion d'honneur le 28/11 suivant et participe encore à la campagne de France de 1814. A la première Restauration, il est placé avec son grade à la suite du 5ème bataillon du Corps royal des Grenadiers à pied de France le 01/07/1814.

Aux Cent-Jours, il est maintenu en poste en tant que sergent-major vaguemestre au petit état-major du 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 01/04/1815 et fera la campagne de Belgique de juin suivant. À la seconde Restauration, il sera licencié le 10/09/1815 à Bourges et entrera comme sergent dans le 1er régiment d'Infanterie de la Garde Royale le 11/11 suivant. Il obtiendra sa retraite par l'ordonnance royale du 02/12/1832 avec jouissance au 15/09 précédent étant sergent à la 2ème Cie de sous-officiers Vétérans et décédera le 22/05/1856 à Versailles (Seine-et-Oise).

(N° matricule 27 du GR 20 YC 13-page 9 et matricule 601 du GR 20 YC 7 et matricule 4880 du GR 20 YC 5bis et matricule 765 du GR 21 YC 265, La base Léonore du Ministère de la Culture, Bulletin des Lois du Royaume de France-IXe Série-IIe Partie-IIe section-Tome II-1833-page 622, Registre des décès de la commune de Versailles de 1856-page 107, ses parents à https://gw.geneanet.org/rousselcolas?n= ... =&p=jeanne)

2 SERGENTS-MAJORS

Jean Baptiste TESSIER
Né le 30/06/1778 à Verdun (Meuse), fils de Pierre François (cordonnier) et de Jeanne Christine Jacob. Il entre au service comme grenadier, enrôlé volontaire, au 2ème bataillon du 98ème d'Infanterie ci-devant Bouillon-Infanterie le 31/03/1793 pour les campagnes de 1793 à l'an III à l'Armée du Nord. Son bataillon est incorporé dans la 176ème demi-brigade de Bataille le 1er germinal an III (21/03/1795) à Tournai et sert en Vendée aux ans IV et V puis à l'Intérieur en l'an VI. Intégré avec son Corps dans la 53ème demi-brigade de Ligne le 11 ventôse an VI (01/03/1798) à Bruxelles, il participe aux campagnes des ans VII à IX au Corps de Réserve de l'Armée du Rhin.

Nommé au grade de caporal le 06 prairial an IX (26/05/1801), il sauve son colonel des mains de l'ennemi à l'affaire du 10 frimaire an X (01/12/1801), est blessé d'un coup de lance au bras gauche le 15 germinal (05/04/1802) et parvient au grade de sergent le 21 thermidor suivant (09/08). Admis à la Cie de Gendarmerie à pied du département du Rhin-et-Moselle le 30 frimaire an XI (21/12/1802), il rejoint comme tambour la Légion de Gendarmerie d’Élite le 05 ventôse suivant (24/02/1803).

À la Grande Armée pour la campagne d'Autriche de l'an XIV, il passe tambour à la 6ème Cie du 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 14/05/1806 pour participer aux campagnes de Prusse de cette fin d'année et de Pologne de 1807. En 1808, il suit l'Empereur en Espagne et revient l'année suivante en Allemagne pour la guerre contre l'Autriche. Passé caporal à la 1ère Cie du 1er bataillon des Fusiliers-Grenadiers de la Garde le 03/06/1809, il retourne en Espagne pour les guerres de la Péninsule de 1810 et 1811 puis retrouve la Grande Armée pour la campagne de Russie de 1812. Promu sergent à la 3ème Cie du 2ème bataillon de son Corps le 11/11, il revient de la retraite de Moscou à Dantzig et défend la place avec la garnison lors du siège de 1813. Nommé au grade de sergent-major le 01/09, il est fait prisonnier de guerre le 01/01/1814 à la capitulation de la ville. Rentré en France et à son Corps à la première Restauration, il est maintenu à l'activité comme sergent-major à la suite du 5ème bataillon du Corps royal des Grenadiers à pied de France le 03/10/1814.

Aux Cent-Jours, il sert comme sergent-major au petit état-major du 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 01/04/1815 et fera la campagne de Belgique de juin suivant. À la seconde Restauration, il sera licencié le 24/09/1815 à Châteauroux avec le dépôt du Corps et s'engagera volontairement comme sergent dans le 5ème régiment d'Infanterie de la Garde Royale le 09/02/1816. Il obtiendra sa retraite d'adjudant sous-officier par l'ordonnance royale du 03/03/1825 avec jouissance au 01/01/1824 et se retirera à Verdun. Il décédera le 01/07/1826.

(N° matricule 1744 du GR 20 YC 13-page 303 et matricule 4179 du GR 20 YC 5bis et matricule 5035 du GR 20 YC 15, La base Léonore du Ministère de la Culture, Bulletin des Lois du Royaume de France-VIIIe Série-Tome II-1825-N°28 bis-page 4)

Pierre Lazare RAVERAT
Né le 05/04/1771 à Cormarin, commune de Vignes (Yonne), fils de François (vigneron) et de Barbe Prevost.

Il entre au service comme soldat le 15/09/1793 dans le 9ème bataillon de Chasseurs ci-devant Chasseurs des Cévennes qui devient 9ème demi-brigade Légère au premier amalgame le 1er germinal an II (21/03/1794) à Bouillon, participant à la campagne de l'Armée du Haut-Rhin ce dernier an. À l'Armée de Sambre-et-Meuse de l'an III à l'an VII, il est nommé caporal le 04 nivôse an III (24/12/1794), restant dans la 9ème demi-brigade Légère au second amalgame le 02 floréal an IV (21/04/1796) à Ottweiler.

Admis comme grenadier dans la 7ème Cie du 1er Grenadiers à pied de la Garde des Consuls le 28 nivôse an VII (18/01/1800), il sert en Italie pour la campagne de Marengo de l'an VIII puis stationne dans l'Intérieur aux ans IX et X. Promu caporal le 14 ventôse an XII (05/03/1804), il est présent à l'Armée des Côtes-de-l'Océan en l'an XIII et à la Grande Armée pour la campagne d'Autriche de l'an XIV. Après la campagne de Prusse de fin 1806, il fait celle de Pologne de 1807, obtenant la croix de Membre de la Légion d'honneur le 14/04/1807 et passant comme sergent dans la 2ème Cie du 2ème bataillon des Fusiliers-Grenadiers de la Garde le 12/12 suivant.

Resté en Allemagne en 1808, il combat l'Autriche en 1809 puis vient en Espagne pour les campagnes de 1810 et 1811. Ré-admis avec son grade dans le 1er Grenadiers à pied le 23/03//1812, il suit la Garde en Russie cette année puis rentre de la retraite de Moscou pour être nommé sergent-major le 15/04/1813 pour la campagne de Saxe et participe encore à la campagne de France de 1814. À la première Restauration, il est maintenu à l'activité comme sergent-major dans la 1ère Cie du 2ème bataillon du Corps royal des Grenadiers à pied de France le 01/07/1814.

