par MANÉ Diégo sur 20 Déc 2010, 21:39
La réaction de notre ami Jean-Pierre, qui ne se pose jamais tant de questions, et ne se porte pas plus mal pour autant, au contraire, est révélatrice de l'image que nous donnons aux gens "normaux".
Nonobstant je réponds au point soulevé.
Opportunité et impossibilité d’interventions annexes
Comme la question est “qu’en pensez-vous”, je me permet un avis plus qu'une démonstration.
Créé pour mettre fin aux mouvements “n’importe-quoi” du Joueur en Phase en première ligne le mécanisme s’est perverti au fil du temps. Il est maintenant le plus souvent utilisé par les “renards” qui ont provoqué la faute qu’ils punissent de la sorte. On peut le regretter ou s’en féliciter.
Ce tiroir ajouté, j’ai stipulé qu’il ne peut y avoir d’opportunité sur une opportunité, sinon rien n’empêcherait que cela se propage à l’envi. Mais peut-on parler d’opportunité dans le cas que tu cites. Moi j’y vois plutôt une “réponse” à une attaque (par une unité nullement en défaut d’ailleurs). Le principe premier étant encore et toujours qu’une unité entrant dans la distance tactique d’une autre doit effectuer un test de MAC pour le faire... et que toute unité ennemie dans ladite distance tactique peut intervenir en réponse.
Ceux qui se souviennent d’ L3C1 savent que pour moi “l’esprit prime la règle”, mais cela ne satisfaisait pas “les ludiques” et il a fallu écrire des évidences, et puis les expliquer, et puis expliquer les explications. On n’en sort pas, alors qu’il suffirait que les gens se documentent un minimum pour ne plus avoir besoin de recourir qu’à la logique et s'économiser ainsi bien des écrits.
Donc je le redis, la règle n’est pas un carcan, mais un guide, elle doit vous permettre de faire ce qui se faisait et non vous l’interdire (cf le “pas latéral discuté ailleurs). Trouvez-vous logique qu’une unité prête à tirer se voie l’interdire ? Moi non.
L’opportunité fut créée pour punir les faux mouvements, et voici que l’opportuniste lui-même pourrait se les permettre impunément. Aurait-il fallu que je précise que l’on n’a pas le droit de se mettre soi-même en défaut pour profiter d'un défaut de l'ennemi, les deux bêtises s’annulant ?
Je n’y ai pas pensé car cela ne m’est tout bonnement pas venu à l’esprit... faute, semble-t-il !
C’est un peu ton exemple, l’unité en défaut forcé était garantie par un ami (que l’on a prétendu museler en vertu de mon alinéa sus-cité) et n'était donc pas si mal embarquée que cela.
Nous en revenons à la genèse du problème. Est-il dû à un manque de la règle, où à l’interprétation abusive par certains d’un de ses tiroirs, lui-même cherchant à limiter un abus antérieur et se trouvant en permettre d’autres ? Histoire sans fin, problème de règle, ou problème de personnes ?
Mais quand un mécanisme est perverti à ce point, la solution c’est l’amputation. J’y réfléchis !