par MASSON Bruno sur 10 Aoû 2015, 09:35
les semaines se sont terminées, avec finalement assez peu de batailles de figurines hors campagne
Campagne qui s'est finie par une victoire stratégique sans appel du camp Franco-Hanovrio-Autrichien après la destruction du corps Prussien du Brandebourg sous les assauts des Franco-Hanovriens, alors que les Autrichiens faisaient une promenade Militaire sur les marches du Royaume de Saxe et vérifiaient de leurs yeux le peu d'adhésion de toutes les couches de la société Saxonne aux projets Prussiens
Quelques moments de bravoure:
-la garnison de Plauen bloquée dans une inspection de détail sur les remparts alors que l'armée Autrichienne défile à portée de fusil des pièces lourdes, un détachement de grenadiers Autrichiens présentant les armes à la porte principale à un détachement de grenadiers Saxons à la fin de l'inspection (de mauvaises langues Prussiennes ont dit qu'elle a coïncidé avec la sortie des Autrichiens du& glacis de la place)
-le commandant (Prussien) de la place de Zwickau sortant avec sa garnison (saxonne) pour défendre un point de passage en avant de sa ville pendant quelques heures, laissant un bataillon saxon au suicide pour sauver le reste de son monde, et tombé mystérieusement malade à son retour dans sa garnison, laissant la défense au gouverneur (saxon). Ledit gouverneur refusera d'ouvrir ses portes aux Autrichiens, mais leur fera comprendre qu'il ne peut assurer la garde à toutes les portes,et que si des marchands ont le désir de commercer avec l'armée extérieure, et que celle-ci n'empêche pas leur ravitaillement il ne peut que sévir plus tard...
-le commandant de Leipzig, que le commandant Autrichien tente d'impressionner avec le déploiement de toutes ses troupes, qui lui fait remarquer que 2 ans auparavant, 10 fois plus de troupes se sont affrontées à l'endroit où il a rangé ses hommes. Les autrichiens apprennent néanmoins que le pont menant à Halle n'est gardé que par un régiment Prussien, et que ce point est bien trop éloigné de la ville pour être rapidement renforcé s'il était attaqué au matin suivant....
de l'autre côté, le commandant Russe, étant arrivé avec ses 25 000 hommes à moins de 2km des 6-8 000 hommes du corps de Brunswick (soit 1/2 heure de marche au maximum), décide de se lancer dans une marche de nuit alors qu'il sait que le temps est très couvert (il a plu, et le temps reste menaçant) résultat, ses troupes se baladent toute la nuit, et seule l'artillerie qui a les routes pour e guider est prête à attaquer au matin, avec ses troupes de garde. le reste est en balade, et n'arrive que par petits morceaux guidés au canon. Le Brunswick se retire dès que 2 batteries sont en position,et refait pareil sur le 2e obstacle aqueux situé 4 km derrière, avant de se positionner à la nuit sur la crête principale du Harz, où la cavalerie ne sert à rien et où l'artillerie ne peut pas tirer. résultat, les russes ont fait 6 km en 1 jour et sont épuisés, du repos est nécessaire. le Brunswick en profite pour se sauver, étant remplacé par une brigade territoriale qui a l'ordre de ne pas résister à un assaut, mais de se montrer le plus possible et de tirer sur les reconnaissances.
Le corps de Brandebourg, lui (plus ou moins par hasard), est à moins d'1 journée de marche de la position Hanovrienne, et ne doit entrer en campagne que le 3e jour. malheureusement pour lui, dès le 1er jour, il est rendu aveugle par des montagnes de cavaliers de KGL, qui, poussés en avant par leur commandant pour explorer, le renseignent et font prisonniers 2 compagnies d'infanterie et un escadron de cavalerie de landwehr positionnés trop loin du corps principal. les hanovriens ont donc 2 jours complets pour fortifier la Leine où ils se trouvent. La position sera donc trop forte pour les Prussiens, qui choisiront judicieusement de la contourner; mais cela leur fera perdre le seul jour qu'ils avaient avant l'arrivée des français....
les Français étaient affublés d'un commandant en chef-gag, en la présence du Duc du Berry, voyageant en touriste avec ses chevaux, ses chiens, ses amis et ses/leurs maîtresses. Il ralentissait donc par thème la colonne qui l'hébergeait au niveau des Russes/Autrichiens. le joueur Français décida donc de l'isoler avec la garde (qui ne pouvait le quitter) sur une route touristique et séparée. malheureusement, le premier soir, par manque de route ou hasard malencontreux, le Duc se trouva à moins d'1h de route de la colonne principale du 1er corps français, et décida de la rejoindre pour se mettre à sa tête. les français n'avaient donc plus qu'un corps "rapide", le plus petit, celui du général Dupont, assisté de la cavalerie légère.
heureusement pour eux, le 3e jour, un escadron de cavalerie hanovrienne arriva aux avant postes porteur d'une missive du Duc de Cambridge (commandant les hanovriens) invitant ce descendant de Henry IV et de Louis XIV au combat à ses côtés. Un tel appel à l'honneur ne pouvait que piquer au vif un Prince du sang, et la colonne prit alors le mouvement accéléré, les encombrants étant renvoyés à Francfort. Il arriva donc juste un jour plus tard que le corps de Dupont, et put participer à la poursuite des Brandebourgeois avec ses cavaliers, et être en ligne avec les Anglais contre les russes et l'autre corps Prussien.