Aux Cent-Jours, il incorpore, avec son grade de sergent-major, le petit état-major du 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 01/04/1815 et fera la campagne de Belgique de juin suivant. À la seconde Restauration, il sera licencié le 24/09/1815 à Châteauroux avec le dépôt de son Corps et retrouvera un poste au 1er régiment d'Infanterie de la Garde Royale le 01/01/1816. Promu sous-lieutenant le 06/08 suivant, il sera nommé lieutenant le 31/03/1825 et obtiendra sa retraite par l'ordonnance royale du 10/10/1831 avec jouissance au 10/07 précédent. Il décédera le 14/10/1845 à Paris (Seine).

(N° matricule 420 du GR 20 YC 13-page 75 et matricules 1091 et 1219 du GR 20 YC 5 et matricule 3072 du GR 20 YC 15 et matricule 52 du GR 20 YC 7, La base Léonore du Ministère de la Culture, Bulletin des Lois du Royaume de France-IXe Série-Tome III-IIe Partie-N°112 bis-page 14, Annuaire de l'état militaire de France 1824 et 1829, ses parents à https://gw.geneanet.org/bmariehelene3?l ... &n=raverat)

5 SERGENTS

Joseph RUER
Né le 10/11/1769 à Igney (Vosges), fils de Joseph (tailleur d'habits) et de Rose Vincent.

Il entre au service comme volontaire dans le 6ème bataillon des volontaires des Vosges le 02/08/1792 et fait la campagne de cette année à l'Armée du Rhin. À celle du Rhin-et-Moselle en 1793, il sert à l'Armée de Sambre-et-Meuse en l'an II, son bataillon étant versé dans la 173ème demi-brigade de Bataille et il est nommé caporal le 18 ventôse an II (08/03/1794). Admis dans la Garde de la Convention le 1er prairial an III (20/05/1795), il retrouve son grade de caporal le 11 thermidor an XIII (30/07/1805) à la 11ème Cie du 1er Grenadiers de la Garde. Il fait alors les campagnes de l'an XIV en Autriche, de 1806 contre la Prusse et de 1807 en Pologne. À la suite de l'Empereur en Espagne en 1808, il combat en Allemagne contre l'Autriche en 1809. En garnison à Paris en 1810 et 1811, il est promu sergent le 10/01/1812 à la 9ème Cie du 1er Grenadiers à pied et fait les campagnes de Russie cette année-là, de Saxe de 1813 et de France de 1814. À la première Restauration, il est placé à la suite du 5ème bataillon du Corps royal des Grenadiers à pied de France le 01/07/1814.

Aux Cent-Jours, il est maintenu à l'activité comme sergent au petit état-major du 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 01/04/1815, reçoit la croix de Membre de la Légion d'honneur le 30 du même mois et fera la campagne de Belgique de juin suivant. À la seconde Restauration, il sera licencié le 24/09/1815 à Châteauroux avec le dépôt du Corps. Il décédera le 02/03/1858 à l'Hôtel des Invalides de Paris (Seine).

(N° matricule 34 du GR 20 YC 13-page 34 et matricule 129 du GR 20 YC 5 et matricule 10 du GR 20 YC 7, La base Léonore du Ministère de la Culture, stehelene.org, https://gw.geneanet.org/micha4?lang=fr& ... =ruer&oc=1)

Charles Noël RECHE dit Mirepoix
Né le 15/08/1775 à Sedan (Ardennes), fils de Marc et de Thérèse Savoye.

Il entre au service comme grenadier au 54ème de Ligne le 01/01/1806 et participe aux campagnes impériales de 1806 à 1812, obtenant le grade de caporal le 01/02/1812. Il est admis comme grenadier dans la 1ère Cie du 2ème bataillon du 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 01/05/1813 pour la campagne de Saxe, devient caporal le 01/12 suivant à la 3ème Cie du 1er bataillon de son Corps et fait celle de France de 1814, parvenant au grade de sergent le 16/03. À la première Restauration, il est maintenu à l'activité comme sergent dans la 4ème Cie du 1er bataillon du Corps royal des Grenadiers à pied de France le 01/07/1814.

Aux Cent-Jours, il est intégré comme sergent au petit état-major du 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 01/04/1815 et fera la campagne de Belgique de juin suivant. À la seconde Restauration, il sera licencié le 10/09/1815 à Bourges.

(N° matricule 241 du GR 20 YC 13-page 45 à Reiches et matricule 2640 du GR 20 YC 7 et matricule 1819 du GR 21 YC 450, Tables annuelles des baptêmes de la commune de Sedan de 1762 à 1793-page 105)

Louis Aimé LELEU
Né le 01/03/1788 à Auchy-lez-Orchies (Nord), fils de Pierre François et de Virginie Bommart.

Il entre au service comme soldat dans la 3ème Légion de Réserve le 05/07/1807, passe caporal le 26 de ce mois et sert embarqué sur le vaisseau « Le Ravageur » cette année. En Espagne en 1808, il est incorporé dans le 122ème de Ligne le 13/03/1809 pour rejoindre l'Armée du Nord en Hollande et devient sergent le 03/09. Appelé aux armées d'Espagne pour les campagnes de 1810 à 1813, il est blessé une première fois au bras gauche au combat de Torquemada en 1810, une seconde fois à la cuisse droite à Loréa en 1811 et une troisième fois à la jambe gauche le 22/07/1812 à la bataille des Arapiles.

Admis comme grenadier dans la 4ème Cie du 2ème bataillon du 2ème Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 05/04/1813 pour la campagne de Saxe, il est promu caporal le 30/07 à la 1ère Cie de son bataillon et reçoit la croix de Membre de la Légion d'honneur le 28/11 suivant avant de participer à la campagne de France de 1814. Nommé aux fonctions de fourrier le 23/03/1814 à la 2ème Cie, il devient sergent le 25/04 suivant à la 3ème Cie du 1er bataillon. À la première Restauration, il est maintenu à l'activité comme sergent dans la 2ème Cie du 2ème bataillon du Corps royal des Grenadiers à pied de France le 01/07/1814.

Aux Cent-Jours, il est en poste avec son grade de sergent au petit état-major du 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 01/04/1815 et fera la campagne de Belgique de juin suivant. Il sera blessé à la cuisse gauche le 18/06 à la bataille de Mont-Saint-Jean et passera à la 3ème Cie du 2ème bataillon de son régiment puis sera licencié le 10/09/1815 à Bourges. Devenu portier-consigne de troisième classe à la place de Douai le 15/09/1823, il passera de première classe le 31/05/1829 et obtiendra sa retraite par décret du 22/03/1856 puis décédera le 17/08/1880.

(N° matricule 478 du GR 20 YC 13-page 85 et matricule 2526 du GR 20 YC 9 et matricule 508 du GR 21 YC 860, La base Léonore du Ministère de la Culture)

Hyacinthe Hippolyte de MAUDUIT
Né le 12/05/1794 à Moëlan (Finistère), fils de Gabriel Hippolyte (capitaine au régiment Royal de la Marine) et d'Anne Hyacinthe Théodose Mahé de Berdouaré.

Il entre au service comme cavalier à la 3ème Cie du 3ème escadron du 3ème Gardes d'Honneur de la Garde Impériale le 05/06/1813 pour la campagne de Saxe de cette année. Nommé brigadier-fourrier le 24/07, il fait encore la campagne de France de 1814, étant blessé d'un coup de lance à la jambe droite à Reims le 15/03. À la première Restauration, il est d'abord mis en congé avec le grade de sous-lieutenant de cavalerie puis passe sergent à la suite du 5ème bataillon du Corps royal des Grenadiers à pied de France le 11/11/1814.

Aux Cent-Jours, il sert avec son grade de sergent au petit état-major du 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 01/04/1815 et fera la campagne de Belgique de juin suivant. À la seconde Restauration, il sera rayé des contrôles le 21/08/1815 étant resté en arrière du Corps le 06/07 précédent. Il retrouvera un poste de sergent-major au 5ème régiment d'Infanterie de la Garde Royale le 26/11 suivant, deviendra adjudant sous-officier le 01/04/1816 pour intégrer comme sous-lieutenant la Légion du Finistère le 02/10 suivant. Admis avec son grade au 5ème régiment d'Infanterie de la Garde Royale le 03/06/1820, il sera promu lieutenant le 31/03/1825 et capitaine le 11/08/1830 avant de démissionner le 12/02/1831, refusant de prêter serment à Louis-Philippe.

C'est lui qui écrira le livre sur Waterloo qui fera référence en la matière « Les derniers jours de la Grande Armée ». Il ralliera Napoléon III au moment du coup d'état, aura une mission dans le Caucase durant la guerre de Crimée et deviendra consul de France en Colombie par la suite. Il décédera le 13/10/1862 à Sainte-Marthe (Nouvelle-Grenade).

(N° matricule 1889 du GR 20 YC 13-page 327 et matricule 475 du GR 20 YC 171, Les Gardes d'Honneur de la Dordogne sous le Premier Empire-page 342, La Sabretache-1920, Les Carnets de la Campagne de 1815-N°3, https://gw.geneanet.org/alaing44?n=de+m ... +hippolyte)

Pierre Gomer CHAMBELLAN
Né le 01/10/1789 à Goupillières (Eure), fils de Charles Pierre (marchand) et de Marie Anne Félicité Beauchamps. Il entre au service comme soldat à la 3ème Cie du 1er bataillon des Fusiliers-Chasseurs de la Garde Impériale le 04/12/1808 pour la campagne d'Autriche de 1809. Appelé aux armées d'Espagne pour les guerres de la Péninsule de 1810 et 1811, il passe sergent à la 1ère Cie du 2ème bataillon du 1er Voltigeurs de la Jeune Garde le 01/08/1811 et rejoint la Grande Armée pour la campagne de Russie de 1812, étant blessé de sept coups de sabre le 17/11 à la bataille de Krasnoïe lors de la retraite de Moscou et fait prisonnier de guerre. Rentré en France et à son Corps à la première Restauration le 25/12/1814, il est maintenu au service comme sergent à la suite du Corps royal des Grenadiers à pied de France le 23/03/1815.

Aux Cent-Jours, il sert au petit état-major du 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 01/04/1815, reçoit la croix de Membre de la Légion d'honneur le 30/04 et fera la campagne de Belgique de juin suivant. À la seconde Restauration, il sera licencié le 10/09/1815 à Bourges et se retirera dans ses foyers à Bernay (Eure) où il décédera le 14/03/1881.

(N° matricule 2518 du GR 20 YC 13-page 434 et matricule 2573 du GR 20 YC 49 et matricule 2950 du GR 20 YC 60, La base Léonore du Ministère de la Culture, stehelene.org, Registre d'état civil de la paroisse de Goupillières de 1761 à 1792-page 445)

CAPORAL-FOURRIER
Charles Adolphe Nicolas BERTRAND
Né le 02/04/1797 à Neufchâteau (Vosges), fils de Dominique Charles et de Marie Rose Mariotte.

À la première Restauration, il s'enrôle volontairement comme caporal-fourrier à la suite du 5ème bataillon du Corps royal des Grenadiers à pied de France le 24/10/1814.
Aux Cent-Jours, il sert avec son grade au petit état-major du 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 01/04/1815 et fera la campagne de Belgique de juin suivant. À la seconde Restauration, il sera licencié le 10/09/1815 à Bourges.

(N° matricule 1865 du GR 20 YC 13-page 323, Registre d'état civil de la commune de Neufchâteau-2e Volume-An V-page 34)

CAPORAL
Pierre François Claude Yves Edmond Jean CASSARD
Né le 06/07/1791 à Tours (Indre-et-Loire), fils de Jacques (commissaire des guerres) et de Jeanne Henrot.

Il entre au service comme conscrit de 1811 au dépôt général des conscrits de la Garde Impériale le 07/10/1809 et passe tirailleur au 2ème Tirailleurs de la Jeune Garde le 09/10 pour les campagnes de fin 1809 à 1811 aux armées d 'Espagne, étant blessé d'un coup de feu à la cuisse gauche dans un engagement. Admis le 15/06/1811 à la 1ère Cie du 1er bataillon des Fusiliers-Grenadiers de la Garde pour faire la campagne de Russie de 1812, il revient de la retraite de Moscou pour être promu caporal le 06/02/1813 et prendre rang à la 4ème Cie du 1er bataillon du 2ème Grenadiers à pied. De retour à la 2ème Cie du 2ème bataillon des Fusiliers-Grenadiers le 01/03, il est cassé de son grade peu après puis est fait prisonnier de guerre le 28/05 après la victoire de Bautzen. Rentré en France et à son Corps à la première Restauration le 14/10/1814, il est maintenu à l'activité comme grenadier à la 4ème Cie du 2ème bataillon du Corps royal des Grenadiers à pied de France le 16/10 puis redevient caporal pour être placé cadre à la suite du Corps le 01/03/1815
.
Aux Cent-Jours, il sert en tant que caporal au petit état-major du 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 01/04/1815 et fera la campagne de Belgique de juin suivant. À la seconde Restauration, il sera licencié le 24/09/1815 à Châteauroux avec le dépôt du Corps.

(N° matricule 1845 du GR 20 YC 13-page 320 et matricule 13027 du GR 20 YC 23 et matricule 5287 du GR 20 YC 16 et matricule 1844 du GR 20 YC 9 et matricule 7766 du GR 20 YC 16, ses parents à https://gw.geneanet.org/claude91150?lan ... &n=cassard)

SERGENT DE SAPEURS
Louis MALLET
Né le 01/04/1772 à Fontenay-le-Vicomte (Seine-et-Oise), fils de Jean et de Marie Hénault.

Il entre au service comme soldat dans le 2ème bataillon du 83ème d'Infanterie ci-devant Foix-Infanterie le 10/01/1791 et fait les campagnes de l'Armée du Nord de 1791 à l'an II. Nommé caporal le 05/03/1793 et sergent le 25 ventôse an II (15/03/1794), son bataillon incorpore la 154ème demi-brigade de Bataille le 11 floréal an III (30/04/1795) à Brest, elle-même intégrée dans la 10ème demi-brigade Légère le 1er frimaire an V (21/11/1796) à Strasbourg. À l'Armée de l'Ouest en l'an III, il rejoint les armées du Rhin pour les guerres des ans IV et V, étant blessé d'un coup de feu à la jambe droite le 27 messidor an IV (15/07/1796). Admis comme grenadiers dans les Grenadiers à pied de la Garde de la Convention le 21 nivôse an V (10/01/1797), il participe à la campagne d'Italie de l'an VIII dans la Garde des Consuls.

En garnison à Paris par la suite, son Corps devient Garde Impériale en l'an XII et il sert au camp de Boulogne en l'an XIII avant de participer aux campagnes de la Grande Armée en Autriche en l'an XIV et en Prusse en 1806 avec les fonctions de sapeur depuis le 18/09. Après les campagnes de Pologne de 1807 et d'Espagne de 1808, il obtient la croix de Membre de la Légion d'honneur le 01/05 de cette dernière année puis retrouve l'Allemagne pour la guerre de 1809 contre l'Autriche. En garnison en 1810 et 1811, il est fait caporal de Sapeurs le 01/03/1812 avant de partir pour la campagne de Russie. Revenu de la retraite de Moscou, il est promu sergent de Sapeurs le 13/04/1813 pour combattre lors de la campagne de Saxe puis sert en France en 1814. À la première Restauration, il est placé comme sergent à la 1ère Cie du 1er bataillon du Corps royal des Grenadiers à pied de France le 01/07/1814.

Aux Cent-Jours, il est appelé au petit état-major du 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 01/04/1815 en tant que sergent de Sapeurs et fera la campagne de Belgique de juin suivant. Rentré en France après les désastres du 18/06, il sera muté à la 1ère Cie du 1er bataillon de son Corps sous le gouvernement provisoire. À la seconde Restauration, il sera licencié le 10/09/1815 à Bourges, rentrera dans ses foyers, sera retraité peu après et décédera le 22/05/1861 à Mennecy (Seine-et-Oise).

(N° matricule 60 du GR 20 YC 13-page 14 et matricule 25 du GR 20 YC 7 et matricule 579 du GR 20 YC 5, La base Léonore du Ministère de la Culture, stehelene.org, Registre des décès de la commune de Mennecy de 1861 à 1866-page 9)

CAPORAL DE SAPEURS
Gabriel François PETIT
Né le 29/01/1775 à Saint-Eloy-de-Gy (Cher), fils de Pierre et d’Élisabeth Deroy.

Il entre au service comme soldat au 2ème Bataillon des volontaires de l'Allier le 05/05/1793 et fait les campagnes de 1793 à l'an III à l'Armée du Rhin, étant blessé de deux coups de sabre à la tête le 25 messidor an III (14/07/1805). Son bataillon est incorporé dans la 17ème bis demi-brigade Légère le 28 prairial an III (17/06/1795) à Sassenheim, elle-même intégrée dans la 26ème demi-brigade Légère le 30 prairial an IV (18/06/1796) à Strasbourg à l'Armée du Rhin-et-Moselle et rejoint l' Armée d'Italie pour les campagnes de l'an VI à l'an IX. Admis comme grenadier le 10 ventôse an X (01/03/1802) dans la 11ème Cie du 1er Grenadiers à pied de la Garde des Consuls, il sert en l'an XIII au camp de Boulogne à l'Armée des Côtes-de-l'Océan, devient sapeur le 1er nivôse an XIV (22/12/1805) et participe à la campagne d'Autriche de cet an.

Après les campagnes de Prusse de fin 1806 et de Pologne de 1807, il reste en Allemagne en 1808 et participe à la guerre de 1809 contre l'Autriche. En garnison à Paris en 1810 et 1811, il retrouve la Grande Armée pour la campagne de Russie de 1812, fait celle de 1813 en Saxe, avec le grade de caporal de Sapeurs à la 1ère Cie du 2ème bataillon de son Corps depuis le 13/04 et reçoit la croix de Membre de la Légion d'honneur le 16/08 suivant. Il participe encore à la campagne de France de 1814. A la première Restauration, il est maintenu à l'activité comme caporal dans la 1ère Cie du 2ème bataillon du Corps royal des Grenadiers à pied de France le 01/07/1814.

Aux Cent-Jours, il entre au petit état-major comme caporal de Sapeurs du 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 01/04/1815 et fera la campagne de Belgique de juin suivant. A la seconde Restauration, il sera licencié le 10/09/1815 à Bourges et retrouvera un emploi au 1er régiment d'Infanterie de la Garde Royale le 01/01/1816. Promu sergent le 02/03, il redeviendra caporal le 01/05 suivant et passera comme sergent au bataillon de recrutement des colonies par la suite puis intégrera le Corps des gardes à pied ordinaires du Roi. Il décédera en fonction le 10/09/1819 à Courbevoie (Seine).

(N° matricule 425 du GR 20 YC 13-page 76 et matricule 2952 du GR 20 YC 5 et matricule 136 du GR 20 YC 7, La base Léonore du Ministère de la Culture, https://gw.geneanet.org/caiuslaurus?lan ... is&n=petit, Registre des décès de la commune de Courbevoie dans les Hauts-de-Seine de 1819-page 14)

TAMBOUR-MAJOR
Benjamin DENEL
Né le 31/01/1775 à Meigneux (Somme), fils de Pierre Adrien et de Marie Angélique Duval.

Il entre au service comme soldat dans le Bataillon de réquisition du district d'Amiens le 15/09/1793 et fait les campagnes de 1793 à l'an II à l'Armée du Nord, son bataillon entrant d'abord dans la composition du 3ème Bataillon des volontaires de la Somme, ce dernier étant incorporé dans la 24ème demi-brigade de Bataille le 06 nivôse an II (26/12/1793) à Mons-en-Barrois. Blessé une première fois d'un coup de feu au mollet droit le 29 floréal an II (18/05/1794) à Tourcoing, il l'est une seconde fois d'un coup de feu à l'épaule gauche en vendémiaire an III (septembre 1794) alors qu'il sert à l'Armée de Sambre-et-Meuse de l'an III à l'an IV, sa demi-brigade étant intégrée dans la 61ème demi-brigade de Ligne le 17 ventôse an IV (07/03/1796).

De nouveau blessé d'un coup de feu au mollet gauche le 13 frimaire an III (03/12/1794), il l'est une quatrième fois d'un coup de feu à la jambe droite dans la retraite du général Jourdan en l'an IV. Venu à l'Armée d'Italie en l'an V, il part avec l'Armée d'Orient pour les campagnes d’Égypte et de Syrie de l'an VI à l'an IX, devenant tambour-major le 06 prairial an VI (25/05/1798). Blessé d'un coup de feu au col le 07 thermidor an VII (25/07/1799) à la bataille d'Aboukir, il rentre en France après la capitulation d'Alexandrie en l'an X, sa demi-brigade étant transformée en 61ème de Ligne à l'organisation de l'an XII.

Il fait alors les campagnes impériales de l'an XI à l'an XIII sur les côtes de la Flandre, celle de l'an XIV en Autriche, celle de 1806 contre la Prusse et celle de 1807 en Pologne, obtenant la croix de Membre de la Légion d'honneur le 14/04 de cette année avant de stationner en Pologne en 1808. Admis dans la 9ème Cie du 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 16/06/1809 pendant la campagne d'Autriche, il stationne à Paris en 1810 et 1811 puis fait la campagne de Russie de 1812 au sein de la 4ème Cie du 1er bataillon de son Corps. Revenu de la retraite de Moscou, il combat en Saxe en 1813, étant promu sergent tambour le 01/01 de cette année avant de participer à la campagne de France de 1814. À la première Restauration, il est intégré comme tambour-major au petit état-major du Corps royal des Grenadiers à pied de France le 01/07/1814.

Aux Cent-Jours, il est maintenu en fonction comme tambour-major au petit état-major du 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 01/04/1815 et fera la campagne de Belgique de juin suivant. A la seconde Restauration, il sera licencié le 10/09/1815 à Bourges et retrouvera un poste de tambour-major dans le 1er régiment de la Garde Royale dès 1816. Il décédera en fonction le 22/09/1829 à Vincennes (Seine).

(N° matricule 5 du GR 20 YC 13-page 5 à Denelle et matricule 806 du GR 20 YC 7 et matricule 5686 du GR 20 YC 5bis et matricule 240 du GR 21 YC 509, La base Léonore du Ministère de la Culture, Bulletin des lois du royaume de France-VIIIe Série-Volume XII-1830-n° 342 bis-page 12)

CAPORAL-TAMBOUR
Jean Victor PETIT
Né le 15/11/1781 à Neuilly-Saint-Front (Aisne), fils de Louis Nicolas (maître tailleur) et de Marie Angélique Danré.

Il entre au service comme soldat à la 10ème Cie de Vétérans le 07 nivôse an IV (28/12/1795), servant sur le Rhin cet an-là. Muté dans la 134ème Cie de Vétérans en l'an V alors en Hollande, il combat à l'Armée du Rhin aux ans VI et VII. Passé à la 1ère demi-brigade de Ligne le 28 prairial an VII (16/06/1799), il rejoint l'Armée d'Italie pour les campagnes des ans VIII et IX avant d'être admis comme tambour dans la 14ème Cie du 1er Grenadiers à pied de la Garde des Consuls le 19 messidor an IX (08/07/1801).

Au camp de Boulogne de l'Armée des Côtes-de-l'Océan en l'an XIII puis à la Grande Armée pour la campagne d'Autriche de l'an XIV, il combat contre la Prusse fin 1806 et en Pologne en 1807, puis suit l'Empereur en Espagne en 1808 et revient en Allemagne en 1809 pour la guerre contre l'Autriche, étant nommé caporal-tambour le 01/06 au petit état-major de son Corps. En garnison en 1810 et 1811, il retrouve la Grande Armée pour la campagne de Russie de 1812, fait celle de Saxe de 1813 et celle de France de 1814, recevant la croix de Membre de la Légion d'honneur le 21/02. À la première Restauration, il est maintenu à l'activité comme caporal-tambour à la 6ème Cie du 1er bataillon du Corps royal des Grenadiers à pied de France le 01/07/1814.

Aux Cent-Jours, il est placé comme caporal-tambour dans le petit état-major du 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 01/04/1815 et fera la campagne de Belgique de juin suivant. Il désertera son poste le 23/06/1815 et entrera dès le 26/07 suivant comme gendarme à pied dans la 4ème Cie de la Gendarmerie Royale de Paris. Il décédera le 02/08/1838 à Acy-en-Multien (Oise).

(N° matricule 371 du GR 20 YC 13-page 67 et matricule 2466 du GR 20 YC 5 et matricule 102 du GR 20 YC 7, La base Léonore du Ministère de la Culture)

MAÎTRE-ARMURIER
au dépôt
SERGENT
Antoine Jean MALPER
Né le 26/03/1775 à Felletin (Creuse), fils de Jean Baptiste (marchand) et de Marie Cheirloneix.

Il entre au service comme soldat dans la 28ème demi-brigade de Ligne le 1er pluviôse an VII (20/01/1799) pour être détaché à la manufacture d'armes de Versailles le 30 messidor suivant (18/07). Admis aux Grenadiers à pied de la Garde des Consuls en qualité de sergent chef-armurier le 23 nivôse an IX (13/01/1801), il participe avec la Garde à la campagne d'Austerlitz de l'an XIV, à celle de Prusse de fin 1806 et à celle de Pologne l'année suivante, passant avec son grade au régiment de Fusiliers-Grenadiers de la Garde le 01/01/1807 et revenant au 1er Grenadiers à pied le 25/11 suivant. Il reste alors au dépôt de son Corps et participe à la campagne de France de 1814. À la première Restauration, il est maintenu en poste comme maître-armurier au petit état-major du Corps royal des Grenadiers à pied de France le 01/07/1814.

Aux Cent-Jours, il sert avec ses fonctions de maître-armurier au petit état-major du 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 01/04/1815 et restera au dépôt lors de la campagne de Belgique de juin suivant. À la seconde Restauration, il sera licencié le 10/09/1815 à Bourges.

(N° matricule 26 du GR 20 YC 13-page 9 et matricule 88 du GR 20 YC 7 et matricule 2105 du GR 20 YC 5, ses parents à https://gw.geneanet.org/cisa37?lang=fr&v=MALPER&m=N, Registre d'état civil de la paroisse de Beaumont de Felletin de 1761 à 1776-page 250)

-------------

SOUS-OFFICIERS À LA SUITE

SERGENT-MAJOR
Rémy VALDENAIRE
Né le 24/11/1777 à Fresse-sur-Moselle (Vosges), fils de Jacques et de Marie Laurent.

Il entre au service comme soldat, conscrit de l'an VII, à un bataillon auxiliaire des Vosges le 11 fructidor an VII (28/08/1799) qui intègre la 29ème demi-brigade de Ligne le 11 pluviôse an VIII (31/01/1800) pour les campagnes de l'an VIII à l'an IX à l'Armée d'Italie. Resté dans la Péninsule par la suite, il devient grenadier le 21 germinal an XI (11/04/1803) et sa demi-brigade est transformée en 29ème de Ligne à l'organisation de l'an XII. À l'armée d'Italie en l'an XIII pour la campagne de l'an XIV contre l'Autriche, il est admis dans la Garde Royale de Naples le 01/08/1806 et passe à celle d'Espagne le 01/07/1808 pour les guerres de la Péninsule de 1808 à 1813. Nommé caporal le 02/11/1808, il obtient les fonctions de fourrier le 28/03/1809 et reçoit le grade de sergent-major le 01/06/1812. Revenu en France à la fin de 1813, il intègre avec son grade le 14ème Tirailleurs de la Jeune Garde le 01/02/1814 mais est fait prisonnier de guerre le 25/03 après la bataille de Paris. Rentré en France à la première Restauration le 16/07/1814, il ne sert pas le régime royal.

Aux Cent-Jours, il reprend du service comme sergent-major à la suite du 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 09/05/1815 et fera la campagne de Belgique de juin suivant. À la seconde Restauration, il sera licencié le 10/09/1815 à Bourges et rentrera dans ses foyers au Ménil (Vosges) où il décédera le 14/06/1863.

(N° matricule 3728 du GR 20 YC 14-page 126 et matricule 872 du GR 21 YC 265 et matricule 71221 du GR 20 YC 35, stehelene.org, Registre d'état civil de la commune du Ménil de 1863-page 23, Registre d'état civil de la paroisse de Fresse-sur-Moselle de 1777-page 20)

3 SERGENTS

Étienne BOURGEON
Né le 12/07/1781 à La-Roche-des-Arnauds (Hautes-Alpes), fils de François et de Thérèse Gueyraud.

Il entre au service comme soldat au 18ème Léger le 03 vendémiaire an XI (25/09/1802) et sert à l'Armée de Hollande de l'an XI à l'an XIII, obtenant le grade de caporal le 16 pluviôse de ce dernier an (05/02/1805). À la Grande Armée pour la campagne d'Autriche de l'an XIV, il sert à l'Armée de Dalmatie de 1806 à 1808, étant blessé d'un coup de feu à la jambe gauche le 04/10/1807 dans un engagement. Admis comme grenadier dans la 6ème Cie du 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 21/10/1808, il participe à la campagne d'Autriche de 1809 et revient à Paris en garnison où il stationne en 1810 et 1811.

Promu caporal le 04/04/1811, il passe sergent le 03/03/1812 à la 3ème Cie du 2ème bataillon de son Corps pour la campagne de Russie de cette année. Revenu de la retraite de Moscou à Dantzig, il fait partie de la garnison qui défend la place pendant la campagne de 1813, étant fait prisonnier de guerre à la capitulation le 01/01/1814. Rentré en France et à son Corps à la première Restauration, il est maintenu à l'activité comme sergent à la suite du 5ème bataillon du Corps royal des Grenadiers à pied de France le 03/10/1814 puis est congédié pour retraite le 31/12 suivant.

Aux Cent-Jours, il est rappelé au service le 15/05/1815 comme sergent, cadre à la suite au petit état-major du 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale et fera la campagne de Belgique de juin suivant. À la seconde Restauration, il sera licencié le 10/09/1815 à Bourges.

(N° matricule 1746 du GR 20 YC 13-page 303 et matricule 5520 du GR 20 YC 5bis et matricule 702 du GR 20 YC 7, ses parents à https://gw.geneanet.org/claudepiot?lang ... n=gueyraud)

Joseph HUGNY
Né le 02/11/1776 à Contault (Marne), fils de François (tisserand) et Claudine Pourrieux.

Il entre au service comme soldat, conscrit de l'an VII, au 102ème de Ligne le 13 prairial an VII (01/06/1799) et fait les campagnes des ans VII à IX aux armées d'Helvétie et d'Italie. Resté dans la Péninsule par la suite, il est promu caporal le 02 brumaire an XI (24/10/1802) mais est cassé de son grade et remis grenadier le 20 frimaire an XIV (11/12/1805) lors de la campagne de l'Armée d'Italie contre l'Autriche. Admis dans la Garde Royale de Naples le 01/08/1806, il passe à celle d'Espagne le 01/07/1808 pour les campagnes de la Péninsule de 1808 à 1813, obtenant la croix de l'Ordre Militaire Royal d'Espagne le 11/03/1811. Promu sergent le 21/03/1809, il rentre en France fin 1813 et intègre le 14ème Tirailleurs de la Jeune Garde Impériale le 01/02/1814 pendant la campagne de France, étant absent après la bataille de Craonne du 07/03. À la première Restauration, il est réformé le 27/08/1814.

Aux Cent-Jours, il reprend du service comme sergent à la suite du 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 10/05/1815 et fera la campagne de Belgique de juin suivant. À la seconde Restauration, il sera licencié le 10/09/1815 à Bourges et rentrera dans ses foyers à Contault où il décédera le 09/07/1836.

(N° matricule 3793 du GR 20 YC 14-page 137 à Hugueny et matricule 1206 du GR 21 YC 743 et matricule 37504 du GR 20 YC 28 à Hugny, Registre d'état civil de la paroisse de Contault de 1719 à 1791-page 255, Registre des décès de la commune de Contault de 1793 à 1870-page 99 )

François MATHIEU
Né le 30/04/1775 à Chessy-les-Prés (Aube), fils d'Edmé (manouvrier) et de Cécile Berlot.

Il entre au service comme soldat au 1er bataillon du 30ème d'Infanterie ci-devant Perche-Infanterie le 23/10/1793 et sert à l'Armée du Rhin cette année. Son bataillon incorpore la 59ème demi-brigade de Bataille le 29 floréal an II (18/05/1794) à Saint-Imbert pour combattre lors des campagnes de l'an II à l'an IV aux armées de la Moselle et de Sambre-et-Meuse où il est blessé d'un coup de feu à la jambe gauche le 08 messidor an II (26/06/1794) à la bataille de Fleurus. Il intègre ensuite la 102ème demi-brigade de Ligne le 11 ventôse an IV (01/03/1796) à Esterweld pour participer aux campagnes de l'an V à l'an VII aux armées d'Allemagne et du Danube puis à celles de l'an VIII à l'an X aux armées de Réserve et d'Italie. Nommé grenadier le 21 ventôse an VIII (12/03/1800), il est blessé d'un coup de feu au talon gauche au passage du Mincio le 05 nivôse an IX (26/12/1800), prenant part à la capture d'une pièce de canon puis est promu caporal le 05 brumaire an XI (27/10/1802).

Admis comme grenadier dans la 14ème Cie du Corps des Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 17 thermidor an XIII (05/08/1805), il sert à l'Armée des Côtes-de-l'Océan cet an-là puis à la Grande Armée pour les campagnes de l'an XIV en Autriche, de 1806 contre la Prusse et de 1807 en Pologne. À la suite de l'Empereur en Espagne en 1808, il revient en Allemagne en 1809 pour la guerre contre l'Autriche et stationne à Paris en 1810 et 1811 où il est promu caporal le 04/04/1811 et obtient la croix de Membre de la Légion d'honneur le 07/05 suivant. De retour à la Grande Armée pour la campagne de Russie de 1812 qu'il fait à la 1ère Cie du 2ème bataillon du 1er Grenadiers à pied, il revient de la retraite de Moscou, se voit octroyer le grade de sergent le 27/04/1813 pour combattre en Saxe cette année et fait encore la campagne de France de 1814. À la première Restauration, il fait partie des troupes qui suivent l'Empereur sur l'île d'Elbe le 07/04/1814 et sert comme sergent à la 6ème Cie du Bataillon Napoléon.

Aux Cent-Jours, il sert comme sergent à la suite du 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 19/04/1815 et fera la campagne de Belgique de juin suivant. Rentré en France après le 18/06, il sera placé à la 3ème Cie du 2ème bataillon de son Corps et sera licencié à la seconde Restauration le 10/09/1815 à Bourges. Il retrouvera un poste de sergent au 5ème régiment d'Infanterie de la Garde Royale le 30/10 suivant et obtiendra sa retraite par l'ordonnance royale du 05/10/1825 avec jouissance au 01/01 précédent pour décéder le 19/03/1859 à Ervy-le-Châtel (Aube).

(N° matricule 4996 du GR 20 YC 14-page 320 et matricule 456 du GR 21 YC 743 et matricule 4068 du GR 20 YC 5bis et matricule 292 du GR 20 YC 7, La base Léonore du Ministère de la Culture, Histoire de l'ex-Garde...- page 499, Bulletin des Lois du Royaume de France-VIIIe Série-Tome III-1826-N°63 bis-page 24, stehelene.org)

2 CAPORAUX-FOURRIERS

François Joseph VILLEMIN
Né le 28/07/1780 à Lure (Haute-Saône), fils de Joseph Ferdinand (marchand) et de Marie Madeleine Hartum.

Il entre au service comme soldat, conscrit de l'an IX, au 29ème de Ligne le 30 pluviôse an XI (19/02/1803), devient grenadier le 21 ventôse an XII (12/03/1805) et sert à l'Armée d'Italie aux ans XIII et XIV. Promu caporal le 1er vendémiaire an XIV (23/09/1805), il est blessé le 26 vendémiaire (18/10) d'un coup de feu à la jambe gauche au combat du pont de Vérone et fait les campagnes de l'Armée de Naples de 1806 et 1807. Cassé de son grade le 01/04 de cette dernière année, il le retrouve le 11/11 et passe caporal-fourrier le 26 de ce mois. En Calabre en 1808, il est élevé au grade de sergent le 11/06 puis est admis comme grenadier dans la 2ème Cie du 2ème bataillon du 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 14/12 suivant.

À la Grande Armée en Allemagne pour la guerre contre l'Autriche de 1809, il reste en garnison à Paris en 1810 et 1811 puis participe à la campagne de Russie de 1812. Revenu de la retraite de Moscou, il est promu caporal le 16/01/1813 avec les fonctions de fourrier le 01/02 mais est cassé de son grade le 04/03 pour le retrouver le 27/04 et participe à la campagne de Saxe de cette année. Resté en arrière à la bataille de Leipzig le 18/10, il est fait prisonnier de guerre le 10/01/1814 à Torgau. Rentré en France et à son Corps le 07/08/1814, à la première Restauration, il est maintenu à l'activité comme fourrier à la 6ème Cie du 1er bataillon du Corps royal des Grenadiers à pied de France le 16/08/1814.

Aux Cent-Jours, il sert toujours en tant que caporal-fourrier à suite du 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 01/04/1815 et fera la campagne de Belgique de juin suivant. À la seconde Restauration, il sera licencié le 10/09/1815 à Bourges et rentrera dans ses foyers en Haute-Saône.

(N° matricule 1548 du GR 20 YC 13-page 267 et matricule 1592 du GR 21 YC 265 et matricule 5664 du GR 20 YC 5bis et matricule 792 du GR 20 YC 7, stehelene.org à Villemin, Registre d'état civil de la paroisse de Lure de 1780 à 1784-page 26)

Jean Michel SCHMITT
Né le 29/05/1791 à Kuttolsheim (Bas-Rhin), fils d'André et de Marie Salomé Riss.

Il entre au service comme conscrit de 1811 au dépôt général des conscrits de la Garde Impériale le 27/04/1811 et passe tirailleur au 2ème Tirailleurs de la Jeune Garde le 30/04 pour les campagnes de 1811 et 1812 aux armées d'Espagne. Muté au 3ème Tirailleurs le 09/05/1812, il est promu caporal-fourrier le 10/03/1813 et passe sergent-major le 18/04 suivant pour participer à la campagne de Saxe de cette année et à celle de France de 1814. À la première Restauration, il est congédié le 14/07/1814.

Aux Cent-Jours, il reprend du service comme caporal-fourrier à la suite du 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 03/06/1815 et fera la campagne de Belgique de ce mois. Il sera fait prisonnier de guerre le 18/06 à la bataille de Mont-Saint-Jean et sera rayé des contrôles le 21/08/1815, à la seconde Restauration.

(N° matricule 4790 du GR 20 YC 14-page 286 et matricule 66576 du GR 20 YC 34, Registre d'état civil de la paroisse de Kuttolsheim de 1766 à 1791-page 110)

CAPORAL-TAMBOUR
Jacques Hubert GROSSO dit Boulogne
Né le 03/12/1779 à Alexandrie (Royaume de Sardaigne), fils de Stéphane Grosso et de Dominique Gavosto.

Il entre comme enfant de troupe au régiment Piémontais de Saluce le 01/03/1792 pour les campagnes au service de Sardaigne de 1794 à 1797. À l'Armée d'Italie au service de France aux ans VI et VII, il est titulaire en tant que tambour dans la 5ème demi-brigade de Ligne le 23 messidor an IX (12/07/1801) en Romagne. À l'armée d'Italie pour la campagne de l'an XIV contre l'Autriche, il sert à l'Armée de Dalmatie en 1806 puis en Illyrie en 1807 et 1808 avec le grade de tambour-maître accordé le 01/11/1808. Blessé à la jambe gauche cette dernière année, il retrouve la Grande Armée pour la guerre contre l'Autriche de 1809.

Appelé aux armées d'Espagne pour les guerres de la Péninsule de 1810 à 1812, il est blessé d'un coup de feu à la jambe droite dans une rencontre en Catalogne puis est rappelé en Allemagne en 1813 pour la campagne de Saxe. Admis comme tambour dans la 1ère Cie du 1er bataillon du 1er Grenadiers à pied de la Garde Impérial le 17/02, il reçoit la croix de Membre de la Légion d'honneur le 28/11 suivant et fait la campagne de France de 1814 au sein de la 2ème Cie du 2ème bataillon de son Corps. À la première Restauration, il est maintenu à l'activité comme tambour dans la 2ème Cie du 2ème bataillon du Corps royal des Grenadiers à pied de France le 01/07/1814 et passe grenadier fifre le 08/10 suivant.

Aux Cent-Jours, il est à son poste de grenadier-fifre de la 2ème Cie du 2ème bataillon du 1er Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 01/04/1815 puis intègre le 12/05 le petit état-major du 1er Grenadiers à pied en tant que caporal, cadre à la suite et fera la campagne de Belgique de juin suivant. À la seconde Restauration, il sera licencié le 10/09/1815 à Bourges et sera ré-intégré dans le 5ème régiment d'Infanterie de la Garde Royale comme caporal le 21/11 suivant. Il sera naturalisé français par lettres patentes du 13/02/1822, entrera à la 11ème Cie de sous-officiers Sédentaires et décédera en activité le 27/05/1831 à Paris (Seine).

(N° matricule 491 du GR 20 YC 13-page 87 et matricule 1910 du GR 20 YC 7 et matricule 7136 du GR 20 YC 6 et matricule 1570 du GR 21 YC 42, La base Léonore du Ministère de la Culture, Bulletin des Lois du Royaume de France-VIIe Série-Tome XIV-1822-page 576)

SOLDAT DU
TRAIN DES ÉQUIPAGES MILITAIRES DE LA GARDE
ATTACHÉ AU 1er GRENADIERS À PIED

Étienne Louis DULEY
Né le 06/08/1796 à Salins-les-Bains (Jura), fils de Joseph (cultivateur) et de Jeanne Claude Coulon.

Aux Cent-Jours, il entre au service comme soldat, enrôlé volontaire, à la 2ème Cie du Train des Équipages militaires de la Garde Impériale le 29/05/1815 et se trouve détaché le 08/06 avec des chevaux de bât au 1er Grenadiers à pied de la Garde. Il fera la campagne de Belgique de ce mois et sera rayé des contrôles pour longue absence le 30/09/1815 à la seconde Restauration.

(N° matricule 465 du GR 20 YC 209 à Duler, Registre des naissances de la commune de Salins-les-Bains de 1793 à l'an IV-page 181)

----------------

À suivre ... Les officiers non enrégimentés ...
MANÉ Diégo
 
Messages: 3772
Inscrit le: 31 Jan 2004, 09:12
Localisation: Saint-Laurent-de-Mure (69)

Re: Les Grenadiers à pied de la Garde impériale en 1815

Messagepar BRULOIS Jacques sur 29 Nov 2025, 19:01

MANÉ Diégo a écrit:Je rentre de mon obligation "extérieure" de cet après-midi et trouve un message de Jean-Marc Boisnard qui répond aux sujets avancés par Bernard Le Lan et Jacques Brûlois, et donc je le répercute, ci : Diégo Mané... qui se met dans la foulée à la suite attendue par Jacques Brûlois...
Salut Diégo.
Merci pour ce complément "attendu", je te pardonne très volontiers "l'interlude" KULM 2025.
Une petite chose : mon nom ne prend pas d'accent circonflexe :
- Mon grand-père paternel Paul BRULOIS fabriquait des pipes, donc foyers et cheminées ;
- Mon père Paul-Jacques BRULOIS était ingénieur en chauffage ;
- Moi Jacques BRULOIS j'étais également ingénieur en chauffage ;
Mais jamais nous ne brûlions, sauf peut-être quelques fois d'impatience. :lol: 8) :roll: 8) :lol:
Ce n'est pas grave du tout, beaucoup de mes professeurs de collège écrivaient mon nom ainsi.
Merci encore pour ce complément que je découvrirai demain matin, ce sera mon cadeau de fin de mois. :grin:
J'ai trouvé les noms de nombreux officiers ayant participé à 1812 et je les ai copiés soigneusement.
Par contre je n'ai pas trouvé le nom du chef de musique des Grenadiers de la Garde Impériale dans les textes (32 figurines que j'ai au 1/300° = 6 mm). :shock:
Aurai-je mal lu ? ? ? ? ?
Bonne soirée ami Diégo et encore merci.
Jacques BRULOIS. 8)
BRULOIS Jacques
 
Messages: 42
Inscrit le: 05 Fév 2025, 10:08

Re: Les Grenadiers à pied de la Garde impériale en 1815

Messagepar BRULOIS Jacques sur 30 Nov 2025, 09:04

Re-Salut Diégo.
Ça y est, ce complément "attendu" est lu et recopié.
J'ai encore trouvé un nom d'officier ayant participé à 1812.
Je n'avais pas trouvé le nom du chef de musique des Grenadiers de la Garde Impériale dans les textes (32 figurines que j'ai au 1/300° = 6 mm). :shock:
J'ai fait une recherche du Chef de Musique des Grenadiers de la Garde en 1815 sur wikipédia et j'ai trouvé :
Michel-Joseph Gebauer.
Le chef de musique des grenadiers de la Garde en 1815 était Michel-Joseph Gebauer.
Il a dirigé cette musique pendant près de 12 ans, contribuant à la composition de la musique de la Garde Impériale de Napoléon.
Les grenadiers de la Garde étaient équipés d'un superbe uniforme et avaient un statut de gagistes, avec un effectif stable de musiciens jusqu'à la chute de l'Empire.

Une autre source me donnait :
Michel-Joseph Gebauer, né le 3 mai 1765 à La Fère et mort en décembre 1812 en Russie, est un compositeur et hautboïste français.
Une troisième source me donnait :
Cet artiste succomba aux fatigues de la retraite de Russie, en Novembre 1812, Vilnius (Lituanie) : Michel Joseph GEBAUER disparaît pendant la campagne de Russie.
Il serait mort d'épuisement à Wilna (Vilnius) en novembre 1812.

Donc je n'ai toujours pas trouvé le nom du Chef de Musique des Grenadiers de la Garde en 1815.
Mais je vais pouvoir baptiser mon Chef de Musique de la Garde au 1/300° (6 mm). :lol: 8) :lol:
Bonne journée ami Diégo et encore merci.
Jacques BRULOIS.
BRULOIS Jacques
 
Messages: 42
Inscrit le: 05 Fév 2025, 10:08

Re: Les Grenadiers à pied de la Garde impériale en 1815

Messagepar BRULOIS Jacques sur 30 Nov 2025, 09:44

Re-Re-Salut Diégo et les autres membres.
À titre d'information le Sachet OLD GUARD BAND (MUSIQUE DE LA GARDE) référence MFN 36 de la Marque HEROICS AND ROS : NAPOLÉONIC contient 32 musiciens :
- 1 Tambour-major (bicorne) ;
- 4 Tambours (bonnet) ;
- 4 Flutes (bonnet) ;
- 1 Chef de musique (bicorne) ;
- 1 Grosse caisse (bicorne) ;
- 2 Cymbales (bicorne) ;
- 1 Chapeau chinois (bicorne) ;
- 2 Trombones à coulisse (bicorne) ;
- 1 Trompette (bicorne) ;
- 2 Bassons (bicorne) ;
- 6 Clarinettes (bicorne) ;
- 1 Caisse roulante ( ;bicorne) ;
- 2 Flutes (bicorne) ;
- 2 Cors (bicorne).
- 2 Serpents (bicorne).
Je ne sais pas si cela intéressera quelqu'un, peut-être un possesseur d'une Armée au 1/300° (6 mm), mais ce détail est disponible. 8)
Bon Dimanche à tous et à plus tard.
Jacques.
BRULOIS Jacques
 
Messages: 42
Inscrit le: 05 Fév 2025, 10:08

Re: Les Grenadiers à pied de la Garde impériale en 1815

Messagepar MANÉ Diégo sur 30 Nov 2025, 19:31

Je ne savais pas que Gebauer était mort en 1812 vu qu'une de ses marches fut jouée à Waterloo.

https://www.youtube.com/watch?v=bNucJaAWQLk

Mais bon il l'avait donc composée avant. C'est une de mes deux préférées avec celle jouée à Leipzig, donc également composée avant son décès.

Je n'arrive pas à les retrouver dans leur orchestration bien meilleure que j'ai connue il y a plusieurs décennies.

J'ai déjà eu du bien mal à trouver le lien ci-dessus, beaucoup moins mauvais que des dizaines d'autres où la musique se trouve abusivement accélérée, lui ôtant toute sa puissance majestueuse originelle.

Gebauer doit se retourner dans sa fosse commune de Wilna à voir ses si belles musiques ainsi massacrées.

Il va décidément falloir que j'arrive à les récupérer sur mes vieux supports aujourd'hui obsolètes, et si j'y parviens en faire profiter la communauté par respect pour ce grand musicien aujourd'hui trahi.

Diégo Mané
"Veritas Vincit"
MANÉ Diégo
 
Messages: 3772
Inscrit le: 31 Jan 2004, 09:12
Localisation: Saint-Laurent-de-Mure (69)

Re: Les Grenadiers à pied de la Garde impériale en 1815

Messagepar BRULOIS Jacques sur 01 Déc 2025, 07:56

Salut Diégo.
Merci pour le lien d'une musique composée par GEBAUER.
J'espère que tu arriveras à récupérer ses musiques et à nous en faire profiter. 8)
Bonne journée et à plus tard.
Jacques.
BRULOIS Jacques
 
Messages: 42
Inscrit le: 05 Fév 2025, 10:08

Précédent

Retourner vers Histoire Militaire

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant actuellement ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 23 invités

cron